Le forum des ULM, et des ELA, LSA, VLA, et de tous les autres aéronefs biplaces et monoplaces légers

PapaMike a écrit :En termes de sécurité, il aurait tout de même mieux valu construire un avion qui puisse sortir de vrille...

En vérité, quelque soit la méthode c'est qu'il sorte de vrille; et ce à même titre que les volets permettent de diminuer la vitesse de décrochage et de rallentir la vitesse à l'aterrissage.

Ce qui aurait été vraiment mieux, c'est de concevoir un appareil qui n'entre pas en vrille ...

Mais c'est effectivement pas simple et peut-être inutile en terme de décision stratégique pour un industriel de l'aviation qui certifie une performance (sortie de vrille) relative à ses appareils.

Bons vols
Luciano

Modo Diabolo:
Sujet créé à partir de la digression à partir du sujet Débat sur l'utilité des parachutes structurels en ULM

Il y en a beaucoup des avions et ULM qui n'entrent pas en vrille ???

VNE a écrit :Il y en a beaucoup des avions et ULM qui n'entrent pas en vrille ???

Ne pas entrer en vrille, je ne sais pas, mais le Coyote en sort naturellement...
C'est parfait pour un pilotaillon comme moi

Quant au Sensation, j'avoue ne même pas avoir senti une quelconque tendance à partir en vrille lors de mes essais de décrochage

Pour les autres machines, il faudra demander aux propriétaires ce qu'ils en pensent...

VNE a écrit :Il y en a beaucoup des avions et ULM qui n'entrent pas en vrille ???

Je les connais pas tous, mais je connais le Rallye, il veut pas y'aller.
En revanche les ailes du type "jodel", comme le DR400, si on tire en butée le manche àprès le buffetting, ca part franco, rarement en symétrique. Si en plus on fait la même manip bille en coin, c'est assez violent.
L'entrée de vrille, c'est manche arrière et pied à fond.
Pour voir si ca sort, on attend deux ou trois tours.. là on voit si ca sort...
AMHA

Bien sûr qu'il y a des avions qui n'entrent pas naturellement en vrille, mais ce sont souvent des appareils assez patauds.

Par son design, le concepteur peut influencer les qualités de décrochage de son appareil; un choix d'architecture et de systèmes aérodynamiques permet de réaliser une machine ne décrochant pas, et/ou en cas de décrochage, de faire en sorte que celui-ci soit et reste bien symétrique afin que l'appareil ne parte pas en vrille.

Sur une machine déterminée, par exemple, le centrage aura aussi une très grande importance; plus il est avant, moins l'appareil aura tendance à partir pas en vrille.

Bons vols,
Luciano

jplandez a écrit :Pour voir si ca sort, on attend deux ou trois tours.. là on voit si ca sort...

Il nous balance ça, tranquille, JPLandez!! On se met en vrille exprés, on attend deux ou trois tours......

Et si ça sort pas????

On pousse le manche en avant et le palonnier en sens inverse de la rotation et on attend encore jusqu'à ce qu'on sorte de vrile ou qu'on percute la planète.

Bons vols,
Luciano

Par ricochets, tout celà nous raméne à l'objet de ce sujet, à savoir, si "ça sort pas".......parachute!!

kawa1135 a écrit :

jplandez a écrit :Pour voir si ca sort, on attend deux ou trois tours.. là on voit si ca sort...

Il nous balance ça, tranquille, JPLandez!! On se met en vrille exprés, on attend deux ou trois tours......

Et si ça sort pas????

Si ca sort pas, c'est pas bon. Quand la vrille est stabilisée, ca tourne vite et ca descend fort .. En gros tu vois à quel endroit tu vas mourir ci ca sort pas..c'est comme ca.
Il ne suffit pas à mon avis que l'avion soit récupérable avec un coup pied à gauche s'il part à droite pour prouver sa capacité à sortir d'autorot.
En général ces maneuvres ne sont autorisées que sur des machines ou il il 'est pas indique "vrille volontaire interdite", en résumé les machines certifiées voltige.
Il n'en reste pas moins que c'est le seul moyen de savoir si la machine va sortir avec la maneouvre prévue au manuel de vol.
Pour ma part, je ne les pratiquées que sur des machines autorisées. Mais même àprès 6 tours, ca sort... Faut bien sur pas tenter ca à 500m.

Donc : si la machine n'est démontrée à savoir le faire, il vaut mieux ne pas essayer.

kawa1135 a écrit :Par ricochets, tout celà nous raméne à l'objet de ce sujet, à savoir, si "ça sort pas".......parachute!!

Je ne le vois pas comme ca.
Toutes les gamelles que j'ai vues qui se sont mal terminées, ce sont des entrées en autorot en dernier virage à faible altitude. En un tour ou deux l'avion est par terre, soit quelques secondes.
Reste a savoir quand il faut décider de tirer la poignée rouge.. De toutes facons ca risque d'être trop bas.

jplandez a écrit :

kawa1135 a écrit :Par ricochets, tout celà nous raméne à l'objet de ce sujet, à savoir, si "ça sort pas".......parachute!!

Je ne le vois pas comme ca.
Toutes les gamelles que j'ai vues qui se sont mal terminées, ce sont des entrées en autorot en dernier virage à faible altitude. En un tour ou deux l'avion est par terre, soit quelques secondes.
Reste a savoir quand il faut décider de tirer la poignée rouge.. De toutes facons ca risque d'être trop bas.

C'est bien pour ça que mes instructeurs répètaient sans cesse : " Attention, le dernier virage tue... TA BILLE, BORDEL ! ".
Tout vol dissymétrique à faible vitesse est dangereux, tout particulièrement le vol dérapé (bille à droite en virage à gauche) : pour un rien, c'est le tonneau déclenché très violent et très rapide, qui est IMMANQUABLEMENT MORTEL près du sol, parce que pratiquement irrattrapable.



Admin pour les modos : Titre de ce message mis comme celui du sujet. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire pareil avec les autres.

En effet, ne jamais laisser la bille partir à l'extérieur d'un virage près du sol !

PapaMike a écrit :En effet, ne jamais laisser la bille partir à l'extérieur d'un virage près du sol !

Je dirais même plus, comme les Dupont : ni à l'intérieur, sauf a vouloir faire une glissade volontaire, et dans ce cas faut pas oublier de pousser le manche. Sinon ca risque de partir de l'autre côté encore plus violemment.

Ceci nous ramène au danger inhérent aux glissades que j'évoquais dans un autre post.


Bons vols,
Luciano

Ah la vrille, c'est très chouette à faire dans un avion fait pour, à 10.000 pieds(FL 195 en fouga Magister), c'est beaucoup plus angoissant à 2.500 pieds quand c'est involontaire. Quant à comment en sortir, chaque avion à sa formule magique et attention, entre des modèles différents du même appareil, les méthodes de sortie peuvent être différentes (ex: CAP 10B et CAP 10C, il y a eu un accident mortel il y a quelques mois).

Bien à vous,

Dekof