Daniel C a écrit :Pour mettre tout le monde d'accord le texte texte officiel applicable aux ULM impose une masse et non un poids ainsi qu'une masse maximale et non un MTOW. Les législateurs se sont un peu oubliés sur la vitesse qui devrait être exprimée en m/s qui est, comme chacun sait, l'unité légale et non en km/h, le nœud est autorisé pour usages spécifiques tels que la navigation aérienne.
Voici une copie du texte officiel de la classe 3...
Merci à toi, je connais parfaitement le texte du décrêt régissant la discipline ULM, en particulier le multiaxe.
Deux remarques et un constat :
1 - le poids maximal autorisé, abusivement appelé "masse" n'est pas précisé au décollage, c'est exact, mais pas non plus à l'atterrissage. Il s'agît donc bien
par défaut d'un Maximum Take Off Weigh (MTOW), sinon l'aéronef n'est pas en vol et cette limitation n'a plus aucun sens.
Pour mémoire, les avions Robin DR 400 sont spécifiés (constructeur) pour un certain poids max au décollage et un poids max différent pour l'atterrissage...
2 - Je t'accorde que l'unité de vitesse est le mètre par seconde, m.s
-1, mais le kilomètre par heure n'est pas une autre unité, ce n'est qu'un multiple de ladite unité. Alors que le mille marin ou nœud
est une autre unité... même si elle se rapporte aussi au mètre dont elle est une déclinaison.
Constat : On mélange allègrement la notion de masse, qui est une notion statique immuable d'un corps, avec la notion de poids, qui est la mesure d'une force liée à la gravitation locale... et à la masse !
C'est lié au fait que les instruments de mesure de
poids ont depuis longtemps été étalonnés par rapport à ce qui définit l'unité de masse, à savoir le morceau de platine iridié conservé au pavillon de Breteuil à Sèvres (sauf si ça a évolué depuis les dernières définitions de la Convention Internationnale des Poids et Mesures, que je pourrais ignorer).
Ce qui veut dire que toute mesure de poids d'un objet quelconque peut effectivement être considérée comme une mesure de masse
A PARIS, mais pas à Perpignan, ni au sommet du Mont Blanc... ni au fond d'un océan (dans l'air, pas dans l'eau !), ni au pôle, ni à l'équateur. Tout simplement parce que la gravité est différente de celle de Paris dans ces autres lieux.
Ce qui veut dire aussi que la précision des mesures effectuée en est entachée d'erreurs plus ou moins importantes, selon le lieu de mesure.
Et quand on lit une crétinnerie comme "
masse maximale de 472,5 kg...", on se dit : avec quel moyen de mesure va-t-on vérifier celà ?
Pour infos, à 472,4 kg, on est irréprochable, dans les clous. A 472,6 kg, on est un abominable transgresseur de la Loi !
AH ! AH ! AH ! Une mesure dans ces conditions, c'est 472,5 ±0,1, soit du ±4,23.10
-4! Pour apprécier cela, il faut un super équipement de métrologie, en salle blanche climatisée à ±2°C... d'une précision intrinsèque d'au moins 4.10
-5...
Va donc causer de ça aux pandores chargés de te peser... Par contre, devant un tribunal, tu as raison tous les jours !
Codicille au constat : Je constate qu'une fois de plus les législateurs sont eux-mêmes incapables de respecter la Loi : On doit parler de poids et non de masse, et les balances et autres instruments de mesures de poids devraient être,
depuis cinquante ans, affichés en Newtons...
Col. JETHRO. (Pioneer P300S, 912ULS, Hélice SR3000-2)
- Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire nous viennent aisément. (N. BOILEAU)
- Les Nombres mènent le Monde (Pythagore)... Si les chiffres gouvernent le monde, ils montrent aussi comment le monde est gouverné (Gœthe)
- De la Théorie à la Pratique, il y a un abîme que seule l'expérimentation rigoureuse permet de franchir... (Bon Sens)