vol en JU52

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serge5694
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vol en JU52

Message par serge5694 »

Bonjour à tous

Il y a quelques années je suis allé dans la résidence secondaire d’un couple de suisse allemand pour établir un devis pour la taille d’olivier. Après le tour du terrain on discute un moment et on embraye je ne sait pour quelle raison sur l’aviation. Le monsieur environ 20ans de plus que moi m’annonce qu’il est pilote dans un très bon français. Je lui fais par de mon expérience, fier de moi. Il m’explique qu’il vient d’être licencier pour cause de faillite de suisse air. La première chose qui me viens a l’esprit est : combien d’heures de vol ? Il me répond que le nombre n’a pas beaucoup d’importance et que 1000 H de DC10 vaux pas plus qu’une heure de mirage F1 ou de meteor. Excusé du peu Peter est un ancien pilote de chasse Suisse devenu pilote de ligne, voltigeur avec sont 2B et maintenant pilote sur JU52, également prés selectionnneur pour l’armé.
On vol souvent ensemble et quand il pilote mon Ulm (en place droite) j’ai l’impression d’être dans un autre appareil sans le pousser dans ces limites il m’a montrer d’autre façon de voler, il ne regarde jamais ou presque les pendules, tout est dans le ressenti, c’est l’appareil qui donne les limites et elle sont bien plus loin que je ne le pensai.
L’année dernière en juillet il m’invite avec mon fils aîné de 17 ans en suisse pour un vol en JU52 à Dübendorf. Une association possède plusieurs de ces trimoteurs des années trente et les exploite pour des vols commerciaux, le personnel est bénévole et les avions doivent répondre aux normes en vigueur.
Nous voila sur le tarmac au petit matin, couverture nuageuse de cumulus bien blanc avec quelques trouées. Le samedi c’est vol de découverte d’une heure deux avion feront des rotations, 8 chacun avec une pose à midi. Je suis du premier vol Simon attendra sont tour devant un café. J’embarque avec les 17 passagers une hôtesse et les deux pilotes, le copie est allemand et en formation sur cet appareil. Privilège je rentre dans le cockpit avec eux, un strapontin ce plie entre les siège pilote mais Peter me conseil de rester debout pour mieux voir.
Les moteurs en étoile de 600cv démarrent successivement avec panache de fumé blanche comme il se doit, le bruit en cabine est assez fort et les casques sont bien venus, idem pour les pax.
Les 3 moteurs nous arrache difficilement (comparé a nos machine) a la piste, le taux de monté est faible voir très faible, Peter explique pas mal de chose à sont élève et me traduis quelques passages. On approche de la couche ils discutes toujours sans ce soucier des nuages (nous somme dans une zone et tous les vols sont connu, on est en Suisse). Ca y est on n’est dans le blanc laiteux, ils ne jettent même pas un regard du coté de l’horizon et continu a étudier le manuel de vol, moi je regarde l’horizon artificiel il ne déviera pas d’un cheveux pendant les quelques dizaine de seconde qu’a duré la percé. Pour eux on est resté en vol a vue et puis l’avion était réglé donc aucun soucis.
Nous voila sous le grand bleu les alpes sont magnifique on s’approche des pente pour profiter des thermiques, comme en planeur, derrière les passagers ont collé leurs appareil photo aux larges fenêtres et moi comme un imbécile j’ai oublié le mien et même pas un téléphone portable pour quelques clichés.
Dès notre arrivé dans les montagnes la couche a presque totalement disparue et les lacs au fonds des vallées nous renvoient le soleil comme des miroirs. C’est grandiose un des plus beau vol de ma vie avec le mont blanc dans mon appareil, mais la on ce retrouve dans les années trente. L’hôtesse me tape sur l’épaule, je dois laissé la place pour que chaque pax puisse venir dans le poste de pilotage, ils ont payer environ 150€ pour ce vol avec réservation au moins un an en avance tellement il y a de demande. A l’arrière c’est confortable a par le bruit la visi est parfaite et l’hôtesse me donne des détails sur les zones survolées.
Retour sur terre le ciel c’est éclaircie et quelques troués nous accueillent atterrissage parfait. Peter m’explique qu’il laisse roulé car les freins pneumatique chauffe vite et comme la roulette n’est pas conjugué il les préserve pour le roulage.
C’est déjà fini je voudrais déjà repartir mais Simon prend ma place dans cette autre époque.
Nous passerons la journée à Zurich retour en milieu d’après midi à Dübendorf pour visiter le magnifique mussé d’aviation en attendant le retour de Peter.
Le soir des images plein la tête nous trouvons sans problème le sommeil.
Je conseil à tous cet expérience, c’est magique.
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