GEMIN a écrit :...........
Quant au poids,le mien pèse 307.9,et l'usine sort maintenant un CT métal à 330kg en LSA/ELA.
Si le CTLS était si lourd comme je le lis parfois,sa vitesse ne serait surement pas à 240 en croisière max,
Le principal problème d'un sur-poids ce traduit surtout par des vitesses de décrochage augmentées.
GEMIN a écrit :
Un CTLS décolle très court,environ 120m de roulage,dito à l'atterrissage.
Perso,je déjauge la roue avant à 65km/h.
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moi je vole à 4800 tours,vitesse air en basse couche 204 km/h,à comparer aux autres ulm
avec la même motorisation qui se trainent à 160/170 klm à 4800 tours.
Merci pour ces infos.
Autres petites questions :
As-tu une hélice à pas variable ?
Qui est le fabriquant ?
(Il est très dificile d'avoir une machine qui décole court et qui vole à 240 en utilisant un pas fixe)
Quelles sont tes vitesses normales d'approches et avec quelles configurations des volets ?
J'ai vu la version métal et je ne pense pas me tromper en disant qu'il me parait peu probable que ce modèle "joufflu" ait les mêmes performances que sa version composite.
GEMIN a écrit :
Je ne connais rien cellule,mais il me semble évident qu'un ulm en composite bien lisse et bien profilé
avance plus vite qu'un entoilé.
Les entoilés ont le profil des ailes qui est modifié par l'augmentation des pressions aérodynamiques et des haubans qui génèrent de fortes trainées.
L'utilisation des matériaux composites sur le CT ont permis d'éliminer ces 2 gros points noirs.
Le défaut de la suppression des haubans ce traduit généralement par une augmentation du poids liée aux contraintes structurelles supplémentaires dans les ailes. Le CT a été confronté à ce problème.
Pour le reste, le CT bénéficie d'une aérodynamique soignée. La largeur de sa cabine est cependant un handicap pour les haute vitesses.
La limitation de la surface alaire en dessous de 10m2 permet de diminuer la surface mouillée mais c'est au détriment de la portance; les effets indésirables principaux ce traduisent par une augmentation de la vitesse de décrochage en lisse et l'obligation d'avoir des volets d'une grande efficacité pour respecter le critère règlementaire de la vitesse mini.
Par exemple le MCR ULC qui a une surface alaire d'à peine 8m2, est obligé d'avoir recourt à l'utilisation de volets très élaborés qui ont le défaut de modifier profondément le comportement (en mal) de la machine dans sa configuration atterrissage.
Merci encore pour tes infos qui me permettent de voir un peu plus clair sur ce bel appareil.
Jean-Michel.