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Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 25 oct. 2017, 19:12
par paparomeo
jplandez a écrit :Tout ca c'est des salades.
en VMC comme en IMC il faut piloter une trajectoire et savoir toujours ou on est et comment on est, point barre.
Bizarrement, moi les salades je les vois ailleurs...

Bien évidement, si vous avez un P.A dans votre appareil, utiliser le pour faire votre 180° !!

Si faire ça envoyait la machine au tas il y aurait déjà de nombreuses victimes ;)

Et pour info, un virage aux ailerons, sans mettre de pied donnera un virage glissé, pas un virage dérapé.
Alors partir au tas parce qu'on glisse à 15°, j'ai plus qu'un gros doute.

Et enfin, si c'est très bien d'avoir ta qualif IR, c'est un peu dommage d'inciter les autres à ne pas s'entrainer au PSV.
Le but n'étant pas de suivre bêtement une route IFR mais de faire un 180° en sécurité.
Que cela ne soit pas une qualification n'a aucune importance, ce sera une expérience de pilotage qui sera bien utile le moment venu.

Par contre même si vous êtes capable de faire quelques virages aux instruments, pensez que la stabilité d'un Ulm n'a rien à voir avec un avion plus lourd.
La pratique du pilotage au milieu de cumulus avec un avion déjà conséquent m'a surtout passée l'envie d'y retourner en avion léger, ou en Ulm.
Donc la meilleure façon est encore d'éviter d'y rentrer.

Pour cela il y a une méthode qui marche bien, c'est de se définir des minimas... et de s'y tenir !
Par exemple ne pas descendre sous une hauteur donnée, ou ne pas poursuivre si la visite horizontale diminue sous une certaine distance.

Et si malgré tout vous rentrer dans la couche, penser à mémoriser cap et altitude, avant d'entamer le 180°.

Enfin dernier "truc", si votre machine en est équipée, utilisez le, ou les compensateurs, pour qu'elle vole droit commandes libres.
Cela vous simplifiera énormément la suite ;)

Bons vols.

Patrick

Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 25 oct. 2017, 19:36
par jplandez
paparomeo a écrit : Et pour info, un virage aux ailerons, sans mettre de pied donnera un virage glissé, pas un virage dérapé.
Alors partir au tas parce qu'on glisse à 15°, j'ai plus qu'un gros doute.
Il était question d'un virage "à plat", et ça c'est "dérapé".
Vu le nombre d’âneries que je lis sur le post, si certains veulent aller dans les nuages,en pensant que leur EFIS ou leur PA tout neuf va leur sauver a coup sur la vie, eh bien, qu'ils y aillent.

PS : je n'ai jamais dit que l'entrainement au vol en conditions IMC était une mauvaise idée, au contraire, mais je persiste à dire que quelques vols ne suffisent pas pour croire pouvoir y aller sans risques.

Chacun pense ce qu'il veut.

Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 25 oct. 2017, 20:21
par paparomeo
Un virage à plat ou non, sans mettre de pied, va garder la bille à l'intérieur.
Tu es donc en glissade.
Le contraire, si tu mets trop de pied, va chasser la bille à l'extérieur, et là tu sera en dérapage, et dans une situation potentiellement dangereuse.

Bien d'accord avec toi sur le fait que ça n'est pas parce que l'on à maîtriser quelques manœuvres en PSV que l'on peut aller taquiner les nuages ;)

Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 25 oct. 2017, 20:29
par Gabinger
Et hop! Ca par en quenouille ! Une quenouille oui, mais aéronautique, certifiée stérile !

De toutes facons les reglements sont clairs pour ce que p'on peut se oermettre d'entreprendre ou pas sans visibilité en Ulm. Ca ne fait même pas débat...enfin ca ne devrait pas faire débat...

Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 25 oct. 2017, 20:44
par mileuh
Je crois que personne ici ne VEUT aller dans les nuages.
La question était surtout comment en sortir si jamais on s'y retrouve par accident, et comment mettre le plus de chances de son côté si jamais on s'y retrouve plus que quelques secondes...

Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 25 oct. 2017, 21:18
par Roudoudou
jplandez a écrit :
paparomeo a écrit : Et pour info, un virage aux ailerons, sans mettre de pied donnera un virage glissé, pas un virage dérapé.
Alors partir au tas parce qu'on glisse à 15°, j'ai plus qu'un gros doute.
Il était question d'un virage "à plat", et ça c'est "dérapé".
Vu le nombre d’âneries que je lis sur le post, si certains veulent aller dans les nuages,en pensant que leur EFIS ou leur PA tout neuf va leur sauver a coup sur la vie, eh bien, qu'ils y aillent.

PS : je n'ai jamais dit que l'entrainement au vol en conditions IMC était une mauvaise idée, au contraire, mais je persiste à dire que quelques vols ne suffisent pas pour croire pouvoir y aller sans risques.

Chacun pense ce qu'il veut.
Tu pourrais répondre à mon post, non ?

Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 26 oct. 2017, 11:25
par fulm190711
paparomeo a écrit :...
Donc la meilleure façon est encore d'éviter d'y rentrer.

Pour cela il y a une méthode qui marche bien, c'est de se définir des minimas... et de s'y tenir !
Par exemple ne pas descendre sous une hauteur donnée, ou ne pas poursuivre si la visite horizontale diminue sous une certaine distance.
c'est aussi la méthode que je pratique. Et, en nav', je progresse de terrain en terrain en m'assurant que je puisse revenir au dernier survolé. Toujours entre la couche et le sol. Avec dès le départ à l'esprit que je vais probablement m'arrêter quelque part avant destination. Sinon je vais au bistrot. Pour moi il ne faut pas que ce genre de vol soit à arrivée à lieu et horaire certain. Une forme de voyage, comme en voilier, là où la météo me portera.

Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 26 oct. 2017, 16:30
par Roudoudou
Gabinger a écrit :Et hop! Ca par en quenouille ! Une quenouille oui, mais aéronautique, certifiée stérile !

De toutes facons les reglements sont clairs pour ce que p'on peut se oermettre d'entreprendre ou pas sans visibilité en Ulm. Ca ne fait même pas débat...enfin ca ne devrait pas faire débat...
Désolé mais le débat n'est pas là, il n'y a même pas l'ombre d'un débat d'ailleurs.

La question c'est plutôt de se dire: que fais je si ca m'arrive.

Même en étant parfaitement dans les clous, que fais tu si ton ulm tombe en panne moteur au dessus d'une couche soudée qui se dessoude 10 km plus loin ?

Et puis j'ai encore en mémoire un incident au versoud. Un matin ou le plafon restait assez bas, deux instructeurs se proposent d'aller voir et m'emmène.

On décolle avec une visi horizontale excellente, on monte gentiment et tout à coup sans avertissement, on se retrouve dans le blanc complet.
Malheureusement, l'instructeur au commandes à eu le mauvais réflexe et il a tiré au lieu de pousser. Ensuite, il a pensait pourvoir traverser la couche rapidement....mais non. Pas d'horizon dans la machine. Très vite, décision de redescendre et la vallée est étroite, bref, on a revu le sol très très bas et on a tous bu un cognac au retour.

J'évite comme beaucoup de me trouver dans une situation ou je ne devrais pas me trouver mais je préfère l'envisager au cas ou, ca peut servir.....

Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 26 oct. 2017, 17:17
par jplandez
Roudoudou a écrit : que fais tu si ton ulm tombe en panne moteur au dessus d'une couche soudée qui se dessoude 10 km plus loin ?
Si la couche est accrochée,une prière.

Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 26 oct. 2017, 17:47
par mileuh
Et tu tenterais rien du tout ? Seulement une prière ?

Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 26 oct. 2017, 17:50
par D19578ANL
mileuh a écrit :Je crois que personne ici ne VEUT aller dans les nuages.
La question était surtout comment en sortir si jamais on s'y retrouve par accident, et comment mettre le plus de chances de son côté si jamais on s'y retrouve plus que quelques secondes...
Tient, on peut se trouver dans la couche par accident ?
Ce ne serait pas plutôt par connerie des fois non mais ! :lol:
De toute façon jamais personne est resté dans la couche, ça fini toujours pas retomber !
Mettre le plus de chances de son côté ? Ne pas y aller !
Une fois dedans, la méthode pour en sortir est enseignée par tout les instructeurs car elle est dans les programmes de formation. C'est un joker et comme pour tout les jokers il y a une part de chance non négligeable mais pas inépuisable.Patientez, au train ou ça y va il y aura bientôt un IR ULM! :D

Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 26 oct. 2017, 18:55
par mileuh
Par accident, par connerie, par imprudence, tout ce que tu veux. Evidemment que le mieux est de ne pas y aller... Mais bon, t'as merdé, tu t'y retrouves, tu fais quoi. C'était plutôt ça le propos.
Visiblement j'ai du avoir une formation vraiment pourrie (on n'arrête pas de me sortir ça, j'en parlerai à mon instructeur car ça doit sûrement être vrai), car on ne m'a pas enseigné non plus comment sortir de la couche. Sur avion avec un horizon oui, mais pas en ULM qui n'en est pas équipé.

Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 26 oct. 2017, 19:21
par engineman
les instructeurs dangereux,cela reviens souvent ici.
bientôt on va te dire que tu va te tuer :D
moi pareil je devrais être mort mais non même pas et je suis très comptant de mon choix d'instructeur. :lol:

Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 26 oct. 2017, 20:24
par lolo37
mileuh a écrit :Et tu tenterais rien du tout ? Seulement une prière ?
Ben tu peux tirer la poignée du parachute en espérant que celui qui l'a monté soit moins c.. que toi :lol:

Re: La difficulté de "savoir renoncer"

Publié : 26 oct. 2017, 21:05
par mileuh
Super drôle.