Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Ici, on peut parler de tous les sujets aéronautiques qui ne trouvent pas de rubrique adaptée. C'est le "fourre tout". Chacun peut publier ses messages ici si il ne sait pas où les placer.
Sur simple demande, l'ouverture de nouveaux forums et sous-forums peut être étudiée.
Règles du forum

Si votre sujet consiste en une recherche d'informations, formulez un titre sous le mode interrogatif.
Ceci est un lien cliquable :
Donnez des titres compréhensibles et précis à vos sujets !
Si votre titre laisse croire que vous allez donner des informations alors que vous en demandez, votre sujet sera supprimé.
Les modifications de titres (et de textes) se font avec "EDITER" qui se trouve pendant un certain temps en haut à droite de vos messages.
Avatar de l’utilisateur
Marc B
Messages : 3344
Inscription : 06 juil. 2011, 23:10
Localisation : Belgique - Baisy-Thy (EBBY)

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par Marc B »

D185509 a écrit : Le simple fait d'arriver à l'anglaise donne le temps de mesurer et gérer tout ça.
+1
Marc
Avatar de l’utilisateur
jlsanto
Messages : 1105
Inscription : 14 juil. 2011, 21:36
Localisation : Corse, Ghisonaccia Alzitone LFKG

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par jlsanto »

Bonjour
Je n'ai jamais observé de variation telle du QNH entre mon point de départ et mon point d'arrivée que cela occasionne des différences en centaine de pieds.
Le seul réel point d'attention pour moi est d'éviter de débouler dans la hauteur du tour de piste en gênant les autres. Il faut être assez haut pour ne pas les gener et assez bas pour voir la manche à air et l'état du terrain. Et la question se pose principalement sur un terrain partagé avion et ulm. Question : vous faites le tour de piste à la hauteur avion ou ulm ? Lointain ou rapproché ?
Pour moi cela reste du vol à vue et de l'adaptation.
Déjà que je me fais déjà suffisamment chambrer avec mes pratiques d'avionneux par mes petits camarades ulmistes !
Bons vols
JlSanto
TT de 1995 converti PPL - ULM 3 axes - Heureux propriétaire du Pioneer 200 Palme d'Or et constructeur du Kiebitz 434
Basé à LFKG dans mon île, La Corse.
Avatar de l’utilisateur
piper84
Messages : 298
Inscription : 19 mai 2013, 13:30
Localisation : Rhône Alpes, Drôme, LFHD PIERRELATTE

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par piper84 »

Selon que j'utilise à l'arrivée une piste ULM ou avion, j'utilise la hauteur de tour de piste inscrit sur la VAC pour cette piste.
Par contre, il me semble que la notion de 500ft au dessus du terrain pour faire une verticale avant intégration a été remplacée par "au dessus du tour de piste le plus haut"
AIRLONY SKYLANE, Pierrelatte LFHD (26)
Avatar de l’utilisateur
plgrange
Messages : 193
Inscription : 13 oct. 2015, 15:20
Localisation : Paris
Contact :

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par plgrange »

jlsanto a écrit :Bonjour
Je n'ai jamais observé de variation telle du QNH entre mon point de départ et mon point d'arrivée que cela occasionne des différences en centaine de pieds.
Le seul réel point d'attention pour moi est d'éviter de débouler dans la hauteur du tour de piste en gênant les autres. Il faut être assez haut pour ne pas les gener et assez bas pour voir la manche à air et l'état du terrain...
JlSanto
Je crains n'avoir pas suffisamment de "bouteille" pour apprécier correctement au jugé une hauteur de tour de piste...

Et le delta entre deux aérodromes même proches peut vite atteindre plus d'une centaine de ft.

Exemple en RP (qui m'a fait prendre conscience du pb) Persan (95) ou j'ai été formé, et Chavenay (78) où je suis basé.

Persan est à 160 ft (TDP ULM : 800) et Chavenay : 450 ft (TDP : 1300 ft)

Si tu ne corriges pas le QNH départ Persan en arrivant à Chavenay, tu fais ta verticale terrain (1500 ft ) dans le tour de piste... :oops:

Heureusement le contrôle (efficace et sympathique) veille ;)

Et Pour reprendre mon exemple de départ (Avallon, 750 ft) en partant de Persan, on arrive à une différence de 600 ft, ce qui commence à être "sensible"...
Avatar de l’utilisateur
Marc B
Messages : 3344
Inscription : 06 juil. 2011, 23:10
Localisation : Belgique - Baisy-Thy (EBBY)

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par Marc B »

jlsanto a écrit :Bonjour
Je n'ai jamais observé de variation telle du QNH entre mon point de départ et mon point d'arrivée que cela occasionne des différences en centaine de pieds.
Le seul réel point d'attention pour moi est d'éviter de débouler dans la hauteur du tour de piste en gênant les autres. Il faut être assez haut pour ne pas les gener et assez bas pour voir la manche à air et l'état du terrain. Et la question se pose principalement sur un terrain partagé avion et ulm. Question : vous faites le tour de piste à la hauteur avion ou ulm ? Lointain ou rapproché ?
Pour moi cela reste du vol à vue et de l'adaptation.
Déjà que je me fais déjà suffisamment chambrer avec mes pratiques d'avionneux par mes petits camarades ulmistes !
Bons vols
JlSanto
Pour moi c'est assez simple. S'il n'y a qu'une seule piste et pas de circuits séparés, c'est pour tout le monde la même chose (circuit avion, n'en déplaise aux ulmistes )
S'il y a des circuits clairement séparés (VAC), on suit les circuits annoncés.
Le circuit avion ne devrait être pris que si on ne gène pas les autres. Prolonger la vent arrière à 90 ou 100 km/h avec un bi-turbo juste derrière, ça ne va pas lui plaire. Donc, on y va que si on peut suivre le rythme et qu'on a des raisons d'être là :o

Différence de QNH, si tu voles long, ça peut être vraiment différent

@+
Marc
Avatar de l’utilisateur
jlsanto
Messages : 1105
Inscription : 14 juil. 2011, 21:36
Localisation : Corse, Ghisonaccia Alzitone LFKG

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par jlsanto »

plgrange a écrit :
Et le delta entre deux aérodromes même proches peut vite atteindre plus d'une centaine de ft.

Exemple en RP (qui m'a fait prendre conscience du pb) Persan (95) ou j'ai été formé, et Chavenay (78) où je suis basé.

Persan est à 160 ft (TDP ULM : 800) et Chavenay : 450 ft (TDP : 1300 ft)

Si tu ne corriges pas le QNH départ Persan en arrivant à Chavenay, tu fais ta verticale terrain (1500 ft ) dans le tour de piste... :oops:
Que je comprenne bien : on parle du QNH ou du QFE ?
Parce que, effectivement, quand je pars de Ghisonaccia hier au QNH donné par Solenzara de 1016 hPA je suis au QFE de 170 pieds à Ghiso et quand j'arrive à Corté le QFE est de 1132 pieds.
Mais je ne touche pas à mon QNH qui est le même sur toute la Corse.
Ce matin le QNH à Paris est à 1021, celui de Ghiso à 1016. En imaginant que j'ai l'autonomie pour faire Paris - Ghiso sans toucher au QNH, je vais arriver à Ghiso calé au 1021 de Paris soit 1021 - 1016 = 5 hPA soit une erreur de 5 x 28 pieds : 140 pieds.
Cela doit représenter ma fluctuation entre le début de la vent arrière et la fin de la vent arrière ;)
Ou alors je n'ai rien compris (depuis 1995 :o )

Bons vols
JLSanto
TT de 1995 converti PPL - ULM 3 axes - Heureux propriétaire du Pioneer 200 Palme d'Or et constructeur du Kiebitz 434
Basé à LFKG dans mon île, La Corse.
wove
Messages : 178
Inscription : 17 août 2012, 03:40

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par wove »

j'en suis convaincu, dans les fils de la discussion, il semble y avoir parfois des malentendus entre QFE et QNH !
Avatar de l’utilisateur
Luciano
Messages : 3253
Inscription : 06 sept. 2011, 21:17
Localisation : Bruxelles et Gap

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par Luciano »

Tout ceci me semble une discussion bien compliquée pour pas grand chose !

Pour ma part, aussitôt en vol, je me cale sur le QNH régional que je reçois à la radio; c'est peut-être une approximation, mais l'avantage c'est que tous ceux qui font pareil vont voler avec le même calage altimétrique rendant possible la connaissance de l'espacement vertical entre appareils s'exprimant à la radio.

Cela suppose d'avoir une radio et d'écouter les FIR et/ou autres services donnant cette info et ses dernières mises à jours.
Si l'on n'est pas fainéant de la radio, on peut même demander l'infos locale dont disposent souvent les divers services d'info et ou de contrôle de vol.

Mais je crois comprendre que la question posée est plutôt relative à la hauteur de circuit et ses dérivées; donc, relative à la connaissance du QFE.
Dans ce cas, l'indication sur la carte VAC doit être simplement corrigée de la différence entre QNH (que vous connaissez par l'une des méthodes ci-dessus) et 1013. C'est une approximation, mais largement suffisante pour s'intégrer à vue sur un terrain, qu'il soit à 50km ou à 1000km de votre point de départ.


Bons vols,
Luciano
Ne soyons pas l'homme d'un seul livre !
Avatar de l’utilisateur
jlsanto
Messages : 1105
Inscription : 14 juil. 2011, 21:36
Localisation : Corse, Ghisonaccia Alzitone LFKG

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par jlsanto »

+1
Et compte tenu de l'erreur inhérente à mon altimètre mécanique et à celui de l'EFIS, je cale au sol au départ l'altitude terrain qui me donne le QNH local "corrigé".
Là où je peux comprendre que la question se pose c'est par exemple après avoir volé en niveau 1013.25 pendant la traversée maritime j'ai besoin de recaler le QNH local pour aller me poser à Cuers. Et là le SIV me le donne en général très aimablement :)
Bons vols
JLSanto
TT de 1995 converti PPL - ULM 3 axes - Heureux propriétaire du Pioneer 200 Palme d'Or et constructeur du Kiebitz 434
Basé à LFKG dans mon île, La Corse.
Avatar de l’utilisateur
plgrange
Messages : 193
Inscription : 13 oct. 2015, 15:20
Localisation : Paris
Contact :

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par plgrange »

A 20mn près, la distance Chavenay/Avallon est comparable à Solenzara/Cuers (sans doute bp moins beau...) et, effectivement, une approximation de 150 ft me semblait "sensible".
Je retiens de ne pas trop me faire de noeud dans le cerveau et de vérifier mes paramètres via un appel au SIV + coup d'oeil au GPS
Avatar de l’utilisateur
Luciano
Messages : 3253
Inscription : 06 sept. 2011, 21:17
Localisation : Bruxelles et Gap

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par Luciano »

plgrange a écrit :Je retiens de ne pas trop me faire de noeud dans le cerveau et de vérifier mes paramètres via un appel au SIV + coup d'oeil au GPS
Tu n'as nullement besoin de faire intervenir ton GPS dans tout cela.

Seules, dans l'ordre, l'info de la carte VAC, une écoute radio du SIV et la lecture de l'altimètre suffisent. (et tout ça tu peux le faire dix minutes avant d'arriver en vue du terrain, de façon à ne pas te créer de stress de dernière minute)

Bons vols,
Luciano

NB: bien entendu ceci n'est pas toujours valable pour des terrains de haute montagne; mais je ne crois pas que ce soit là l'objet de tes préoccupations immédiates. ;)
Ne soyons pas l'homme d'un seul livre !
Avatar de l’utilisateur
popele3
Messages : 906
Inscription : 29 mai 2010, 16:08

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par popele3 »

Au fur et à mesure, tu vas acquérir le coup d'œil te permettant non pas de connaître précisément ta hauteur, mais de savoir si elle est suffisante et surtout si c'est la bonne et celle qu'il te faut pour ta manœuvre.
En première approximation, tu peux utiliser la jauge parachutiste:
- Quand tu vois les vaches comme des fourmis, tout va bien.
- Quand tu vois les vaches comme des vaches, il est temps d'ouvrir.
- Quand tu vois les fourmis comme des vaches, il te reste trois secondes pour apprendre à voler.
;)
"Le drame de notre temps, c'est que la bêtise se soit mise à tenter de penser." Jean Cocteau
La vie est une MST dont l'issue est fatale à 100%
Avatar de l’utilisateur
jlsanto
Messages : 1105
Inscription : 14 juil. 2011, 21:36
Localisation : Corse, Ghisonaccia Alzitone LFKG

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par jlsanto »

Luciano a écrit : Seules, dans l'ordre, l'info de la carte VAC, une écoute radio du SIV et la lecture de l'altimètre suffisent. (et tout ça tu peux le faire dix minutes avant d'arriver en vue du terrain, de façon à ne pas te créer de stress de dernière minute)
Pour le dire autrement :

- l'info de la carte VAC pour connaitre la hauteur du tour de piste et donc en règle général 1.000 pieds plus bas l'altitude de la piste correspondant au QFE du terrain
- l'écoute du SIV pour avoir le QNH local permettant le bon calage de l'altimètre
- la lecture de l'altimètre pour rejoindre la hauteur du tour de piste et à l'issue le QFE quand les roues touchent la piste.

Le GPS c'est juste pour vérifier que l'on est au dessus du bon terrain (c'est du vécu :oops: )

Bons vols
JLSanto
TT de 1995 converti PPL - ULM 3 axes - Heureux propriétaire du Pioneer 200 Palme d'Or et constructeur du Kiebitz 434
Basé à LFKG dans mon île, La Corse.
ch@ntel
Messages : 371
Inscription : 21 janv. 2016, 20:10
Localisation : Angers

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par ch@ntel »

plgrange a écrit : Je crains n'avoir pas suffisamment de "bouteille" pour apprécier correctement au jugé une hauteur de tour de piste...

Et le delta entre deux aérodromes même proches peut vite atteindre plus d'une centaine de ft.

Exemple en RP (qui m'a fait prendre conscience du pb) Persan (95) ou j'ai été formé, et Chavenay (78) où je suis basé.

Persan est à 160 ft (TDP ULM : 800) et Chavenay : 450 ft (TDP : 1300 ft)

Si tu ne corriges pas le QNH départ Persan en arrivant à Chavenay, tu fais ta verticale terrain (1500 ft ) dans le tour de piste... :oops:

Heureusement le contrôle (efficace et sympathique) veille ;)

Et Pour reprendre mon exemple de départ (Avallon, 750 ft) en partant de Persan, on arrive à une différence de 600 ft, ce qui commence à être "sensible"...
Pour faire simple :

Le QNH étant la pression atmosphérique de ton terrain ramenée au niveau de la mer, l'altimètre réglé au QNH affiche l'altitude du terrain par rapport au niveau de la mer, c'est la valeur qui est indiquée après "ALT AD" sur les VAC,

Le QFE étant la pression atmosphérique sur ton terrain, celle que l'on peut mesurer directement avec un baromètre, l'altimètre affiche alors 0.

Donc si tu décolles de Persan au QNH (par exemple 1020), tu va faire tes tours de piste à 800 ft QNH 1020, (c'est à dire à 650 ft QFE, en arrondissant)

Puis tu pars vers Chavenay, tu es toujours sur le même QNH qu'au départ (1020), et si tu n'as pas pu avoir d'information sur une variation du QNH (SIV, autre avion, etc...) et bien tu fais ton arrivée 500 ft au dessus des 1300 ft du tour de piste (soit 1800 ft QNH) puis ton tour de piste à Chavenay à 1300 ft QNH 1020 (soit 850 ft QFE).

Et sauf à être passé en régime dépressionnaire en venant d'un anticyclone ou le contraire, comme le dis JLsanto, tu auras peut-être une légère variation, mais pas de quoi casser trois pattes à un canard.

En espérant avoir pu t'aider.
Mieux vaut être en bas avec l'envie d'être en haut que le contraire...
Avatar de l’utilisateur
Marc B
Messages : 3344
Inscription : 06 juil. 2011, 23:10
Localisation : Belgique - Baisy-Thy (EBBY)

Re: Comment s’assurer du QNH à l'arrivée sur un aérodrome non contrôlé

Message par Marc B »

Pour info, les amis, Baisy-Thy - Copenhague aujourd'hui (vol classique de 3 heures pour nous): différence de pression atmosphérique : 14 mmHg. 1020 en Belgique, 1006 au Danemark
420 ft de différence si on ne règle rien! Ceci est un exemple fréquent.
Ça vaut la peine de se recaler régulièrement durant tout le vol si on n'est pas en FL. Vous ne pensez pas?
La traversée de la Hollande, c'est 1000 à 1200 ft max si on ne veut pas emplafonner la classe A d'Amsterdam. Des jours comme aujourd'hui, ça demande d'être précis ;)
Un jour, une charmante opératrice m'a gentiment et spontanément donné le QNH régional près d'Amsterdam sans autre commentaire alors que je ne lui avais rien demandé.
Après recalage, je me suis rendu compte que j'emplafonnais la TMA de 60 ft depuis 10 à 15 minutes.
Je l'ai remerciée et elle m'a souhaité bon vol et que tout était rentré dans l'ordre à présent. Psychologie tout en subtilité de sa part, chapeau Madame.

@+
Marc
Répondre

Revenir à « DISCUSSIONS GENERALES : FOURRE-TOUT et Sujets aéronautiques INCLASSABLES »