La difficulté de "savoir renoncer"

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jplandez
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par jplandez »

EchoVictor a écrit : Pas besoin d'un appareil de voltige pour faire des autorotations, j'en ai fait en avion (rf-6, cap10) en planeur (SNC34, PW6, Ask13, DG505, K21, et je dois en oublier.
Sauf que, parmi ce que tu cites, ce sont des appareils certifiés voltige (cap 10, ASK13, ASK21), donc autorisés vrille. Pour d'autres c'est clairement interdit.
Se mettre en autorotation en IMC, j'apelle ca du suicide. De toutes facons, lors de la perte de contrôle, ca finira comme ca, et ceux à qui c'est arrivé ne sont pas sur le forum pour raconter leur aventure.
Quand a dire que le VSV, c'est facile, je suis pas d'accord. D'abord il faut arriver à faire abstraction de ses sensations et faire confiance aux instruments, ça demande des heures. Ensuite, il ne suffit pas de maintenir l'assiette, car il y a d'autres instruments à regarder : l'altimètre, le vario, la bille, le directionnel, si on veut au moins faire un virage propre.
En ce qui me concerne, il m'a fallu quelques heures avant de ne plus faire de la "mayonnaise".
De plus, si on a pas une pratique régulière, ca se perd très vite.

Nota : je ne sais pas comment on fait du VSV avec un ULM, vu qu'il ne sont pas autorisés autrement qu'en VFR (la casquette, c'est utile, mais pas représentatif du vol dans la couche)
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EchoVictor
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par EchoVictor »

jplandez a écrit :
EchoVictor a écrit : Pas besoin d'un appareil de voltige pour faire des autorotations, j'en ai fait en avion (rf-6, cap10) en planeur (SNC34, PW6, Ask13, DG505, K21, et je dois en oublier.
Sauf que, parmi ce que tu cites, ce sont des appareils certifiés voltige (cap 10, ASK13, ASK21), donc autorisés vrille. Pour d'autres c'est clairement interdit.
Faux: Le K13 n'est pas autorisé voltige (voir le manuel de vol ici: https://www.aapca.net/IMG/pdf/Manuel_de_vol_Ask_13.pdf), ni le SNC34 (4 figures autorisées), ni le PW6 (5 figures autorisées) et l'autorotation n'est pas qu'une figure de voltige, tout comme le décrochage.

Nos élèves, avant d'être lâchés, apprennent à sortir d'autorotation, c'est le B-A-BA.

En avion c'est pareil, de nombreux avions sont autorisés vrille, sans être en catégorie "A"
Pour cela, il faut qu'ils aient démontré lors de la certification, qu'ils puissent sortir en moins d'un tour et demi, après avoir fait 6 tours.

Eric
Je suis fascine par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre....Et les avions aussi.... (JCvD)
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jplandez
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par jplandez »

EchoVictor a écrit : Faux: Le K13 n'est pas autorisé voltige (voir le manuel de vol ici: https://www.aapca.net/IMG/pdf/Manuel_de_vol_Ask_13.pdf), ni le SNC34 (4 figures autorisées), ni le PW6 (5 figures autorisées) et l'autorotation n'est pas qu'une figure de voltige, tout comme le décrochage.
Mea culpa, je me suis mal exprimé.
Le K13 est bien autorisé "vrille", mais, il vrai, seulement avec instructeur (j'en suis resté à 6 tours).
Il reste que de nombreux aéronefs portent dans le manuel de vol la mention "vrille volontaire interdite".
Ce que voulais dire c'est que se mettre en autorot avec n'importe quelle machine, qui plus est dans la couche me parait suicidaire.
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EchoVictor
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par EchoVictor »

J'ai bien précisé avec de l'eau sous la quille, c'est à dire que tu sais parfaitement qu'une fois sorti du caca tu as encore suffisamment d'altitude pour sortir de la vrille.
De toutes façons, c'est préférable à casser l'avion en emplafonnant la VNE avec dislocation en vol.
Et une vrille, ça n'a rien d'exceptionnel.

Eric
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par Concept NS »

Sur toute les machines la vrille est normalement testée par le constructeur, enfin je l'espère.
Moi je le fait sur toute mes constructions sauf le premier ou il était impossible de le mettre en vrille.
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jplandez
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par jplandez »

Chacun est libre de s'occire comme il l'entend.
Il reste qu'en instruction IFR, aucun instructeur ne m'a jamais dit ca.
D'autre part, la plupart des VFR qui se foutent en IMC, c'est que le plafond est devenu trop bas, y'a pas d'eau sous la quille, sinon, autant descendre en ligne droite, si on est capable de maîtriser la machine. Malheureusement, le fait d'avoir dépensé les sous pour installer un Dynon ou autre EFIS ne suffit pas. Il ne faut tout simplement pas se mettre en IMC, faute de quoi le fil de la vie devient ténu, et qu'en plus, c'est une infraction.
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GEMIN
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par GEMIN »

Ce n'est pas une question de gros sous, le VSV s'apprend aussi avec ronds !!! et ce n'est pas plus difficile.

Vieille rengaine, n'apprenons pas aux pilotes à entrer dans les nuages car c'est interdit, c'est vrai et aucun intérêt à y entrer, on ne voit rien , mais on y survit facilement.

Donc en France c'est interdit et on a deux fois plus de morts par heure de vol qu'au UK et pour y aller souvent (au UK) , je confirme que la météo est pire qu'en Bretagne.
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jplandez
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par jplandez »

GEMIN a écrit :, mais on y survit facilement.
C'est là ou je suis pas d'accord. On n'y survit pas si facilement, par contre on se tue très facilement. A laisser à penser le contraire, le risque est de laisser à penser que c'est anodin. Or, non, ça ne l'est pas. Il y'a de nombreux accidents VFR dus aux conditions météo mal évaluées, avec passage en IMC, qui se traduisent souvent par des morts. Eux ne sont pas là pour raconter.
coyote
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par coyote »

Le PSV (ne pas confondre avec l'ifr)n'est pas difficile .
5 h de simulateur et 5 h sur avion suffisent pour 80% de pilotes bien entrainés .Aussi n'hésitez pas à faire l'entrainement dans l'école avion la plus proche.
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GEMIN
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par GEMIN »

Je confirme, j'ai appris à faire des percées en IFR ,des arrivées avec ILS avec un avion équipé IFR et instructeur ad hoc et 2 jours de simu A320 à Toulouse.

Les pilotes IFR ne sont pas des surdoués. C'est assez facile de sortir d'un nuage en virage 10/15 ° et en montée ou descente à +-200 ft/mn.
Mais c'est comme le vélo, c'est très dur pour ceux qui n'ont jamais pratiqué ces exercices.

Alors, un conseil APPRENEZ et n' allez pas dans les nuages.
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jplandez
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par jplandez »

coyote a écrit :Le PSV (ne pas confondre avec l'ifr)n'est pas difficile .
5 h de simulateur et 5 h sur avion suffisent pour 80% de pilotes bien entrainés .Aussi n'hésitez pas à faire l'entrainement dans l'école avion la plus proche.
Je ne suis toujours pas d'accord.
Du moins en France, je ne connais pas de qualification "PSV", seulement la qualif IR (anciennement "IFR").
Je prétends que c'est difficile, sinon, on passerait une licence IFR en 5h de vol.
l'IFR (ou IR) inclut la pratique du vol en IMC, mais ce n'est pas que cela. Il ne suffit pas d'avoir fait un peu de casquette pour s'en croire "capable". De plus, sans pratique régulière, à l'inverse du vélo les réflexes se perdent très vite.
Il ne suffit pas de garder l'avion à plat, mais il faut aussi naviguer, lire tous les instruments, s'occuper des radios, des moteurs et du reste, tout cela sans stresser exagérément.
Toutefois, tu as raison, si on a s'y mettre un jour, il vaut mieux s'y être entrainé, mais ça ne suffit pas à considérer qu'on "peut y aller".
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mileuh
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par mileuh »

Perso, dans ma formation ULM, je n'ai été entraîné ni à la VSV, ni à la voltige. On gagnerait énormément à le faire (pas une formation en tant que telle en vue d'un lâcher, mais une initiation, afin d'en jauger la difficulté ou la facilité), sur avion équipé / autorisé pour.
Le VSV, on a tendance à le sous-estimer, on se dit que nos sens vont nous aider (surtout en ULM où on pilote beaucoup plus au feeling -enfin je trouve-), or ce sont justement eux qui nous trahissent.
La voltige, on aura plutôt tendance à en avoir peur, alors que ce n'est pas si compliqué. Et être au moins une fois confronté à une vrille permet de l'appréhender avec moins de stress. Enfin voltige c'est vite dit, mais juste passer en revue les figures engagées qui peuvent être provoquées involontairement.
coyote
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par coyote »

La licence pilote privé international demandait le PSV en Belgique et il y avait aussi la radio-navigation incluse.
Une fois de plus tu confonds ifr et psv : l'ifr est tres difficile ,le psv non.
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jplandez
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par jplandez »

Oui, je suis entièrement d'accord.
Faire quelques autorotations, décrochages dissymétriques,etc. , ca permet de connaitre qu'il existe des situations inusuelles et d'avoir au moins l'idée de comment s'en sortir.
Pour le PSV, oui, il faut oublier le "pilotage aux fesses" et s'habituer à piloter aux instruments. Ce n'est pas vraiment naturel.
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jplandez
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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Message par jplandez »

coyote a écrit :La licence pilote privé international demandait le PSV en Belgique et il y avait aussi la radio-navigation incluse.
Une fois de plus tu confonds ifr et psv : l'ifr est tres difficile ,le psv non.
Je ne sais toujours pas ce qu'est la qualification PSV. Ca existe peut être en Belgique, pas en France.
l'IFR ce n'est que la maîtrise du vol en conditions IMC, avec en plus la règlementation qui va avec.
Il est impossible de voler dans les nuages sans avoir la qualif IR ce qui implique un plan de vol sous contrôle.
Il faudrait donc qu'on m'explique ce qu'on entend par "PSV". Si c'est juste avoir fait quelques vols sous "casquette", ca ne permet en rien de s'autoriser a rentrer dans les nuages. (même si ca peut servir "au cas ou"). Difficile, pour moi, ne veut pas dire être surdoué, mais il faut un entrainement bien plus exigeant que le PPL, et encore plus de l'ULM.
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