Hervé a écrit :pas moi qui décide ... ni les états .....ni ceux qui ont la philosophie ULM.
Et c'est bien là le problème!!! Qui décide alors? Le "système" (l'establishment dans la bouche de certains leaders politiques) et des technocrates qui n'ont à répondre d'aucune responsabilité envers ceux qui les payent, NOUS!!!
Le citoyen a donc parfois le devoir de dire stop!
Pas par l'anarchie ou le chaos, mais au travers d'instances représentatives. dans notre cas, la FFPLUM, FFA, AOPA...
PAs simple, pas possible en 1 semaine, ni meme un an, mais faire prendre conscience à ceux d'"en haut" que les decisions qu'ils prennent vont au delà du necessaire et du raisonnable est important. Certains s'y investissent entièrement.
Et ça peut marcher, puisque l'EASA fait doucement et discrètement marche arrière sur les contraintes qu'elle a imposé à l'aviation légère.
Le fonctionnement d'un aéroclub ne peut être complexifié au niveau de celui d'une compagnie aérienne, or c'est ce vers quoi on tendait.
Les chiffres montrent que l'accidentologie n'a pas diminué de manière significative avec la mise en place des contraintes documentaires, de suivi de navigabilité, etc.
La sécurité est pourtant l'argument de poids, celui contre lequel on ne peut aller sans passer pour un irresponsable...
L’hémorragie vers l'ULM n'a fait qu'augmenter de la part de pilotes de plus en plus las de ce carcan, et qui préfèrent mettre leur budget dans des heures de vol, plutôt que dans de la paperasse.
Et pour l'anecdote, hier j'ai fait un aller retour Compiègne Marcq en Bareuil (Bondues pour les intimes).
A l'aller façon avion, avec contact de tout le monde, transpondeur (changé 3 fois de code pour 80 nautiques, pas mal, non), juste pour tangenter la TMA de Lille et la CTR d'Albert. Je n'ai donc pas arrêté de tripoter ma radio et mon transpondeur, de causer dans le poste et de collationner des infos de trafic et des changements de code xpondeur et de fréquence...
Petite balade au hasard des hangars ouverts: Des vieux avions CDN défraichis et qui prennent la poussière au fond des hangars, et quelques très beaux ULM, prets à sortir prendre l'air, ou de retour de balade: 1 Blackshape, 1 VL3 en retour de vol derrière moi, des eurostar, fk12, et autres MCR...
Au retour, je suis passé sous les zones, donc resté en classe G, j'ai juste quitté avec Bondues, me suis mis à l’écoute des terrains de proximité quand il le fallait, mis mes yeux dehors pour surveiller le trafic, fait quelques zigs et quelques zags pour voir un château ou un mémorial militaire, et arrivé à bon port sans encombre, et sans avoir commis aucune infraction aux règles de l'air.
Certes je n'ai pas traversé la France, mais c'est plus que du local.
Ce que j'ai remarqué après "dépouillement" des traces GPS enregistrées avec ANP:
Que mes tenues de cap et d'altitude avaient été beaucoup plus rigoureuses au retour qu'à l'aller...
Mais là on est complètement sorti du sujet de base qui était, faut-il le rappeler: Où faire réparer une Filser ATR500?