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L'opinion publique avait récemment été étonnée de découvrir qu'un commandant de bord de XXXXX volant sur ATR 72 avait refusé de décoller, suite à un incident récurrent sur un siège "Equipage" susceptible de mettre selon lui en cause la sécurité des passagers en cas de problème grave. Résultat : Alors le que commandant de bord ne cherchait qu'à défendre les intérêts des passagers et de la compagnie, YYYYYY (le PDG) avait décidé de le licencier, avant de faire semblant de revenir sur sa décision pour éviter une grève, mais en n'ayant toujours pas réintégré le pilote, un mois après les faits.
Aujourd'hui, on passe plusieurs crans supplémentaires dans l'horreur. En décembre 2009, un autre commandant de bord, ZZZZZZ, a porté plainte auprès du procureur de la République contre X, pour mise en danger de la vie d'autrui (art. 223-1 du Code pénal), délit également prévu et réprimé par l'article L741-1 du Code de l'Aviation civile.
AAAAA (un organisme de presse) avait fait un article à l'époque sur le sujet . Mais ce qui est nouveau, c'est que nous avons aujourd'hui le détail de ce qui s'est passé. Très clairement, c'est YYYYYYYY qui est visé par la plainte. Le pilote d' XXXXXXXX met en cause la décision du PDG de la compagnie d'obliger les pilotes du vol BBBBBBBB du 24 février 2007 à décoller juste avant le passage du cyclone CCCCCCCC, alors que les conditions météo étaient apocalyptiques.
Bizarrement, le procureur de la République a classé la plainte sans suite le WWWW dernier, sans même diligenter une enquête technique, malgré la gravité des faits révélés.
AAAAAA est en mesure aujourd'hui de vous révéler le contenu de la plainte, mais surtout le récit détaillé fait par le pilote, à l'époque, à l'issue de son vol.
Plutôt qu'un mauvais récit, je vous laisse lire le compte-rendu effectué par ZZZZZZZ (le cdt de bord). A vous donner froid dans le dos...
Le 6 janvier 2001, le vol DDDDDDD s'est déroulé dans des conditions presque identiques, qui prouvent bien que la sécurité des passagers est la dernière des préoccupations de YYYYYYY (le PDG).
Là aussi, plutôt qu'un mauvais discours, je vous laisse découvrir le récit détaillé fait par le pilote EEEEEEEE de ce vol...
Comme si cela ne suffisait pas, YYYYYYYYY (le PDG) vient encore de s'illustrer, de la même manière, il y a encore quelques jours, à l'occasion du passage du cyclone FFFFFFF sur UUUUUU, la semaine dernière :
Ouverte il y a peu, la ligne LLLLLLL-MMMMMMM connaît sa première polémique. Celle-ci est née du cyclone VVVVVV qui a secoué l'archipel en fin de semaine dernière et racontée dans l'édition du journal NNNNNNN sous le titre "XXXXXXX (La cie aérienne) suscite une polémique".
En cause, la gestion du passage du cyclone JJJJJJJ par la compagnie XXXXXXXXX. Pour rappel, l'alerte rouge a été déclenchée, heure locale, de vendredi 10h30 à samedi 7 heures, provoquant la fermeture complète de l'aéroport. Or, si certaines compagnies comme KKKKKKK ont joué la prudence et ont stoppé tous leurs vols de jeudi après-midi à samedi matin, XXXXXXXX a agi totalement différemment.
Le vol avancé à vendredi pour éviter le cyclone...
Le vol MMMMMMM-LLLLLLL prévu samedi à 9 heures a été avancé par la compagnie à vendredi 14 heures, dans le but évident de décoller avant le passage du cyclone. Seulement mauvais calcul, puisque l'alerte rouge a été déclenchée vendredi à 10h30, soit seulement 30 minutes après le début de l'enregistrement.
Résultat, l'avion qui a décollé de OOOOOO est détourné avec 250 passagers à son bord et la partie des 300 autres qui devaient embarquer en MMMMMMM et est venue en avance prendre son avion se retrouve coincée dans l'aéroport... part finalement dimanche
D'autant plus qu'une compagnie se doit de prendre en charge les frais de passagers bloqués sur place seulement une fois qu'ils sont enregistrés or, en 30 minutes, pas grand monde n'avait eu le temps d'effectuer la démarche. Finalement arrivé de OOOOOO samedi peu avant 20 heures, le vol d’XXXXXX est parti de MMMMMMMM dimanche en fin de matinée.
La gestion de cet épisode cyclonique par XXXXXXX a quoi qu'il en soit fait de nombreux mécontents et, selon les NNNNNNNNN, surpris jusqu'au haut-commissariat.
Apprenant l'arrivée imminente du cyclone, et plutôt que d'annuler le vol comme l'ont fait toutes les autres compagnies, le PDG d'BBBBBBB décide d'avancer le vol prévu le samedi matin au vendredi à 14 heures. Les conditions météo sont déjà terribles et les passagers doivent braver les intempéries pour arriver jusqu'à l'aéroport. Pas de chance, devant la furie des éléments, le Haut Commissariat est contraint de déclencher l'alerte rouge dès 10h30 vendredi, alors que l'enregistrement avait débuté depuis une demi-heure, bloquant par là même plusieurs dizaines de passagers dans l'aérogare où ils ont vécu le passage du cyclone sur l'ile...
Depuis sa plainte de décembre 2009, YYYYYYYYY (le PDG) a essayé de licencier EEEEEEEE. Mais l'inspection du travail a refusé l'autorisation de licenciement en février 2010, estimant que la demande de sanction était en lien avec l'exercice de son mandat syndical. Qu'à cela ne tienne, le PDG d'BBBBBBBBB ne l'a pas réintégré dans sa fonction de pilote et l'a mis au placard. Il est aujourd'hui toujours salarié de la compagnie mais privé de voler depuis plus d'un an, et par conséquent sans salaire.
Il a été dans l'obligation de vendre sa maison de FFFFFFF et est parti en GGGGGG où il vit dans un studio de 20 m2 avec sa femme et sa petite fille de 3 ans. Il est dans une situation de grande précarité et son état de santé s'est fortement dégradé, ce qui fait qu'en plus il a été jugé inapte au vol par les médecins du Centre d'Expertise Médicale du Personnel Naviguant pour grave dépression.