Le forum des ULM, et des ELA, LSA, VLA, et de tous les autres aéronefs biplaces et monoplaces légers

titid92 a écrit :46 ans dans le milieu aéronautique et près de 5000 heures de vol en planeur (3800) et en avion (1100) donc un wagon de pannes de courants d'air en planeur (96 vaches et 1 casse), une collision en vol en planeur et quelques pannes et incidents en avion (4 vaches sans dégats) !!

Respect....

500 vaches en Delta (vol libre) avec quelques traces aux genous parfois

4 vaches en ULM,
trois problemes d'allumage sur 2tps rotax 377 à rupteurs
et une vraie connerie de vraie panne d'essence dont la cause initiale est une mauvaise estimation de la consommation en tour de piste
Avec posés dans la pampa sans bobos dont une fois le nez dans la haie

Toujours volé avec le cône de sécurité sous les pattes et les decollo et attérro selon les critères ULM

Pourvu que ça dure...

Je remonte le post.

Les 14 qui ont répondu OUI, pouvez vous préciser les circonstances ?

Qui a vécu un arrêt moteur avec un 912 ?

Jamais eu de pannes:

350 heures avec lycoming/continental.
30 heures avec rotax 912.
10 heures avec rotax 582.

1000Trad, je partage ton angoisse.

Je cherche à mettre au point une technique (simple) qui permettrait de s'en sortir à coup sûr!
Je ne peux pas l'exposer ici car je ne l'ai pas encore validée en réel (seulement sur simulateur).
La première chose que je peux te conseiller, et là personne ne me contredira, c'est de voler avec des terrains vachables le long de ton voyage, et donc en résumé, avoir de l'altitude (altitude is your friend comme disent nos amis Américains).

Cordialement.

Effectivement, c'est ce que je fais, mais si je m'écoute je volerai à 10000ft en permanence... Et c'est pas des masses mieux puisque les champs te semblent infiniment petits, et tu ne vois pas ni la pente, ni leur état, ni les obstacles.

Je ne compte plus les pannes en paramoteur dont une avec un instructeur lors de mon emport passager. Aucune appréhension, je m'y attends!

Aucune en pendulaire, ni avec le Rotax, ni avec le 447.

Par contre, ce qui m'angoisse c'est de voler haut! A partir de 3000pieds au dessus du sol, je ne suis pas à l'aise. Alors 10000 comme 1000trad, jamais! En cas de panne moteur à cette altitude, j'ai 10 fois le temps de faire une crise de panique. Je vole en général à 1500pieds au dessus du sol, en surveillant sans cesse un terrain vachable.

Combo, c'est quoi qui te fait peur en altitude ? La hauteur ?

Au contraire on se sent vraiment au dessus du monde, c'est vraiment génial.

Rien de meilleure que l'ambiance huilée avec l'appareil trimé ou tu peux croiser les mains et les pieds, sotir les plateaux repas, ou te faire une sieste tellement ça ne bouge pas du tout dans les hautes couches à partir de 5 ou 6 mille pieds.

1000trad a écrit : Les 14 qui ont répondu OUI, pouvez vous préciser les circonstances ?

Voici les circonstances de mes 2 pannes en Nieuport.
http://www.forum-ulm-ela-lsa.net/viewto ... &start=480

http://www.forum-ulm-ela-lsa.net/viewto ... &start=585

1000trad, tu me sembles bien flippé par plein de trucs et notamment la panne moteur. En ULM, le panne moteur, c’est un peu comme la crevaison en voiture : il y a ceux à qui c’est arrivé et ceux à qui ça n’est pas encore arrivé.

Le seul moyen de surmonter cette peur est de travailler avec un instructeur qui coupe le moteur pour de vrai et va jusqu’au poser en campagne. Ou qui coupe le moteur sur l’aérodrome ou base ULM et va jusqu’au poser en campagne moteur en route, si on veut.

Donc avec une machine adaptée. On n’apprend pas la conduite auto avec un A8 ni la moto avec un R1. Idem pour l’ULM, on n’apprend pas les bases avec des suppositoires.

Mais tant que n’auras pas posé en campagne pour de vrai, autant de fois qu’il le faudra jusqu’à ce que tu sois aussi à l’aise que sur une piste prévue pour, ta peur ne disparaitra pas.

Je suis entièrement d'accord avec toi, mais avec mon engin, si le champ n'est pas suffisamment bien préparé, le posé campagne se traduira par de la casse.

Et puis perso je connais peu d'instructeurs qui ont les couilles de faire ça...

Bonjour

Je ne suis pas certain de la nécessité d'aller jusqu'au posé volontaire en campagne car il comporte un risque incontrôlable qui ne contribue en rien à l'acquisition d'expérience. (Trous et autres obstacles cachés invisibles au moment du choix du terrain).

Par contre la pratique régulière de simulations de situations d'atterrissages de fortune me semble indispensable et est de nature à créer les automatismes susceptibles de réduire les risques liés à de telles circonstances.

Bons vols
Luciano

1000trad, si tu connais « peu d’instructeurs avec des couilles », c’est que déjà tu en connais. On ne peut donc que te conseiller de te diriger vers ceux-là.

Un instructeur comme tu dis n’est pas non plus maso, ni même très riche. Il veut donc préserver son matériel et ses glaouis et ne prendra soin de te faire poser que sur des terrains qu’il aura lui-même bien repérés au préalable. Et s’il fait encore mieux, il aura l’autorisation du proprio.

C’est une chose que d’aller jusqu’à x mètres / sol pour simuler. C’en est une autre que de poser et d’aller jusqu’à l’arrêt. C’en est encore une autre que de descendre de la machine en plein champs !

Pour être franc je n'en connais aucun FI qui le fait.

En même temps j'en connais pas beaucoup.

Je suis d'accord avec ce qui est dit, entrainement et re entrainement, mais en campagne on peut pas se permettre de le faire moteur coupé, donc psychologiquement ça change beaucoup de chose!

Si tu cherches un FI qui pose dans les champs, tu ne trouveras pas, vu que les avions n’ont pas le droit de le faire.
Mais il doit bien rester quelques IULM qui enseignent l’ULM… on a la possibilité, en France, de poser son ULM « n’importe où », il serait bien dommage que cela ne s’enseigne plus…

Salut, j'ai fait le tour de pas mal d'instructeurs (ULM) dans ma région. Ceux qui ont abordé la question (à l'oral) des pannes en campagne disent ne pas couper totalement le moteur.
Par contre, les 2 avec lesquels j'ai volé mettent l'hélice au ralenti afin d'en réduire l'effet et s'habituer à chopper les plans de descente "comme" moteur coupé.
Certains même ne volent que par CAVOK, ce qui représente pour moi un autre danger, mais c'est pour illustrer la crainte de certains de prendre des "risques".