Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Règles du forum
Si votre sujet consiste en une recherche d'informations, formulez un titre sous le mode interrogatif.
Ceci est un lien cliquable : Donnez des titres compréhensibles et précis à vos sujets !
Si votre titre laisse croire que vous allez donner des informations alors que vous en demandez, votre sujet sera supprimé.
Les modifications de titres (et de textes) se font avec "EDITER" qui se trouve pendant un certain temps en haut à droite de vos messages.
Si votre sujet consiste en une recherche d'informations, formulez un titre sous le mode interrogatif.
Ceci est un lien cliquable : Donnez des titres compréhensibles et précis à vos sujets !
Si votre titre laisse croire que vous allez donner des informations alors que vous en demandez, votre sujet sera supprimé.
Les modifications de titres (et de textes) se font avec "EDITER" qui se trouve pendant un certain temps en haut à droite de vos messages.
- gazaile100
- Messages : 2712
- Inscription : 21 nov. 2010, 14:35
- Localisation : France - Picardie - Oise - Compiegne-Margny (LFAD)
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
On entre dans la phase bien connue, où une fois qu’on a touché le fonds, on peut enfin rebondir.
Jusque là, j’étais dans la « destruction ». Quand on n’a jamais fait ce genre de chose, on est dans un état particulier, car à partir du moment où les vieux morceaux sont par terre, on est dans une situation de non retour.
J’ai donc intérêt à avoir choisi les bons partenaires de jeu…
Je suis confiant, car Christian est visiblement motivé par ce chantier, mais je ne peux m’empêcher d’avoir des moments de doute.
Et une des principales interrogations à lever est celle des raisons de ce vieillissement.
Certes, il y a eu un appontage malheureux, mais ça n’explique pas tout.
Visiblement, les jambes de train en Alu 7075 sont solides, car elles n’ont aucune déformation, et pourraient encore servir de rouleau pour un banc.
Elles ne font donc pas correctement leur travail d’amortissement !
En fait, elles ne le faisaient pas du tout, et seuls les pneus de gros diamètre et basse pression encaissaient les atterrissages. Et, ce que les pneus n’absorbaient pas, c’est la cage et le bâti de train qui se chargeaient de l’absorber, ou plutôt de le subir.
Il faut donc revoir le dimensionnement de ces barres, sachant qu’on est contraint pas la taille du tube de bâti, qui fait 42mm de diamètre intérieur.
Il se trouve que Vincent travaille sur un outil industriel très performant, dont il ne disposait pas lors de la conception originelle du train ; le logiciel CATIA.
Vincent va donc reprendre ses plans d’origine, ainsi que d’autres paramètres de l’ULM qu’il a patiemment reconstruit quelques années plus tôt, et avec l’aide de cette belle « matheuse », il va concevoir et calculer un profil de jambes qui doit répondre aux contraintes suivantes :
Limite de déformation élastique fixée à 3G, soit 750kg par jambe.
Au-delà de 3G, déformation de la jambe, et rupture à 5G.
L’objectif est de faire en sorte que ce soit la jambe de train qui fasse fusible, et non le reste de la structure.
Je n’ai pas envie de tester les 3G, encore moins les 5, mais si ce devait être le cas, une jambe en Alu 7075 est plus simple à usiner qu’un bâti à ressouder.
Après avoir virtuellement torturé sa nouvelle création, Vincent m’envoie les plans:
C'est "légèrement" plus complexe à usiner que les barres précédentes...
Ces plans seront encore légèrement modifiés avant de lancer l'usinage.
En effet, le flambage du tube support a été provoqué en partie par le fait que la jambe de train s’arrêtait au niveau de la platine latérale.
Christian me conseille de rallonger cette partie et d’aller aussi loin que possible dans le tube, ce qui sera fait. Au passage, il m’explique pourquoi cela n’a pas été fait sur la version défectueuse.
Vous le saurez, mais patience, il y a des secrets de fabrication qu’on ne peut révéler tout de suite…
Jusque là, j’étais dans la « destruction ». Quand on n’a jamais fait ce genre de chose, on est dans un état particulier, car à partir du moment où les vieux morceaux sont par terre, on est dans une situation de non retour.
J’ai donc intérêt à avoir choisi les bons partenaires de jeu…
Je suis confiant, car Christian est visiblement motivé par ce chantier, mais je ne peux m’empêcher d’avoir des moments de doute.
Et une des principales interrogations à lever est celle des raisons de ce vieillissement.
Certes, il y a eu un appontage malheureux, mais ça n’explique pas tout.
Visiblement, les jambes de train en Alu 7075 sont solides, car elles n’ont aucune déformation, et pourraient encore servir de rouleau pour un banc.
Elles ne font donc pas correctement leur travail d’amortissement !
En fait, elles ne le faisaient pas du tout, et seuls les pneus de gros diamètre et basse pression encaissaient les atterrissages. Et, ce que les pneus n’absorbaient pas, c’est la cage et le bâti de train qui se chargeaient de l’absorber, ou plutôt de le subir.
Il faut donc revoir le dimensionnement de ces barres, sachant qu’on est contraint pas la taille du tube de bâti, qui fait 42mm de diamètre intérieur.
Il se trouve que Vincent travaille sur un outil industriel très performant, dont il ne disposait pas lors de la conception originelle du train ; le logiciel CATIA.
Vincent va donc reprendre ses plans d’origine, ainsi que d’autres paramètres de l’ULM qu’il a patiemment reconstruit quelques années plus tôt, et avec l’aide de cette belle « matheuse », il va concevoir et calculer un profil de jambes qui doit répondre aux contraintes suivantes :
Limite de déformation élastique fixée à 3G, soit 750kg par jambe.
Au-delà de 3G, déformation de la jambe, et rupture à 5G.
L’objectif est de faire en sorte que ce soit la jambe de train qui fasse fusible, et non le reste de la structure.
Je n’ai pas envie de tester les 3G, encore moins les 5, mais si ce devait être le cas, une jambe en Alu 7075 est plus simple à usiner qu’un bâti à ressouder.
Après avoir virtuellement torturé sa nouvelle création, Vincent m’envoie les plans:
C'est "légèrement" plus complexe à usiner que les barres précédentes...
Ces plans seront encore légèrement modifiés avant de lancer l'usinage.
En effet, le flambage du tube support a été provoqué en partie par le fait que la jambe de train s’arrêtait au niveau de la platine latérale.
Christian me conseille de rallonger cette partie et d’aller aussi loin que possible dans le tube, ce qui sera fait. Au passage, il m’explique pourquoi cela n’a pas été fait sur la version défectueuse.
Vous le saurez, mais patience, il y a des secrets de fabrication qu’on ne peut révéler tout de suite…
XK9 (FK9 Mk3 modifié train classique avec moteur VIJA 100cv, injection)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
- Claude Nowak
- Messages : 2885
- Inscription : 15 janv. 2014, 21:11
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
C est ce type de train que je vais monter sur mon appareil. Les autogires et pendulaires DTA ont un train similaire a ton plan, mais sans les rainures usinées de chaque côté. A quoi servent elles? Ça m intrigue!
Claude
Claude
- Toms
- Messages : 1697
- Inscription : 12 févr. 2012, 15:56
- Localisation : France - Midi-Pyrénées - Haute-Garonne - Toulouse / Maubec (LF8252)
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Voilà qui répond à une de mes questions. En découvrant ton train au fur et à mesure, je me demandais comment il était amorti.gazaile100 a écrit :Visiblement, les jambes de train en Alu 7075 sont solides, car elles n’ont aucune déformation, et pourraient encore servir de rouleau pour un banc.
Elles ne font donc pas correctement leur travail d’amortissement !
En fait, elles ne le faisaient pas du tout, et seuls les pneus de gros diamètre et basse pression encaissaient les atterrissages. Et, ce que les pneus n’absorbaient pas, c’est la cage et le bâti de train qui se chargeaient de l’absorber, ou plutôt de le subir.
Quand je le compare à l'amortissement du Coach:
Je me rends compte que l'amortissement par Sandow (façon Piper) absorbe une grande quantité d'énergie, et que certains ULM sont vraiment montés "dur" de ce coté là!
Ehroflug Coach II S & Graham Lee Nieuport 17 full size.
- gazaile100
- Messages : 2712
- Inscription : 21 nov. 2010, 14:35
- Localisation : France - Picardie - Oise - Compiegne-Margny (LFAD)
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
D'après Vincent, et suite aux essais de contraintes réalisés sur Catia, cette partie des jambes ne participe en rien à la solidité, mais ajoute du poids.Claude Nowak a écrit :C est ce type de train que je vais monter sur mon appareil. Les autogires et pendulaires DTA ont un train similaire a ton plan, mais sans les rainures usinées de chaque côté. A quoi servent elles? Ça m intrigue!
Claude
En rainurant, on gagne quelques grammes sur le poids total. Petit avantage, ou peut loger le tube de liquide de frein dans la gorge.
J'ai en projet de faire des karmann profilés en composite. les rainures devraient me permettre de faire un systeme de fixation discret...
XK9 (FK9 Mk3 modifié train classique avec moteur VIJA 100cv, injection)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
- gazaile100
- Messages : 2712
- Inscription : 21 nov. 2010, 14:35
- Localisation : France - Picardie - Oise - Compiegne-Margny (LFAD)
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Tu as parfaitement raison, d'ailleurs tous les vrais "bushplanes" sont montés sur sandows. Mais le XK9 n'est pas un "vrai" bushplane, ne serait-ce que du fait que sont profil d'aile a tendance à le faire galoper... Le moindre km/h supplémentaire en courte alourdi la facture des mètres consommés.Toms a écrit : Je me rends compte que l'amortissement par Sandow (façon Piper) absorbe une grande quantité d'énergie, et que certains ULM sont vraiment montés "dur" de ce coté là!
Pas vraiment simple de poser sur une piste de 200 mètres...
XK9 (FK9 Mk3 modifié train classique avec moteur VIJA 100cv, injection)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
- gazaile100
- Messages : 2712
- Inscription : 21 nov. 2010, 14:35
- Localisation : France - Picardie - Oise - Compiegne-Margny (LFAD)
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Entre le nouveau profil, les allégements intérieurs, et malgré une longueur plus importante, les nouvelles jambes seront plus légères de 400grammes pièce, soit un gain de 800 grammes sur le train !!!
C’est Yannick qui se chargera de faire usiner les nouvelles jambes, chez un usineur de ses relations. Vive l’usinage CNC !!!
Voici les belles, peu de temps après leur sortie de la machine à copeaux :
Les perçages de fixation seront faits plus tard.
(Note: Les petits objets en arrière plan ne sont pas à moi... la photo a été prise dans le "bureau" de mon pote, qui n'a aucune attirance pour la chose aéronautique... )
C’est Yannick qui se chargera de faire usiner les nouvelles jambes, chez un usineur de ses relations. Vive l’usinage CNC !!!
Voici les belles, peu de temps après leur sortie de la machine à copeaux :
Les perçages de fixation seront faits plus tard.
(Note: Les petits objets en arrière plan ne sont pas à moi... la photo a été prise dans le "bureau" de mon pote, qui n'a aucune attirance pour la chose aéronautique... )
XK9 (FK9 Mk3 modifié train classique avec moteur VIJA 100cv, injection)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
- KITFOX21
- Messages : 1872
- Inscription : 29 déc. 2010, 19:59
- Localisation : Dijon-Longvic
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
En voyant l'hélico RC sur l'étagère ça me fait penser que j'ai reçu un drone...
Je ferai un compte rendu après ton histoire. Je ne veux pas te faire de concurrence en même temps j'aurais du mal vu ta plume et le sujet quand même plus sérieux qu'un drone chinois
Je ferai un compte rendu après ton histoire. Je ne veux pas te faire de concurrence en même temps j'aurais du mal vu ta plume et le sujet quand même plus sérieux qu'un drone chinois
Assistant de vol SMUH H145 D2, H135 T3, Kitfox, Tétras, Eurostar
- Toms
- Messages : 1697
- Inscription : 12 févr. 2012, 15:56
- Localisation : France - Midi-Pyrénées - Haute-Garonne - Toulouse / Maubec (LF8252)
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Je confirme que moi aussi j'aime bien ton style. Et ne crois pas que je me pose là en spécialiste simplement parce que j'ai réussi à faire éditer 2 bouquins (merci à feu les éditions Volez au passage).KITFOX21 a écrit :... vu ta plume...
Ca s'est passé pour moi de façon anecdotique. J'ai raconté une tranche de vie sur un forum ou deux, quelques personnes ont dit qu'elles aimaient, puis des auteurs amateurs m'ont expliqué comment éditer (merci Denis, Jan...) et le tour fût joué (enfin, pas aussi rapidement quand même).
Tout ça pour dire que si tu aimes écrire, et que tes lecteurs aiment te lire, persévère, il en sortira toujours quelque chose!
Ehroflug Coach II S & Graham Lee Nieuport 17 full size.
- kawa1135
- Messages : 3085
- Inscription : 02 oct. 2011, 00:56
- Localisation : France - Provence-Alpes-Côte d'Azur - Var
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
En tout cas cela nous fait un deuxième sujet hyper bien ficelé, de la part de Gazaile.....Souvenez vous de son "reportage" sur Oshkosch....et les photos!!!...Surtout les photos!!Toms a écrit :......Tout ça pour dire que si tu aimes écrire, et que tes lecteurs aiment te lire, persévère, il en sortira toujours quelque chose!
Avant, pour connaitre le taux d'analphabètes et d'illettrés, il y avait le service militaire. Aujourd'hui, il y a Facebook.
- KITFOX21
- Messages : 1872
- Inscription : 29 déc. 2010, 19:59
- Localisation : Dijon-Longvic
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Attends tu n'as pas vu le reportage sur mon drone !!
Assistant de vol SMUH H145 D2, H135 T3, Kitfox, Tétras, Eurostar
- gazaile100
- Messages : 2712
- Inscription : 21 nov. 2010, 14:35
- Localisation : France - Picardie - Oise - Compiegne-Margny (LFAD)
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
A Toms et Kawa: merci pour vos encouragements. J'aime bien écrire, mais de là à produire un bouquin, y'a un monde...
Il aurait d'ailleurs déjà fallu que je termine le sujet sur Oshkosh, qui restera probablement inachevé, à moins que je ne le reprenne l'année prochaine, quand j'y serais repassé...
Mais ceci est une autre histoire.
Revenons à nos moutons du moment! On a un train à réparer.
Parallèlement, Christian se met au travail sur le nouveau bâti.
Pour nous faciliter le travail, on va travailler sur un bâti « entier » dans un premier temps, afin de le positionner le plus précisément possible.
Une fois que tout sera soudé sur place, la partie centrale sera partiellement éliminée.
En effet, les commandes de profondeur et gauchissement interdisent de laisser le tube entier.
Il soude tout d’abord le tube de 45 selon les angles définis sur les plans envoyés par Vincent.
( Et là, je suis gêné pour illustrer, car je n'ai pas pris de photo de cette pièce maîtresse )
Il faut ensuite fabriquer les platines latérales. Alors que je me pose beaucoup de questions sur la manière de faire, Christian va les fabriquer en un tour de main.
D’abord une épure en carton léger :
Une fois l’épure dessinée, découpée et ajustée, la tôle d’acier est tracée selon les formes.
Un coup de plieuse de part et d’autre, et la disqueuse entre en action pour les finitions.
Après quelques positionnements d’essai sur la cage, voilà ce que ça donne :
Et en position, avant soudage :
Reste maintenant à positionner tout ça sur la cellule.
Il aurait d'ailleurs déjà fallu que je termine le sujet sur Oshkosh, qui restera probablement inachevé, à moins que je ne le reprenne l'année prochaine, quand j'y serais repassé...
Mais ceci est une autre histoire.
Revenons à nos moutons du moment! On a un train à réparer.
Parallèlement, Christian se met au travail sur le nouveau bâti.
Pour nous faciliter le travail, on va travailler sur un bâti « entier » dans un premier temps, afin de le positionner le plus précisément possible.
Une fois que tout sera soudé sur place, la partie centrale sera partiellement éliminée.
En effet, les commandes de profondeur et gauchissement interdisent de laisser le tube entier.
Il soude tout d’abord le tube de 45 selon les angles définis sur les plans envoyés par Vincent.
( Et là, je suis gêné pour illustrer, car je n'ai pas pris de photo de cette pièce maîtresse )
Il faut ensuite fabriquer les platines latérales. Alors que je me pose beaucoup de questions sur la manière de faire, Christian va les fabriquer en un tour de main.
D’abord une épure en carton léger :
Une fois l’épure dessinée, découpée et ajustée, la tôle d’acier est tracée selon les formes.
Un coup de plieuse de part et d’autre, et la disqueuse entre en action pour les finitions.
Après quelques positionnements d’essai sur la cage, voilà ce que ça donne :
Et en position, avant soudage :
Reste maintenant à positionner tout ça sur la cellule.
XK9 (FK9 Mk3 modifié train classique avec moteur VIJA 100cv, injection)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
- Claude Nowak
- Messages : 2885
- Inscription : 15 janv. 2014, 21:11
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Merci pour ta réponse. Ces rainures sont une excellente idée que je vais m empresser de copier.gazaile100 a écrit :Claude Nowak a écrit : C est ce type de train que je vais monter sur mon appareil. Les autogires et pendulaires DTA ont un train similaire a ton plan, mais sans les rainures usinées de chaque côté. A quoi servent elles? Ça m intrigue!
Claude
D'après Vincent, et suite aux essais de contraintes réalisés sur Catia, cette partie des jambes ne participe en rien à la solidité, mais ajoute du poids.
En rainurant, on gagne quelques grammes sur le poids total. Petit avantage, ou peut loger le tube de liquide de frein dans la gorge.
J'ai en projet de faire des karmann profilés en composite. les rainures devraient me permettre de faire un systeme de fixation discret...
Claude
- gazaile100
- Messages : 2712
- Inscription : 21 nov. 2010, 14:35
- Localisation : France - Picardie - Oise - Compiegne-Margny (LFAD)
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
De rien, remercie Vincent et sa "copine" Catia.Claude Nowak a écrit :Merci pour ta réponse. Ces rainures sont une excellente idée que je vais m empresser de copier.gazaile100 a écrit :
D'après Vincent, et suite aux essais de contraintes réalisés sur Catia, cette partie des jambes ne participe en rien à la solidité, mais ajoute du poids.
En rainurant, on gagne quelques grammes sur le poids total. Petit avantage, ou peut loger le tube de liquide de frein dans la gorge.
J'ai en projet de faire des karmann profilés en composite. les rainures devraient me permettre de faire un systeme de fixation discret...
Claude
C'est de l'usinage en plus, donc du temps, donc des neuros supplémentaires à sortir si tu fais faire.
Pour info, matière et usinage, sans facture, j'en ai eu pour 600€, pour te donner une idée.
XK9 (FK9 Mk3 modifié train classique avec moteur VIJA 100cv, injection)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
- gazaile100
- Messages : 2712
- Inscription : 21 nov. 2010, 14:35
- Localisation : France - Picardie - Oise - Compiegne-Margny (LFAD)
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Un premier montage à blanc est effectué.
Des goussets sont emboités sur les tubes de renfort et de fixation qui ont été découpés lors de la phase « destruction ». Les gueules de loup sont ajustées.
(Pour les béotiens, une gueule de loup est le nom donné à la forme que prend un tube pour se positionner au plus près sur un autre tube, et permettre une soudure avec un minimum d’apport de matière)
Le tube de 45mm est percé pour pouvoir passer les vis de fixation des jambes, puis inséré à travers la structure.
Les fusées sont remontées sur les jambes, elles mêmes remontées dans le tube.
Afin de garder les angles d’origine, dans cette phase de travail, ce sont les anciennes jambes qui sont remontées, les perçages étant faits.
On positionne les fusées sur les pointes du « marbre du pauvre ».
Une sangle légèrement tendue maintient le contact des pointes avec leurs logements et permet la rotation, tout en évitant de flamber le tube du « marbre » .
On vérifie bien entendu que la géométrie est bonne dans le sens longitudinal et latéral.
On a ainsi un système ou le tube de support de train est momentanément mobile, alors que les fusées sont fixes sur leur centre de rotation.
On peut ainsi positionner le bâti, le caler etc, et bloquer le tout avec de nombreuses pinces étau.
Voilà ce que ça donne :
Une fois que tout est bloqué et positionné, Christian fait un pointage (après que j’ai fait une petite prière à Saint Eloi, pour que tout se passe bien)…
Ci-dessous, on voit l’intégralité du tube de 45mm qui constitue le bati.
Et voilà, tout est pointé en place.
On a (presque!) un train d'atterrissage neuf...
La solidité est déjà étonnante avec ces quelques points de soudure.
On (Surtout Christian) a déjà fait beaucoup, mais il reste encore à faire...
Des goussets sont emboités sur les tubes de renfort et de fixation qui ont été découpés lors de la phase « destruction ». Les gueules de loup sont ajustées.
(Pour les béotiens, une gueule de loup est le nom donné à la forme que prend un tube pour se positionner au plus près sur un autre tube, et permettre une soudure avec un minimum d’apport de matière)
Le tube de 45mm est percé pour pouvoir passer les vis de fixation des jambes, puis inséré à travers la structure.
Les fusées sont remontées sur les jambes, elles mêmes remontées dans le tube.
Afin de garder les angles d’origine, dans cette phase de travail, ce sont les anciennes jambes qui sont remontées, les perçages étant faits.
On positionne les fusées sur les pointes du « marbre du pauvre ».
Une sangle légèrement tendue maintient le contact des pointes avec leurs logements et permet la rotation, tout en évitant de flamber le tube du « marbre » .
On vérifie bien entendu que la géométrie est bonne dans le sens longitudinal et latéral.
On a ainsi un système ou le tube de support de train est momentanément mobile, alors que les fusées sont fixes sur leur centre de rotation.
On peut ainsi positionner le bâti, le caler etc, et bloquer le tout avec de nombreuses pinces étau.
Voilà ce que ça donne :
Une fois que tout est bloqué et positionné, Christian fait un pointage (après que j’ai fait une petite prière à Saint Eloi, pour que tout se passe bien)…
Ci-dessous, on voit l’intégralité du tube de 45mm qui constitue le bati.
Et voilà, tout est pointé en place.
On a (presque!) un train d'atterrissage neuf...
La solidité est déjà étonnante avec ces quelques points de soudure.
On (Surtout Christian) a déjà fait beaucoup, mais il reste encore à faire...
XK9 (FK9 Mk3 modifié train classique avec moteur VIJA 100cv, injection)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
- Toms
- Messages : 1697
- Inscription : 12 févr. 2012, 15:56
- Localisation : France - Midi-Pyrénées - Haute-Garonne - Toulouse / Maubec (LF8252)
Re: Reparation d'un train d'atterrissage sur treillis soudé - XK9
Et ce qui est rigolo, c'est que les Anglo-Saxons appellent ça des "fish mouth".gazaile100 a écrit :... Les gueules de loup sont ajustées.
(Pour les béotiens, une gueule de loup est le nom donné à la forme que prend un tube pour se positionner au plus près sur un autre tube, et permettre une soudure avec un minimum d’apport de matière)
Loup ou poisson? Zat iz ze kouetchionne.
Ehroflug Coach II S & Graham Lee Nieuport 17 full size.