Proprio ULM ou location avion ?

[mileuh]

Hello à tous,

Dites, je me pose quand même une question (même si ça a du être 100 fois débattu je n'en trouve pas trace sur le forum...) :

Si deviez choisir entre être proprio d'un ULM, et membre d'un aéroclub et louer votre avion, que choisiriez-vous ?
Parce que, quand j'y pense, être propriétaire de son ULM, même si infiniment moins cher qu'être propriétaire d'un avion certifié, est-il si intéressant par rapport à location d'un avion "à l'usage" dans un aéroclub ?
Parce que pour ma machine, j'ai fait un petit tableau d'amortissement pour évaluer à combien je sortais l'heure de vol, et avec environ 50 heures de vol par an, j'arrive tout compris avec assurance casse à environ 100 euros. C'est presque cher pour une machine dont on va avoir à assumer tous les tracas, par rapport à un avion j'entends. Et l'avion, il vole plus vite, on peut emporter le plein et les bagages, et puis surtout t'arrive sur le tarmac, tu tournes la clé et volez jeunesse. Alors que l'ULM ça vole moins vite, ça bouge plus dans la turbul, on est limité en masse, et dans l'ensemble je trouve ça plus fin à piloter qu'un avion...

Donc oui, finalement, j'aurais peut-être du faire ce calcul avant

[ICARE1951]

Oui, avoir un ULM à soi, ça coûte cher...
Mais, quel plaisir d'avoir son propre appareil, de pouvoir le prendre quand on veut et pour la durée que l'on veut...
Quel tranquillité de ne pas avoir à penser à l'atterrissage dur qui a peut être été fait le vol précèdent sans que rien ne soit dit...
Tout se paye!

[jplandez]

Hello à tous,
Dites, je me pose quand même une question (même si ça a du être 100 fois débattu je n'en trouve pas trace sur le forum...) :

C'est une question d'argent, et de motivation.
Certains maintiennent leur licence avion, planeur aussi, tout en volant aussi en ULM.
Mais ça coûte des sous, il faut voler un minimum en avion (et planeur si on en fait) pour conserver la licence.

[Claude Nowak]

Hello à tous,

Dites, je me pose quand même une question (même si ça a du être 100 fois débattu je n'en trouve pas trace sur le forum...) :

Si deviez choisir entre être proprio d'un ULM, et membre d'un aéroclub et louer votre avion, que choisiriez-vous ?
Parce que, quand j'y pense, être propriétaire de son ULM, même si infiniment moins cher qu'être propriétaire d'un avion certifié, est-il si intéressant par rapport à location d'un avion "à l'usage" dans un aéroclub ?
Parce que pour ma machine, j'ai fait un petit tableau d'amortissement pour évaluer à combien je sortais l'heure de vol, et avec environ 50 heures de vol par an, j'arrive tout compris avec assurance casse à environ 100 euros. C'est presque cher pour une machine dont on va avoir à assumer tous les tracas, par rapport à un avion j'entends. Et l'avion, il vole plus vite, on peut emporter le plein et les bagages, et puis surtout t'arrive sur le tarmac, tu tournes la clé et volez jeunesse. Alors que l'ULM ça vole moins vite, ça bouge plus dans la turbul, on est limité en masse, et dans l'ensemble je trouve ça plus fin à piloter qu'un avion...

Donc oui, finalement, j'aurais peut-être du faire ce calcul avant

Tu peux aussi être propriétaire d un avion CNRA, moins cher qu un Ulm performant, mais beaucoup moins onéreux.

[jplandez]

Ne pas oublier, qu'en avion, tu ne peux décoller et atterrir que de/ou un aérodrome OACI. les plates forme ULM, pas possible.
En ULM tu peux aller sur les deux (si autorisé par la VAC).

[jeromef]

Mon expérience personnelle:
Pilote de planeur, j'avais passé le brevet ULM depuis plusieurs années, mais n'avais plus pratiqué. Je voulais reprendre cette activité pour compléter le vol à voile, (pour lequel le jours favorables ne sont pas très nombreux )
Je mes suis donc inscrit dans un grand club de la région parisienne qui proposait l'ULM à un tarif horaire raisonnable avec l'ambition de me faire relâcher pour faire quelques heures par an.
Résultat: au bout d'un an, je n'avais fait que 5 séances de vol, puisqu’il fallait à la fois: l'appareil disponible, la meteo volable, l'instructeur disponible et le terrain ouvert . En plus, entre la mise en route et le décollage, souvent 20mn d'attente et de roulage!
Résultat, j'ai acheté une machine pas très moderne, mais sympa, basée sur une plate forme privée. Je me suis fait facilement relacher sur ma propre machine par un instructeur (puisque je pouvais faire 5 tours de piste en 1/2h) et depuis je vole avec plaisir et souvent puisque je peux le décider 20mn avant

[bebe44]

Depuis mon brevet en l'an ... lointain, j'ai volé prioritairement sur un petit monoplace de notre construction puis sur un second en CDN que nous avons acheté à deux, ensuite sur un troisième multiplace de notre seconde construction ... etc.
Les machines de club sont la solution pour ceux qui n'auraient pas la passion de la machine en plus de celle du vol.
Dans les clubs, il peut y avoir plusieurs type d'appareils et cela permet de changer, un propriétaire sera très au point sur sa machine ... etc
Quand on a une machine à soi, on ne compte pas l'investissement, au demeurant en fonction de ses capacités financières, on vole plutôt sans compter.
Un appareil bien entretenu peut se revendre facilement.
Le point le plus sensible pourrait être la place de hangar sur le terrain le plus proche et à un coût acceptable.
Chacun voit, pour moi ça a été la propriété parce que j'ai eu la chance de pouvoir le faire.

[jplandez]

Pour ma part, que ce soit en planeur ou en avion, je n'ai jamais eu de problème pour voler en club quand je voulais.
Pas toujours la machine souhaitée, certes, ca dépend à quelle heure on arrive. Bien sur, si on veut faire comme à l'auto école, de X heure à Y heure, ca marche pas.
En avion non plus, pas de problème pour avoir un avion pour partir 1 semaine, suffit de s'y prendre un peu à l'avance. (à droite, c'est un WA52)

[Lino]

Dans un club c'est nettement plus difficile de se faire un Week-end en amoureux avec sa promise : question de disponibilité de l'appareil. Certains exigent un nombre d'heure de vol minimal par jour et l'obligation que les nuitées se fassent dans un hangar. Alors partir une ou deux semaines c'est impossible en club. Les appareils sont attendus pour faire de l'instruction avant tout pour rentabiliser la structure. Mobilisé un appareil même si ce n'est pas interdit c'est l'occasion de s'attirer des inimitiés !

50H c'est peu pour être propriétaire mais la piste de la copropriété à 3 ou 4 est envisageable avec une bonne entente.

La location privée de "longue durée" peut être une solution aussi à plusieurs, par exemple Finesse Max propose des contrats de location à l'année sur des machines haut de gamme. C'est cette solution que des amis ont retenue et ils me font profiter de leur Dynamic WT9 (Efis, PA et train rentrant) à des prix plus avantageux qu'en club pour mon budget de 20H/an.

[Titi78]

Salut,
Je souhaite intervenir sur ce post car franchement je ne comprends pas cette notion "d'amortissement" et/ou de "rentabilité" lorsqu'on parle d'ULM, sauf à dire qu'on est professionnel et qu'à ce titre on en tire ses revenus.
La pratique de l'ULM c'est d'abord du plaisir et la passion du vol et c'est bien connu, quant on aime on ne compte pas.
Donc si tu a à l'esprit une notion de "rentabilité" et/ou "d'amortissement", ne pense même pas à devenir propriétaire de ton appareil, ou alors passe au paramoteur qui demande beaucoup moins d'investissement.
Pour avoir fais la location avant d'être propriétaire, lorsque je réservais l'avion, quelques fois il n'était pas encore rentré, ou encore en écolage, ou bien t'arrive et il y a un pneu crevé, plus d'essence, l'avion plein de moucherons donc tu te tape le nettoyage avant et après avoir volé, etc, etc.......
Pour la réservation il faut s'y prendre un peu à l'avance et avec la mto qu'on a maintenant, c'est de moins en moins évident.
Et pour le louer ne serait ce qu'une journée entière = nada alors pour un week end même pas en rêve.
Si tu va quelques part, on stresse toujours par rapport au respect des horaires...
Bref, lorsque que tu es propriétaire, tu fais ce que tu veux, quant tu veux, le temps que tu veux et à peu près où tu a envie mais ça coûte un peu de pognon et ce n'est pas "amortissable".
Tu a de l'ULM pas cher (paramoteur, weedhopper, etc...) et puis y'a des rolls genre VL3 à + de 100.000 € mais il y a des 3 axes au milieu, avec des budgets "raisonnables" et avec lesquels tu prendra ton pieds : perso cela fera 24 ans ce printemps que je vol et à chaque fois c'est le top

[mileuh]

Ne pas oublier, qu'en avion, tu ne peux décoller et atterrir que de/ou un aérodrome OACI. les plates forme ULM, pas possible.
En ULM tu peux aller sur les deux (si autorisé par la VAC).

Ah oui il y a ça aussi - La contrepartie c'est que les ULM sont parfois, au mieux, tolérés sur certaines plateformes, avec PPR 3 mois avant, pas le week-end ni jours fériés ni en période de pleine lune ni les années bissextiles, et pas de baskets c'est soirée privée.
La Corse par exemple, à part Propriano on a accès à quels terrains ?

[mileuh]

Salut,
Je souhaite intervenir sur ce post car franchement je ne comprends pas cette notion "d'amortissement" et/ou de "rentabilité" lorsqu'on parle d'ULM, sauf à dire qu'on est professionnel et qu'à ce titre on en tire ses revenus.
La pratique de l'ULM c'est d'abord du plaisir et la passion du vol et c'est bien connu, quant on aime on ne compte pas.
Donc si tu a à l'esprit une notion de "rentabilité" et/ou "d'amortissement", ne pense même pas à devenir propriétaire de ton appareil, ou alors passe au paramoteur qui demande beaucoup moins d'investissement.
Pour avoir fais la location avant d'être propriétaire, lorsque je réservais l'avion, quelques fois il n'était pas encore rentré, ou encore en écolage, ou bien t'arrive et il y a un pneu crevé, plus d'essence, l'avion plein de moucherons donc tu te tape le nettoyage avant et après avoir volé, etc, etc.......
Pour la réservation il faut s'y prendre un peu à l'avance et avec la mto qu'on a maintenant, c'est de moins en moins évident.
Et pour le louer ne serait ce qu'une journée entière = nada alors pour un week end même pas en rêve.
Si tu va quelques part, on stresse toujours par rapport au respect des horaires...
Bref, lorsque que tu es propriétaire, tu fais ce que tu veux, quant tu veux, le temps que tu veux et à peu près où tu a envie mais ça coûte un peu de pognon et ce n'est pas "amortissable".
Tu a de l'ULM pas cher (paramoteur, weedhopper, etc...) et puis y'a des rolls genre VL3 à + de 100.000 € mais il y a des 3 axes au milieu, avec des budgets "raisonnables" et avec lesquels tu prendra ton pieds : perso cela fera 24 ans ce printemps que je vol et à chaque fois c'est le top

Je suis d’accord avec ta remarque, je me suis longtemps dit que pour ne pas se prendre la tête, mieux valait ne pas trop calculer. Surtout que pour calculer un amortissement, on prend un nombre d’heures arbitraire (en l’occurrence 1000 heures) pour faire le calcul. On prend une valeur résiduelle qui correspond à la valeur de revente estimée, et ça te sort un prix à l’heure de vol, évolutif suivant qu’on vole peu ou beaucoup. On se rend compte que plus on vole, plus le prix de l’heure baisse.

Mais ça permet de se rendre compte du prix des choses. Pour moi je me disais « chouette, avoir sa machine c’est le prix de l’essence, un peu d’entretien, et hop, imbattable ». Mais le fait est que tu as immobilisé un capital de 30.000 euros derrière, qui ne fait que baisser avec le temps et l’usure.
En location, on n’a pas ce souci : c’est un peu plus cher mais la machine est toujours nickel, révisée, et surtout il n’y a pas de capital immobilisé.

En gros, c’est toujours la même histoire : si on peut se permettre de perdre ou immobiliser ce capital, et qu’on vole beaucoup, aucune hésitation, la propriété est le moins coûteux. Sinon, en location on supprime le surcoût lié à un appareil qui vole peu, mais on rajoute des contraintes comme la disponibilité.

Pour le paramoteur, j’en fais déjà Ainsi que du parapente, ces sensations sont les plus pures : on a cette impression de planer comme un oiseau, cette sensation de glisse au contact de la masse d’air, qu’on n’a pas du tout en avion. Mais pour aller d’un point A à un point B, y a pas photo. Le paramoteur c’est 60km/h au mieux, et en hiver merci bien…

[Gabinger]

Bonjour, je trouve la question intéressante, mais il faudrait préciser ulm 3 axes, ces réflexions ne concernent pas les autres catégories.
Personnellement je pense que le facteur de décision est de savoir si on est intéressé par l'aspect entretien et mécanique de l'ULM, ou si on veut juste voler.
Dans le deuxième cas effectivement avec un bon aeroclub à proximité il peut être rentable de louer.
Personnellement j'aime la mécanique, l'entretien et la modification d'un ULM fait partie de mon plaisir.

Gabriel.

[Bernard-WT9]

Le coût horaire d'un avion ou ULM en location dans un Aeroclub associatif par rapport au coût de revient du meme avion ou ULM en pleine propriété ne peut pas être tres différent.
Si on prend la peine de vraiment tout compter la seule différence est le montant des frais généraux de l'aeroclub qui sont amortis sur un grand nombre d'heures de vol et donc doivent représenter 5% max du coût horaire.
Par contre il faut provisionner la maintenance, les potentiels ( meme en ULM si on est sérieux) et l'amortissement du capital immobilisé.
Sauf à voler plus de 100 heures par an (et encore) ne rêvons pas la location reste attractive.
Par contre la propriété c'est la liberté de faire ce que l'on veut quand on veut et ça se paye.... en plus il faut disposer du capital.
Bien évidement ceci ne concerne que les aéroclubs associatifs, les entreprises commerciales sont soumises à des contraintes différentes.

[Titi78]

Oui c'est vrai, Gabinger a raison, j'avais oublié de préciser que lorsqu'on est propriétaire il ne vaut mieux ne pas avoir 2 mains gauches sinon on y laisse vite toutes ses économies.
Perso j'ai une formation de mécanicien auto acquise en 1977 donc pas trop de problèmes pour faire l'entretien de mon avion.