Présentation du "Nieuport 17" (ULM) de Toulouse

[Toms]

Cela veut dire que le vendeur de plans ne répond pas aux courriers et qu'il ne corrige pas ses erreurs.

Cela veut surtout dire que le dessinateur de ces plans est décédé, et que son fils qui continue à les vendre n'a pas les compétences permettant d'assurer un support.

Ce sont des bonnes raisons pour que quelqu'un fasse pareil, vende des plans en SI et en plusieurs langues, pour des appareil tous transformés en biplaces.

Si tu trouves le "quelqu'un"... Quant à ne faire que des biplaces, je ne vois pas bien l'intérêt.

[Whisky]

Cela veut dire que le vendeur de plans ne répond pas aux courriers et qu'il ne corrige pas ses erreurs.

Cela veut surtout dire que le dessinateur de ces plans est décédé, et que son fils qui continue à les vendre n'a pas les compétences permettant d'assurer un support.

Ce sont des bonnes raisons pour que quelqu'un fasse pareil, vende des plans en SI et en plusieurs langues, pour des appareil tous transformés en biplaces.

Si tu trouves le "quelqu'un"... Quant à ne faire que des biplaces, je ne vois pas bien l'intérêt.

L'intérêt des biplaces est que le marché est plus large.
Le "quelqu'un" ne peut être qu'une personne qui a déjà construit.
L'intérêt est d'avoir quelqu'un qui a les compétences pour assurer un support.
Le risque est faible : aucun copieur dans l'aviation légère ne s'est jamais fait condamner (voir Savannah qui est une copie, et les copies de CH 701 par exemple).
Evidemment, il ne faudrait pas faire de la copie stupide. Le simple fait de concevoir et vendre des plans de biplaces serait une garantie de ne pas être condamné.

[curtis newton]

Evidemment, il ne faudrait pas faire de la copie stupide....

Comment faire un Nieuport 17 qui ressemble à un Nieuport 17 sans être une copie d'un Nieuport 17???

[Whisky]

Evidemment, il ne faudrait pas faire de la copie stupide....

Comment faire un Nieuport 17 qui ressemble à un Nieuport 17 sans être une copie d'un Nieuport 17???

Tom a donné la réponse ici : http://www.forum-ulm-ela-lsa.net/viewto ... =15#p19235
J'imagine que Graham Lee a "inventé" une nouvelle structure pour sa réplique (tout en gardant l'aspect exact de l'avion). Il ne s'agit donc pas de copier son travail trait pour trait (d'autant qu'il y a des améliorations à apporter et l'ajout d'une place supplémentatire dans la plupart des cas).
Quelqu'un dans ce forum fabrique une réplique en tubes ... Serge 5632, tu devrais vendre ton plan (en biplace)

[Toms]

En fait, quelqu'un a déjà repris la méthode de Graham Lee pour la développer, il s'agit de Robert Baslee et son entreprise Airdrome Aéroplanes (http://www.airdromeaeroplanes.com). Quant à transformer des monoplaces en biplaces, je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée. Les constructeurs qui choisissent ce genre de machines souhaitent en général un minimum de réalisme. Qui voudrait d'un Fokker D VII biplace, d'autant plus qu'il existe déjà des biplaces disponibles comme le Nieuport 12 de Graham Lee ou le Nieuport 10 du Baron Jeannot.
Pour finir, je ne crois pas qu'il y ait un tel marché pour ces répliques. Ça mériterait un sondage!

[Toms]

Super récit!! Encore, encore!!

Super travail, super récit. Bravo

Merci!

...Suite:

Puis en 1999, vient le tour du Nieuport 17 à l’échelle 1. L’avion n’est pas beaucoup plus grand que son cousin au 7/8, mais il offre davantage de place aux pilotes outre-Atlantique. L’ennui, c’est que Graham dessine les plans du Nieuport échelle 1 à partir de ceux du 7/8… mais sans le construire. Il transcrit donc directement certaines cotes en oubliant de les multiplier par un facteur de 8/7 pour obtenir l’échelle 1 !

En parlant de ces facteurs de réduction des répliques, il me semble nécessaire de faire une parenthèse sur la fidélité de reproduction d’un avion ancien. En prenant pour référence un avion d’époque ou ses plans, il est possible de le reproduire à l’identique. Le résultat est souvent étonnant, puisque ce qui en sort n’est rien moins qu’un exemplaire de plus de l’avion d’origine. Un tel projet représente des milliers d’heures de travail. Il faut tout d’abord rassembler les plans, qui, s’ils ne sont plus disponibles, devront être redessinés à partir d’éléments conservés dans les musées. Il faut ensuite fabriquer certaines pièces qui n’existent plus de nos jours. Certains vont même jusqu’à couler eux-mêmes des pièces de fonderie, ou usiner des éléments de visserie. L’un des maîtres de cet art est établi à Schörndorf, en Allemagne, et s’appelle Achim Engels. Il reproduit des chasseurs Fokker et en fait de véritables chefs d’œuvre.


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http://www.collectors-edition.de/f-t-s_ ... nglish.htm

Il est également possible de construire un avion en utilisant les plans d’origine, mais sans pousser le sens du détail à son paroxysme. Dans ce type de construction, on utilise un moteur (plus ou moins) moderne et des éléments d’accastillage contemporains. Cette dernière catégorie est certainement la moins noble, mais aussi la plus facile et la moins onéreuse à construire. Elle consiste à copier grossièrement les formes de l’avion qui sert de modèle, en sacrifiant tout le reste.


Rien n’est fait comme au bon vieux temps. Ni les matériaux utilisés, ni le moteur, ni les technologies ne doivent quoi que ce soit au modèle original. Il en résulte un engin plus léger, pas forcément moins performant, mais généralement beaucoup plus facile à piloter. Il va de soi qu’il existe une hiérarchie dans ce monde des passionnés du passé, et qu’un objet d’art sera toujours regardé avec plus de respect qu’un kit assemblé en quelques semaines. Mais comme dit le dicton : qu’importe le flacon…

A suivre...

[Toms]

J’en suis toujours à compléter ma liste de commandes et à comparer les prix proposés par les différents fournisseurs. La tâche est plutôt fastidieuse, et impose de longues heures de recherches sur internet et de comparaisons de tarifs. J’en viens à me demander s’il ne serait pas plus intéressant d’acheter directement un kit. Robert Baslee en propose justement de très intéressants, créés au sein de son entreprise
Airdrome Aeroplanes.
http://www.airdromeaeroplanes.com/

Il y a l’embarras du choix. Avions français, allemands, anglais, Nieuport, Fokker et Sopwith, à l’échelle 1 ou aux trois quarts.

[Toms]

Ces cinq messages ont été scindés par "admin" pour obtenir une meilleure fluidité de l'affichage sur les ordinateurs les plus moyens et pour ceux qui ont les connexions les plus lentes.

[Toms]

[Toms]

[Toms]

[Toms]

Mais en fouillant un peu, je me rends compte que ces modèles pèsent plus « lourd » que ceux de Graham Lee, et que je risque d’avoir du mal à contrôler la masse de mon avion. Car bien évidemment, je souhaite l’enregistrer dans la catégorie ULM. Mes années passées en tant que pilote professionnel et mon métier actuel ne m’incitent pas à rechercher plus de formalisme dans la pratique de mes loisirs. Je souhaite donc rester simple, léger et peu réglementé. Qu’on se le dise !

Je laisse donc de côté la solution « kit » de Baslee pour me pencher à nouveau sur mes listes de commissions. Après avoir comparé les différentes options, je finis par jeter mon dévolu sur un fournisseur établi aux Etats-Unis. Aucune société française ne peut en effet me vendre la totalité des dimensions requises. De toute façon, à l’heure du grand village mondial, acheter à l’autre bout du monde est devenu une simple formalité. Je passe donc commande chez Wicks Aircraft.
http://www.wicksaircraft.com/

Et moins de quinze jours plus tard, deux caisses m’attendent à l’aéroport de Blagnac. Celle qui mesure trois mètres soixante de long contient les tubes. L’autre, un (grand) porte-document en contre plaqué, contient les tôles. Je charge tout ça dans et sur ma voiture, direction : la maison! En attendant les caisses, je n’ai pas chaumé. C’est vraiment le cas de le dire, puisque c’est à peu près au même moment que j’ai quitté l’ESMA et mon boulot d’instructeur pour intégrer Airbus en tant que développeur (en plus de l’instruction). Avant, j’avais pas mal de temps libre. Maintenant, je vais en avoir nettement moins ! Pour gérer mon calendrier, je décide de ne pas appliquer au Nieuport la méthode utilisée pour la construction du Coach, pour laquelle j’avais consacré tout mon temps libre pendant presque deux ans… sacrifiant les séances télé du soir, les vacances, les repas chez les amis. Bref, une vie de moine trappiste que je ne veux plus imposer à mon entourage !

[Toms]

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Qu’importe, il me reste encore un créneau à occuper entre mon retour du travail et le repas. Je commence à l’utiliser pour aménager mon atelier. Après avoir fait un gros rangement, je me confectionne une table de travail qui se replie contre un mur.

[Toms]

Je pourrai ainsi alterner les phases d’assemblage à plat et en trois dimensions. Puis vient le moment d’ouvrir les caisses, toujours impeccables quand elles viennent des USA. Malgré sa « petite » taille, la caisse contenant les tubes est imposante. En voyant tous ces tuyaux d’orgues sagement alignés, il n’est pas facile d’imaginer qu’ils puissent un jour ressembler à un avion !

[Toms]

C’est pourquoi, pendant les premières années, j’ai fait référence à ma construction en parlant du « tas de ferraille ». C’est assez peu élégant mais beaucoup plus juste que d’appeler ça un avion. Voilà le décor planté, les dés jetés, alea jacta est… Il faut y aller. Nous sommes en mai 2006, et conformément aux plans, je m’attaque à la dérive. Elle est toute en rondeurs. Les plans, bien détaillés, comportent les dimensions nécessaires.