Dans mon club, strictement ULM, il y a plus de cent appareils, 15 moniteurs (instructeurs à la belge) et 5 mécanos à temps plein. Ce sont probablement ces grosses structures qui survivront.Daniel C a écrit : Qu'en sera-t-il pour les clubs strictement ULM ? J'en connais quelques uns dans ma région avec un ou 2 appareils. Leur survie pourrait être très aléatoire.
Certains aéroclubs avion étoffent leur offre avec des ULM, c'est probablement une bonne solution. Ils ont le hangar, les instructeurs (avion et ULM), l’expérience et un réservoir de vieux pilotes
Concernant les "vieux pilotes", là je suis beaucoup plus inquiet. On sent bien la pression des vieux PPL qui désirent faire une OPA sur l'ULM afin d'offrir un futur aux PPL en mal de médical. Ce n'est pas pour rien qu'ils militent tant pour le maintien des règles actuelles en France. Nos pistes font (presque) toutes moins de 300 mètres. Ces vieux pilotes sont parfaitement incapables de venir s'y poser. Alors, venir dire que c'est juste une formalité pour eux que de passer leur équivalence est un leurre, il leur faut généralement plus de temps à être lâchés sur nos terrains que les novices. Tous nos moniteurs, s'accordent sur ce point et bon nombre d'entre eux sont également pilotes d'avion et donc, ce n'est pas une querelle de clocher.
Et on fera quoi dans 10 ou 15 ans quand tous ces vieux, qui auront tout phagocyté, auront disparu après avoir cassé l'image dynamique de l'ULM?
L'idée même de cette dérive ne me plaît vraiment pas. Il faut venir à l'ULM parce qu'on a envie de faire de l'ULM et non par nécessité !!!
Vouloir passer à l'ULM, c'est vouloir construire un nouveau projet différent, quelle qu'en soit la raison et non simplement faire de l'avion avec une licence d'avionnette (pour faire dans le péjoratif à l'extrême)
Mes deux cents
Marc