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Bonjour, avez vous pense au marche Italien, en Italie il y a de grand lac et une législation moins .... qu'en France, il devrait y avoir un marché pour ça!
Pour information je suis base en Italie, je vole à Villanova (LIMG), c'est au bord de mer, si vous avez besoin d'aide passez moi un MP.

Gabriel.

Le contact aluminium carbone créé également un couple électrolytique.
Je vous souhaite beaucoup de réussite dans votre projet.

Petrel2018 a écrit : Quant au redan, a priori, il ne sera pas modifié. Il donne satisfaction à l'utilisation.

Non le redan n'est pas performant, il traine de l'eau par sa forme concave défléchissant les filets d'eau vers le bas. il fait "hydro-frein" et ce n'est pas le but. La distance de décollage de l'eau serait réduite en lui donnant une forme conventionnelle.
Par contre si vous reprenez les moules d'origine je comprends que vous n'ayez pas envie de le modifier car il faut refaire le moule de carène et modifier le moule de la coque... C'est effectivement un gros travail et c'est la raison pour laquelle ça n'a jamais été fait !

Sinon ce qui coute cher en production sur cet avion c'est la poutre arrière démontable.
... Et puis finalement cette fonction de démontabilité de la poutre arrière n'est pas très utilisée. Démonter la voilure et les empennages c'est super utile mais déboiter la poutre de queue c'est déjà moins fondamental.
J'aurais vite tendance à lui enlever cette faculté en intégrant l'arrière directement dans les moules de coque . Ça lui changerai forcément un peu son look, mais ça serait vraiment gagnant pour la simplicité,le cout et le poids !

Bonne soirée

bien qu'il est fort probable que le pétrel ne soit jamais dans mon budget, je vous souhaite bonne chance dans votre entreprise... c'est une machine tout simplement magnifique... une esthétique (bien que ce critère soit très subjectif) tout simplement magnifique !!!

Et si on propose une option LDD (Location longue durée) ou LOA (Location avec option d'achat) . . . .
Arnaud

J'ai noté pour le redan.
Pour la poutre, rien est décidé. Je peux seulement vous dire que le safran est purement et simplement supprimé.
Dans quelle région êtes-vous ?
Cordialement
Arnaud

Ancenis... Pas très loin !
Vous avez récupéré les moules d'origine ?
De mémoire celui de la carène était toujours bien mais ceux de la coque étaient un peu déformés. Les cadres externes de rigidification commençaient à se voir au travers la peau.

Je crois qu'un "Stéphane" qui connait très bien le Petrel habite à Ancenis.
Je me trompe ?

Petrel2018 a écrit :Je crois qu'un "Stéphane" qui connait très bien le Petrel habite à Ancenis.
Je me trompe ?

C'est ça... Je suis démasqué !
C'est un projet passionnant que de le remettre en production mais ce n'est pas une mince histoire. A surtout faire pour le plaisir et sans regarder la raison.

Le Petrel N° 50 était tout carbone avec une carène en sandwich nid d'abeilles. De mémoire il pesait 235 kg. Il a du être un peu alourdi avec quelques renforts par la suite mais en vol c'était une autre machine. Je ne sais pas ce qu'il est devenu ?

Bon courrage

J'ai fait rapidement l'inventaire des pilotes qui connaissent bien le Petrel. Et, il n'y en a plus beaucoup !
Peux-tu me laisser tes coordonnées sur le mail suivant: golfehydravion@gmail.com. Je pense que j'aurai qques questions à te poser.
Merci
Arnaud

Gabinger a écrit :Bonjour, avez vous pense au marche Italien, en Italie il y a de grand lac et une législation moins .... qu'en France, il devrait y avoir un marché pour ça!
Pour information je suis base en Italie, je vole à Villanova (LIMG), c'est au bord de mer, si vous avez besoin d'aide passez moi un MP.

Gabriel.

Nous avons, en effet, prévu une distribution (au moins) européenne avec 3 axes:
Pays latins (Dont Espagne, Italie . . . )
Pays Anglo saxons + nordiques
Pays Russophones.

Je garde votre offre et vous en remercie.
Arnaud

elementair a écrit :Le contact aluminium carbone créé également un couple électrolytique.
Je vous souhaite beaucoup de réussite dans votre projet.

J'espère que notre futur responsable technique lit le forum en ce moment . . .
Cordialement
Arnaud

Je me doute bien que vous avez du penser aux problèmes de corrosion.
Je citais celui-là car ie couple alu inox avait été évoqué.

La carbone est difficilement associable avec d'autres métaux surtout dans l"eau salée.



Et les métaux compatibles avec le carbone ex titane ne le sont pas avec les autres métaux. C'est un beau défi que de réussir une coque et des assemblages qui résisteront à la corrosion.

Le problème du couple galvanique alu/carbone est plus théorique que pratique.

Même si la pièce alu vient au contact du carbone il suffit que l'alu soit anodisé et il n'y aura plus de passage électrique. Sinon on peut mettre une petite interface par exemple avec un petit tissus de verre.
Il existe donc des solutions.

Entre alu et acier c'est plus difficile.
Ce n'est plus un simple contact mais une fixation par vis ou rivet qui pose problème.
La pression sous la tète de vis ou de rivet ainsi que les frottements de la mise en place peuvent créer un contact directe entre ces deux matières et même au travers une anodisation.
Ceci est bien plus difficile a gérer.
Il faut éviter autant que possibles sur un amphibie les alus de la gamme des 2000 et des 7000 au profit de la gamme des 5000 beaucoup moins sensible à la corrosion. les 5000 sont par contre plus tendres donc: à solidité équivalente les pièces sont plus lourdes.
Par exemple sur le Pétrel la jonction du mat avec le longeron de l'aile supérieur est un endroit critique.
Le longeron est un tube en alliage alu 7075 T6 d'épaisseur 1.6 mm et la fixation du mat se fait par une pièce en inox fixée par 12 rivets inox diamètre 5. Même si c'était monté noyé dans la résine le contact entre le tube de longeron et les rivets ou la pièce inox est inévitable.

C'est pas simple de faire en amphibie