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Ramel a écrit : Ils n'étaient pas seuls, car il y a D-Motor, Jabiru, et consors. Chacun ses + et ses - . En tous cas même constat pour tous : aucun ne décolle en termes de ventes.

C'est un constat usuel sur tous les marchés: le leader reste le reste sauf si un concurrent apporte un bouleversement. Le prix n'en est pas un.
Rotax est arrivé sur un marché de niche sans concurrence, il s'est fait sa place. Il faudrait un bouleversement radical pour changer la donne......
Le D-Motor est très léger et à injection, le Jabiru a profondément modifié ses premières moutures, l'UL-Power est refroidi par air et évite toute ces durites et autre plomberie, le Vaxell est issu d'un bloc diffusé à des millions d'exemplaires. Leur MTBO est de l’ordre de 2000 heures, soit 20 ans d’utilisation en volant 100h/an...Qui prend cela en compte ?

Le choix du Rotax est similaire à certaines décisions d'achats usuels (automobile, électroménager .....) et ce n'est pas près de changer.

Bien vu, Daniel...
Quant on sait en plus qu'un Vaxell à injection (il n'y a pas de Vaxell à carburateur) coûte la moitié d'un Rotax correspondant...
Pas assez cher mon fils ?

Le prix, est un élément différenciateur., mais insuffisant pour détrôner un leader. Il en faut plus. Le prix est associé à une image de qualité, c'est donc assez inefficace.
Les cours de marketing sont éloquents à ce sujet.

https://www.definitions-marketing.com/d ... enciation/

Pas facile à appliquer sur un marché de niche. Vija avait essayé avec une garantie longue durée...FLOP

Pas facile en effet, tout le monde attend d'avoir du recul sur la fiabilité de l'avionnage (ou de l'usage en vol), et cela prend des années... surtout ni personne n'achète le moteur.
Le choix d'un moteur conditionne le risque que l'on accepte en vol, la nouveauté n'est pas un plus, et nombreux sont les pilotes à accepter de surpayer une (relative) confiance.
Et ce choix conditionne également la valorisation future sur le marché de l'occasion. Si le moteur n'a pas fait fait ses preuves ou pire a déçu, la machine prend une moins-value considérable.

Oui... l'échec commercial (parce qu'il n'y a pas eu d'échec technique !) des moteurs VIJA peut saper le moral... Une dizaine de moteurs vendus en dix ans...
Les frères Trincal mériteraient mieux...

Quant à Vaxell, ils n'ont jamais imaginé pouvoir détrôner les Rotax !
Il y a plusieurs centaines de VW en vol - avionnés par Limbach, Sauer, GPAS, AeroVee, JPX, etc. - et c'est bien le segment visé... ou la niche.

Suspense Yurek, seul le temps nous dira !
En construction amateur le Vaxell convaincra certainement, sur du montage usine c'est plus difficile.
Le Vija avait quelques inconvénients : il était au même prix qu'un Rotax (il était injection pour le prix d'un rotax carbus, mais pour un acheteur ça restait le même prix qu'un rotax), il était un peu plus lourd, ce n'étaient pas des moteurs "neufs" au sens "sorti tout droit de la fonderie", et la spirale négative de "s'il n'y en a pas beaucoup qui volent c'est que".
Ses qualités (SAV irréprochable, garantie, origine des blocs connue pour être ultra fiable, entreprise origine France, service client) n'ont pas suffi, c'est dommage.

En construction amateur, il est probable que le constructeur avionnera son moteur, soit à partir d'un bloc VW, il en a encore des centaines de milliers disponibles, pour les bricoleurs à partir d'un moteur de voiture comme pour le gazaile ou plus facile encore, un moteur Rotax d'occasion. On en trouve aisément à des prix moins douloureux et parfait pour quelques centaines d'heures d'usage.

Les fabricants exclusifs de moteurs auront des lendemains difficiles (UL POWER par exemple), ceux qui font autre chose qui leur apporte un revenu stable seront moins à la peine (Jabiru, D-Motor, Waxell).
Le moteur restera pour eux un revenu complémentaire et comme Rotax leur rend service en imposant un prix de marché élevé, il ne faut pas s'attendre à les voir casser les prix.
En se plaçant un peu en dessous, il peuvent gagner de l’argent facile et ils auraient tord de s'en priver.
Ce ne sera jamais leur vache à lait...

Je crois que Daniel a bien résumé l'effet de marché ! Il faut croire que la plupart des pilotes ne cherchent pas moins cher, ils cherchent la tranquillité et le maintien de la côte.

Vija était certes une réussite technique mais j'ai bien peur que l'image d'un moteur reconditionné, par ailleurs plus produit neuf à ce jour, ne représente un frein conséquent pour les pilotes. De même, que l'aspect d'un moteur "bricolé", même si très professionnellement (j'entends par là, la boîte de vitesse greffée), si par ailleurs au même prix qu'un moteur dédié et pérenne.