Tentative du RSA "d'encadrer" la construction ULM.

[rolair]

N'avez vous pas de forum au RSA, pour laver votre linge sale en famille?
Et, si vous nous laissiez voler entre ULMISTES?

Sauf que si le RSA d'aujourd'hui arrive à imposer, si j'ai compris, l'encadrement de la construction d'ULM et le contrôle avant cession, cela vous concerne en priorité, d'autant que pourrait se pointer un contrôle de renouvellement de la carte d'identification ou d'un nouveau certificat...
Le RSA d'aujourd'hui a malheureusement saisi l'opportunité du contrôle et renouvellement des CNRA (CNSK...) et cela est très risqué voir incompatible avec la défense de la construction amateur et des CNRA (et CNSK...) face à l'administration. Il faut savoir choisir... (c'est comme la politique et les affaires...)

Par ailleurs, les biens pensants et les professionnels poussent bien fort pour passer à 600kg et avec tout le reste... et là il y a aussi de l'argent à gagner et... à dépenser pour les ULMistes !

Alors

[beaujeu]

J'étais inscrit au RSA du temps que je faisais de l'avion en CNRA parce que c'était le moyen le plus libre et le plus économique de voler au moteur. Je soutenais ainsi le plus possible de liberté au travers du RSA.

Puis on a inventé l'ULM, mais ce n'est pas une invention du RSA qui n'a pas créé spontanément une catégorie plus libre que celle qu'il gérait. Quoi d'étonnant ?

Jugeant l'ULM suffisant pour moi, j'ai laissé là mon TT et mon inscription au RSA pour cotiser désormais à la FFPLUM, et construire un appareil que j'ai dessiné.

Il n'y a rien là-dedans d'hostile au RSA, pas plus qu'au TT ni au PPL. Je pense cependant fermement qu'il ne faut pas mélanger les genres et les vocations de chaque organisme. L'ULM fut une grosse liberté supplémentaire, et sa gestion revient bien évidemment à ceux qui en sont les créateurs, c'est-à-dire les ulmistes. Actions communes, oui, mais pas gestion commune.

[beaujeu]

Par contre toutes les factures ont été épluchées en détail par l'inspecteur qui n'aurait pas laissé passer un approvisionnement douteux.

Je suis fort en désaccord avec cela.
J'ai entamé autrefois un CNRA, et je me souviens très bien que pour les matériaux le formulaire à signer disait seulement qu'ils étaient appropriés à leur usage.
Autrement dit, il n'était nullement exigé qu'ils fussent agréés, certifiés, ni rien de ce genre. C'était à moi à les choisir convenablement et à signer que je l'avais fait. Et comment en outre innover dans les méthodes de construction si tout est défini à l'avance ?

[irondaile]

J'ai entamé autrefois un CNRA, et je me souviens très bien que pour les matériaux le formulaire à signer disait seulement qu'ils étaient appropriés à leur usage.
Autrement dit, il n'était nullement exigé qu'ils fussent agréés, certifiés, ni rien de ce genre. C'était à moi à les choisir convenablement et à signer que je l'avais fait. Et comment en outre innover dans les méthodes de construction si tout est défini à l'avance ?

Ais je écrit quelque chose de ce genre ?
J'ai rempli et signé le même formulaire.

L'inspecteur a vérifié les factures, en particulier l'origine du CP (provenance Charles), c'était du bouleau GLII. Aurait il accepté du CP d’ameublement? Je ne suis pas en mesure de répondre.
Les métaux provenaient de chez Weber Métaux...rien de certifié donc.

[PATAPLUME]

Pour vous faire part de mon constat personnel, la grande majorité des constructeurs amateurs des ULM Pataplume et Pataplume 2 sont adhérents à la FFPLUM mais pas au RSA. La raison vient très probablement du fait que ces constructeurs étaient avant tout des pilotes ULM se reconnaissant d'avantage dans la fédération FFPLUM, Laquelle défend cette catégorie d'aéronef depuis de nombreuses années, pendant que le RSA défendait principalement les avions CNRA et CNRAC.
En tant que concepteur de ces ULM de construction amateur, nous avons toujours donné des conseils techniques (dans la mesures de nos moyens) aux constructeurs qui nous ont fait confiance, quelque soit leur fédération d'origine.
J'apprécie, en tant que constructeur ou restaurateur d'avion CNRA ou CDNR, l'initiative récente du RSA au sujet du RSA-NAV. Ce service d'inspection bénévole est une heureuse alternative à l'OSAC, et atténue une situation de monopole.
Par contre, je ne vois vraiment pas l'opportunité d'un contrôle obligatoire par le RSA NAV avant la session d'un ULM de construction amateur, plus que pour celle d'un ULM artisanal ancien ou d'un paramoteur !!!
Il peut être compréhensible qu'un futur acquéreur souhaite avoir un avis technique d'expert avant d'acheter un ULM de construction amateur, mais cela doit rester une démarche personnelle non obligatoire, dans l'esprit ULM.
Le succès de l'ULM défini par la réglementation actuelle vient principalement de son coté déclaratif et libertaire; et les pilotes ULM peuvent y perdre gros si la réglementation évolue (600 kg maxi, visite de contrôle...).

[beaujeu]

Le contrôle technique automobile ne portait au début que sur les cessions.