Navigation traditionnelle et instruments de route

[Nynjazen]

Bonjour,

Nouveau pilote. En matière d'outils traditionnels pour des nav traditionnelles* avec des instruments traditionnels est ce que les outils suivants sont des outils de base utiles en ULM pour tracer sa route, calculer sa dérive etc ?

- 1/ Règle Jean Cras
- 2/ Règle vectorielle de calcul de dérive jusqu'à 150 km/h ou celle de 150 à au delà ?
- 3/ Règle carrée
- 4/ autres

Bref qu'utilisez vous le plus efficacement régulièrement pour préparer vos vols sachant que je dispose moi aussi de Navi sur mon PC depuis peu et qui suffit peut être (donc sans instruments manuels de préparation sur cartes) et que je vais installer dès que possible sur tablette en vol sous Androïd quand on pourra. En somme est ce qu'il faut reléguer la préparation classique avec crayon gomme et rapporteur aux oubliettes ?

* Parallèlement au GPS non primaire naturellement

Merci - Nynjazen

[Girino]

On peut faire le parallèle avec la navigation maritime.
Les marins ont fait la transition en quelques années; les aviateurs ont besoin de quelques décénies

[swiftlightpas]

Règle de Cras ou analogue ça suffit amplement en ulm vu les vitesses moyennes réduites et les distances modérées + une montre pour calculer sa vitesse/sol moyenne...quand à "calculer la dérive", quand tu auras un peu volé tu verras toi même que les calculs ne valent rien car les conditions sont le plus souvent trop instables et la dérive corrigée au pif selon la dérive constatée en vol par rapport aux repères au sol...

[dekof01]

Personnellement, j'utilise une latte, un rapporteur aviation et un bon crayon gras de couleur vive.

Même si je fais un fiche de navigation sur laquelle j'indique toutes les routes, les caps et les temps, je suis un adepte du tout à la carte. J'y indique dans une petite fenêtre parallèle à la route, le cap (calculé en fonction du système "facteur de base"), le temps pour la branche, le temps total depuis le départ ,l'altitude à laquelle j'ai décidé d'évoluer et le carburant restant en fin de branche. J'indique également sur la carte, le vent au moyen d'une flèche représentant la direction et cette flèche barrée d'autants de trais que de dizaines de km/h de vent. Sur le parcours , je fais une barre toutes les 3 minutes et note le temps, j'entoure les points remarquables au moyen d'un crayon d'une autre couleur avec si nécessaire une indication temps. J'ajoute encore d'autres infos telles que moment de changer de fréquence, moment d'appeler un organe de contrôle aérien, le tout, sans corrompre, ni le parcours, ni les aérodromes de diversions prévus.

Bien à toi,

Dekof01

[étoile filante]

Pour la préparation des navs j'utilise la Règle vectorielle de dérive vent et je la prends toujours en vol.
Voir démonstration sur le site http://ulmvienne.com/
Les outils de navigation (vente en ligne) qui y sont présentés sont très pratiques aussi.

[Luciano]

En ce qui me concerne j'utilise un logiciel de navigation qui me donne toutes ces infos et m^me plus.
A chacun sa tasse de thé, selon son goût et ses envies.

Luciano

[PapaMike]

...quand tu auras un peu volé tu verras toi même que les calculs ne valent rien car les conditions sont le plus souvent trop instables et la dérive corrigée au pif selon la dérive constatée en vol par rapport aux repères au sol...

+1

[louulm]

Pour ma part j'ai un GPS et la carte OACI pour les zone et les fréquences et j'ai une carte Michelin pour pouvoir bien suivre tout les détails du vol, les petits villages, les routes et autre détails, et comme ça pas de possibilité de se perdre même avec une grande dérive et surtout une bonne préparation à la maison, Mais après c’est chacun son style !!!!!

[Nynjazen]

Pour la préparation des navs j'utilise la Règle vectorielle de dérive vent ...

Bonjour,
Merci à chacun. Ma vitesse de croisière économique étant 150, je suppose qu'il faut que je prenne la Règle vectorielle dite High Speed à partir de 150 km/h et non la Low Speed jusqu'à 150 km/h. Ta confirmation bienvenue...
Merci - Nynjazen

[dekof01]

Ma vitesse de croisière économique étant 150, je suppose qu'il faut que je prenne la Règle vectorielle dite High Speed à partir de 150 km/h et non la Low Speed jusqu'à 150 km/h. Ta confirmation bienvenue...
Merci - Nynjazen[/quote]


Avec vent nul, 150 km/h==> 2min par tracé de 1cm sur carte 1/500.000 (OACI)

Bien à toi,

Dekof

[étoile filante]

Nynjazen, si ton appareil va plus vite que ce qui est indiqué sur la règle (200 kt/h et jusqu'à 50 kt de vent sur le modèle "air high speed" ou 180 km/h et 25 kt de vent sur l'autre), la méthode est la même : tu divises par 2 toutes les vitesses (kt/h et vitesse du vent ou km/h et vitesse du vent) mais tu ne divises pas la lecture de dérive.
C'est tout simple.
Tu as d'ailleurs 2 exemples donnés sur le mode d'emploi si tu l'as.

[étoile filante]

louulm , tu nous dis : "j'ai une carte Michelin pour pouvoir bien suivre tout les détails du vol, les petits villages, les routes et autre détails..."

J'ai remarqué qu'un collègue pilotait avec ça récemment. Il faut que je lui en reparle. Cette idée me parait intéressante. Je vais l'essayer en traçant ma route magnétique dessus. Sans délaisser bien-sûr la carte OACI. Mais sur cette dernière, même la 1/250000, ne figurent pas certains détails,tous les villages,..

[louulm]

Bonjour étoile filante. Moi je vole en local avec une Michelin au 1/1250000 de ma région le Berry dessus j'ai tracé la CTR de Châteauroux et autre zone RTBA . et j'adore me faire un petit vol en suivant une rivière une route et autre en suivant sur ma carte. Bien sur quand je voyage (pas souvent il est vrai) je chope sur internet la carte qui suit ma route à une échelle un peut moins détaillé et ça permet de suivre ça route par rapport au carrefour autoroutier rivière pont et autre, il y a beaucoup plus de détail que la carte OACI ou ce qui est le plus visible c'est les zones réglementées.

[étoile filante]

Oui effectivement, les zones réglementées, avec plus de précisions au dos de la carte, mais aussi les hauteurs de survol (les points jaunes : 1700 ft, les agglomérations + étendues en jaune : 3300ft, les oranges : 5000ft, ...), les activités aériennes, tous les espaces aériens avec leur plancher, leur plafond, leur fréquence, les secteurs d'information de vol (SIV) et leur fréquence (utile pour les contacter en cas de besoin), les points de report obligatoire ou sur demande indispensables à connaître pour collationner les clairances et les suivre (tu les as aussi sur les cartes Vac Approche à vue).
Il y a aussi l'emplacement des moyens radio (NDB, VDR, VOR-DME) pour ceux qui sont équipés, les méridiens, les latitudes (pour calculer les distances si ça te plait de faire ainsi : sur un grand cercle, 1' d'angle = 1NM, entre le 45° et le 44° = 60 NM mais depuis mon brevet théorique je ne m'en suis plus servi, j'utilise la règle vectorielle avec sur la tranche droite l'échelle 500000 et à gauche l'échelle 1000000 ).

Donc les cartes OACI sont indispensables mais le vrai plaisir de suivre une rivière, de savoir le nom de tous les patelins... et de connaître la région sur le bout des doigts, ça, c'est grâce à la carte Michelin !

[étoile filante]

Et quand tu survoles une zone montagneuse (Alpes, Vercors, Massif central, ...), prends une carte IGN au 60000 ou autre et tu sauras que tu es à hauteur du Grand Vémont ou du Pic Blanc ou du Col de ...
Personnellement, j'aime beaucoup savoir.
Mais là, c'est encore bien mieux si c'est le rôle du copilote/passager de lire les cartes.