En effet mais c'est l'indice RON qui compte, non ? (95 pour le SP95)
Oui et non. L'indice RON est utilisé pour les carburants terrestres, par pour les carburants aviation qui se caractérisent par l'indice MON qui est de 85 pour le SP 95. Si l'on devait nommer le SP 95 avec la dénomination aviation il devrait s'appeler l"UL 85. Pour le SP 98, ce serait l'UL 87 (indice MON 87). Inversement, si l'on devait appliquer la dénomination terrestre de l'UL 91, il devrait être appelé le SP 96 (indice RON 96).
Quant à la 100 LL, on pourrait la nommer l'AP 130 pour les autos AP pour Avec Plomb et 130 car l'indice RON de la 100 LL est 130.
Ceci dit, merci aux Corses et aux Bretons pour m'avoir appris que le SP 95 marchait très bien sur les ROTAX. Ceci prouverait que c'est bien l'indice MON qui est important et que l'indice anti-cliquetis AKI de 90 du SP 95 est suffisamment proche de l'indice conseillé de 91 pour le motoriste ROTAX pour n'avoir aucun impact sur le bon fonctionnement du moteur.
En ce qui concerne la limitation de puissance, j'aimerais bien qu'on m'explique pourquoi elle est de 100 CV pour les multiaxes biplaces et de 122 CV pour les autogires et dirigeables biplaces! D'où viennent ces valeurs? Pourquoi cette différence? N'est-ce pas du dogmatisme?
Enfin pour l'électrique, n'en déplaisent à certains, j'utilise ma voiture sur de longues distances, notamment j'ai fait l'année dernière plusieurs allers et retours Paris Milan. Il me faut 12 h porte à porte, 3 recharges comprises, repas pris pendant les recharges.
Je ferais remarquer qu'il existe également des accumulateurs pour stocker l'énergie renouvelable, qu'elle soit solaire ou éolienne qui, elle, fonctionne même la nuit lorsqu'il y a du vent.
Enfin, je rappelle qu'un moteur électrique c'est zéro entretien, potentiel quasi illimité, pas de vidange moteur, fiabilité bien plus élevée qu'un moteur à pistons et qu'une turbine, pas de pollution, pas de risque de choc thermique avec l'altitude. Il y a 2 solutions: soit on emporte des packs de batterie pour le faire fonctionner, son autonomie dépendant des batteries (voir le SIEMENS électrique sur l'EXTRA 330), soit on le fait marcher par des panneaux solaires sur les surfaces comme sur le SUNSEEKER DUO ou le Solar Impulse.
En tous les cas, le coût à l'heure de vol, hors investissement et hors GV, est proche de 0 euro. Cela vaut peut-être le coup de se creuser les méninges, d'autant que la technologie existe maintenant et pas dans 10 ans, à condition qu'on puisse le faire dans un environnement réglementaire favorisant l'innovation et peu contraignant, ce qui n'est pas le cas en France. Et on parle d'écologie....Ne serait-ce pas du foutage de gueule?