Je ne résiste pas au plaisir de vous parlez du Stark AS37 construit et mis au point par mon ami Rudy Nickel. c'est un avion de construction bois marouflé, calculé à +/- 10G. Biplace côte à côte, la cabine est avancée. Le moteur, d'abord un Citroën GS de 65 CV, qui délivre une puissance insuffisante, sera remplacé par un Porche 2L de 100 CV est placé derrière l'équipage, dans le fuselage. Il entraîne par de longues courroies crantées deux hélices tripales, portées par les ailes avants et tournant entre aile avant et aile arrière puis dans la version finale tractives en avant de l'aile avant. Il ressemble à un bimoteur, mais obtiendra son CNRA comme mono. . Les ailes sont de formule biplans de formule Nénadovitch (c'est à dire très rapprochées et à effet de fente), l'envergure est faible 6.3 m. Les deux ailes (l’arrière étant d'envergure plus faible) sont reliées par une cloison à 45° qui porte chacune un aileron, il n'y a pas de volets. L'empennage est classique, la profondeur avec un plan fixe et gouverne, la dérive idem. Le train est tricycle fixe. L'avion est lourd 400 Kg à vide 620 en charge, il est court 6.00 m et dispose de 13.6 m2 de surface portante. Avec le Porche les performances sont bonnes ; décollage et atterrissage en 150 m, vitesse max 200 km/h croisière 180 km/h. A l’intérieur c'est confortable, la visi est fantastique, ce qui me gênais c'était que l'on était dans le plan de rotation des hélices; pas rassurant de voir les bout de pales passer à 50 cm de son visage et elles sont très bruyantes. Pilotage et comportement classique sauf qu'il ne décrochait qu'en dynamique très violent, sinon il parachutait avec une Vz raisonnable, les ailerons restant pleinement efficaces dans cette phase. L'AS 37t raccrochait dès que l'on rendait la main. ses petites dimensions le rendait très vif aux commandes. Une particularité amusante, mit à piquer à la verticale, freiné par ses deux grandes hélices il se stabilisait à 250/260 km/h (ne pas insister le moteur n'aimait pas cette position).
L'AS37 sera très endommagé lors d'un décollage d'une altisurface; la roue avant percute une grosse taupinière la chape qui maintien la roue avant plie et bloque la roue, l'avion fait une culbute est se retrouve sur le dos. Rudy n'a pas de mal, mais son avion est détruit. Orly son dalmatien qui était de tous les vols refuse pendant plusieurs semaines de remonter dans un avion. Quelques années plus tard Rudy doit se résoudre à revendre l'épave à un passionné de la Baule qui le remettra en état. Il est maintenant visible au Musée Aéronautique de la Presqu'île Côte d'Amour à l’aérodrome de la Baule