flyer999 a écrit :sur le site evektor.cz :
Evektor SportStar RTC - the Airplane for Aeroclubs
Evektor, a long-established manufacturer of aircraft in the Czech Republic, has just delivered the first SportStars to its distributors. This aircraft, certified in accordance with EASA CS-LSA, enables pilot training without restrictions. Emmanuel Davidson, a huge fan of training aircraft, was the first to test the SportStar in flight.
Qu'est ce que tu ne comprends pas là dedans.
Comme beaucoup de LSA, cet appareil est disponible en classe ULM (en particulier à destination de marchés comme la France, la Belgique....), en classe LSA (en particulier vers les pays anglo-saxons) et en version VLA pour les clubs qui désirent utiliser l'appareil pour de l'école, par exemple.
Les versions ULM et VLA sont pratiquement identiques aux impératifs techniques près, imposés par la norme ASTM.
C'est d'ailleurs précisé dans la publicité que tu mets, toi même, en lien (dans la limite, bien entendu des normes CS-LSA et ASTM, notamment la masse maxi portée à 600 kgs)
"""""""The SportStar RTC isn´t that much different from ULM or LSA versions. A few differences are, however, significantly noticeable. With a MTOW of 600 kg""""""
Le même appareil existe aussi sous la norme CS-VLA, certifiée FAR-VLA. Cette version est la seule immatriculable en France sous CDN (F-Hxxx).
Si l'utilisateur a choisi la version ULM, l'appareil sortira d'usine sans contrôles normalisés (peut être même sans aucun contrôle du tout car rien n'oblige un constructeur dans ce sens, autant au plan qualité que vis à vis de l'utilisation)
Si l'utilisateur choisit la version LSA (ça serait ridicule en France mais rien ne l'interdit) et que cet utilisateur est français ou décide d'immatriculer son appareil en France, alors, il sera placé sous laissez-passer provisoire et immatriculé F-Wxxx
Par rapport à la version ULM, il aura la certitude que cet appareil a été fabriqué par des ateliers agréés EASA avec certains impératifs techniques en matière d'équipements, de sécurité, matériaux... et que son appareil a fait l'objet d'un certains nombres de contrôles en sortie d'usine, avant livraison.
Si il choisit la version VLA, elle aura les même garanties que pour le LSA mais, administrativement, elle sera alors classée, sous CS-23 retreinte à la CS-VLA, avec donc une certification complète, enregistrée comme un avion de classe "N" et donc immatriculé F-Hxxx (en d'autres temps elle aurait pu être immatriculé F-Bxxx ou F-Gxxx).
Cette version est la seule à permettre, en France, l'écolage et à posséder l'ensemble des prérogatives du VFR de jour.
Il faut bien comprendre qu'il n'existe aucune différence de fond entre ces 3 versions.
Pour le sujet, l'école en question peut parfaitement (au niveau écolage), remplacé l'ULM par un LSA. Bien sûr, elle ne le peut pas administrativement et légalement parlant !
Pour un constructeur, rien n'empêche de certifier un LSA en VLA si il l'équipe conformément à la CS-VLA puisque, par exemple, la limite de masse ne sera pas atteinte pour la classe VLA (600kgs < 750 kgs)....
Par contre :
- L'inverse n'est pas (forcément) vrai. Un DA20, par exemple, ne peut pas exister en version LSA
- Ce n'est pas vrai non plus de la version ULM vers un LSA ou un VLA car celle-ci ne remplit pas les critères de construction, de sécurité et de contrôles.
Au niveau GMP, quelque que soit la version, le moteur n'est pas obligatoirement certifié. Si le constructeur utilise un Rotax 912, il pourra par exemple utiliser un 912UL sur l'ULM et le LSA et un 912ULS sur la version VLA. Le moteur doit simplement être homologué (vert en Belgique, bleu en France) sur la version VLA.
Par contre, si il veut prétendre à entreprendre certains vols ou types de vol ... mais aussi accéder à certaines assurances ... il faudra qu'il équipe le VLA d'un GMP certifié conforme à CS-22 (comme le DA20, toujours en exemple)