Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
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- Claude Nowak
- Messages : 2885
- Inscription : 15 janv. 2014, 21:11
Re: Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
Pourquoi que « pour les vacances »?
-
- Messages : 48
- Inscription : 30 oct. 2015, 00:26
Re: Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
La question "gêne t on les instructeurs" est peut être un peu polémique, comme semble le montrer les réponses et les arguments qui vont dans tous les sens .....mon expérience d'instructeur privé est celle-ci : j'ai décidé de faire de l'instruction uniquement dans les conditions qui me conviennent en tant qu'instructeur.
J'ai un appareil hydro, avec lequel je fais des baptêmes . Je considère que c'est beaucoup trop risqué de faire de l'école en hydro, donc je refuse les demandes d'instruction en expliquant ma position , et tout est clair. Si un pilote déjà breveté me demande de faire quelques heures de spécialisation hydro, je le ferai dans la mesure où le gars me semble sérieux .
J'ai un appareil hydro, avec lequel je fais des baptêmes . Je considère que c'est beaucoup trop risqué de faire de l'école en hydro, donc je refuse les demandes d'instruction en expliquant ma position , et tout est clair. Si un pilote déjà breveté me demande de faire quelques heures de spécialisation hydro, je le ferai dans la mesure où le gars me semble sérieux .
- jlsanto
- Messages : 1106
- Inscription : 14 juil. 2011, 21:36
- Localisation : Corse, Ghisonaccia Alzitone LFKG
Re: Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
Bonjour
Pour en avoir le cœur net, j'ai discuté avec plusieurs instructeurs, du paramoteur au 3 axes, en leur demandant leur ressenti.
C'est toujours intéressant d'avoir le point de vue de l'autre. Finalement il en ressort que ce qui gène les instructeurs (en tout cas ceux avec lesquels j'ai échangé) c'est à la fois pour les élèves en formation la versatilité, et pour les brevetés le sentiment de tout savoir.
Beaucoup des élèves en formation viennent "consommer" de l'ulm, considèrent que l'instructeur est à disposition, respectent peu ou pas les horaires, apprennent en diagonale le théorique, ... en un mot se comportent comme bon nombre de gens aujourd'hui, avec une éducation très "relâchée", un respect des horaires et des engagements à géométrie variable, et une inconstance assez prononcée. Bref on commence tout , on ne finit rien, tout doit arriver sans effort et c'est toujours la faute de l'autre.
Et les brevetés eux savent tout, ils n'ont pas besoin de se remettre en question, ils expliquent à l'instructeur comment faire, avec un manque d'humilité et de clairvoyance impressionnant. Je n'en rajoute pas plus, on a compris.
Voila de quoi réfléchir aussi à la vision que peuvent avoir les instructeurs de certains d'entre nous.
Je suis sur que vous avez des commentaires à ce sujet.
Bons vols
JLSanto
Pour en avoir le cœur net, j'ai discuté avec plusieurs instructeurs, du paramoteur au 3 axes, en leur demandant leur ressenti.
C'est toujours intéressant d'avoir le point de vue de l'autre. Finalement il en ressort que ce qui gène les instructeurs (en tout cas ceux avec lesquels j'ai échangé) c'est à la fois pour les élèves en formation la versatilité, et pour les brevetés le sentiment de tout savoir.
Beaucoup des élèves en formation viennent "consommer" de l'ulm, considèrent que l'instructeur est à disposition, respectent peu ou pas les horaires, apprennent en diagonale le théorique, ... en un mot se comportent comme bon nombre de gens aujourd'hui, avec une éducation très "relâchée", un respect des horaires et des engagements à géométrie variable, et une inconstance assez prononcée. Bref on commence tout , on ne finit rien, tout doit arriver sans effort et c'est toujours la faute de l'autre.
Et les brevetés eux savent tout, ils n'ont pas besoin de se remettre en question, ils expliquent à l'instructeur comment faire, avec un manque d'humilité et de clairvoyance impressionnant. Je n'en rajoute pas plus, on a compris.
Voila de quoi réfléchir aussi à la vision que peuvent avoir les instructeurs de certains d'entre nous.
Je suis sur que vous avez des commentaires à ce sujet.
Bons vols
JLSanto
TT de 1995 converti PPL - ULM 3 axes - Heureux propriétaire du Pioneer 200 Palme d'Or et constructeur du Kiebitz 434
Basé à LFKG dans mon île, La Corse.
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-
- Messages : 618
- Inscription : 03 nov. 2012, 18:14
Re: Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
Ton analyse si elle semble assez réaliste est quand même teintée de pessimisme.
C'est vrai que certains candidats au brevet sont loin du compte au départ. J'en vois qui refuse de voler avec un instructeur trop rigoureux à leurs goût et qui s'ils en ont la possibilité essayent avec un autre pour voir. Très peu de ceux là vont au bout et c'est bien comme ça. Le plus difficile c'est de faire admettre et comprendre que le dilettantisme mène à la morgue, l'objectif commerciale peut vous en empêcher alors que ce devrait être la règle.
Sans un minimum de pratique et de démo c'est mission impossible pour ceux là qui resteront à vie des éléments dangereux pour eux et pour les autres.
Heureusement il y a les autres, ceux qui ont la gnac et qui savent ce qu'ils veulent c'est alors un vrai plaisir de pratiquer avec eux et de les voir gravir les échelons quatre à quatre.
La troisième catégorie c'est celle des besogneux, pas très doués mais qui s'accroche et qui finissent par être parmi les meilleurs au final ,ne prenant pas de risques inutiles et appliquant fidèlement ce que l'on leur a enseigné.
De par la fonction d'instructeur mis à part une surveillance discrète des activités de ceux qui sont breveté (réalisable qu'en club bien structuré) on constate globalement 2 à 3 % de jobards 10 à 15% de très raisonnables et le reste au standard.
Après savoir ce qui se passe ailleurs c'est plus difficile mais globalement ce doit être quasiment ça !
Bon aller je coiffe le casque lourd pour éviter les mottes ! :lol: :arrow: :arrow: :arrow:
C'est vrai que certains candidats au brevet sont loin du compte au départ. J'en vois qui refuse de voler avec un instructeur trop rigoureux à leurs goût et qui s'ils en ont la possibilité essayent avec un autre pour voir. Très peu de ceux là vont au bout et c'est bien comme ça. Le plus difficile c'est de faire admettre et comprendre que le dilettantisme mène à la morgue, l'objectif commerciale peut vous en empêcher alors que ce devrait être la règle.
Sans un minimum de pratique et de démo c'est mission impossible pour ceux là qui resteront à vie des éléments dangereux pour eux et pour les autres.
Heureusement il y a les autres, ceux qui ont la gnac et qui savent ce qu'ils veulent c'est alors un vrai plaisir de pratiquer avec eux et de les voir gravir les échelons quatre à quatre.
La troisième catégorie c'est celle des besogneux, pas très doués mais qui s'accroche et qui finissent par être parmi les meilleurs au final ,ne prenant pas de risques inutiles et appliquant fidèlement ce que l'on leur a enseigné.
De par la fonction d'instructeur mis à part une surveillance discrète des activités de ceux qui sont breveté (réalisable qu'en club bien structuré) on constate globalement 2 à 3 % de jobards 10 à 15% de très raisonnables et le reste au standard.
Après savoir ce qui se passe ailleurs c'est plus difficile mais globalement ce doit être quasiment ça !
Bon aller je coiffe le casque lourd pour éviter les mottes ! :lol: :arrow: :arrow: :arrow:
- jean66
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Re: Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
Perso, apres moultes discutions avec des instructeurs de tous types, et des pilotes lambda aux plus "pro", les risques encourues au niveau perso plus toutes les tracasseries actuelles qui vont avec, font que j abandonne le fait de devenir instructeur et retourne au pilotage perso PLAISIR, et re proprio d'un futur MOTOPLANEUR, mon leitmotiv !, LALPHA TRAINER ET RÉSERVÉ
SINUS 912, Perpignan LFMP
Fâché avec l orthographe !
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Re: Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
la discussion est partie loin du sujet de départ
bon donc je répète : je suis breveté , proprio d'un appareil, je finis le second, et je ne sais pas tout à tel point que que consomme de la perf (surtout en vent de travers et en montagne)
mais je n'arrive pas a trouver d'instructeurs ... donc je demande faut t'il commander une machine pour en trouver un ?
telle fut ma question de départ
bon donc je répète : je suis breveté , proprio d'un appareil, je finis le second, et je ne sais pas tout à tel point que que consomme de la perf (surtout en vent de travers et en montagne)
mais je n'arrive pas a trouver d'instructeurs ... donc je demande faut t'il commander une machine pour en trouver un ?
telle fut ma question de départ
- Ramel
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- jlsanto
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Re: Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
On revient donc à la question initiale :
Pour le vol montagne tu vas là :
http://www.pnvm-ffplum.info/pnvm/
Et comme en montagne il y a du vent de travers tu apprendras les deux en même temps
Et au passage on arrête avec les histoires d'instructeurs qui vendent des machines !
Bons vols
JLSanto
Pour le vol montagne tu vas là :
http://www.pnvm-ffplum.info/pnvm/
Et comme en montagne il y a du vent de travers tu apprendras les deux en même temps
Et au passage on arrête avec les histoires d'instructeurs qui vendent des machines !
Bons vols
JLSanto
TT de 1995 converti PPL - ULM 3 axes - Heureux propriétaire du Pioneer 200 Palme d'Or et constructeur du Kiebitz 434
Basé à LFKG dans mon île, La Corse.
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- Marc B
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- Inscription : 06 juil. 2011, 23:10
- Localisation : Belgique - Baisy-Thy (EBBY)
Re: Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
+1
On vole en montagne avec des instructeurs montagnes ET qui connaissent leur appareil!
Je sais de quoi je parle.
Marc
On vole en montagne avec des instructeurs montagnes ET qui connaissent leur appareil!
Je sais de quoi je parle.
Marc
- Jodel F11
- Messages : 525
- Inscription : 28 nov. 2017, 18:07
- Localisation : Quebec
Re: Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
Bonjour
parceque c'est pas la même chose
Une fois breveté tu as les bases pour piloter. En changeant d'appareil il faut un accoutumance plus ou moins longue suivant les models avion
le vol de montagne , sur hydravion, sur ski c'est juste une annotation .
Les instructeurs volent en général sur des avions connu couvert par une assurance spécifique formation .
Pour les hydravions qui sont un cas spéciale , peu d'assurance veuille couvrir une école , il y a trés peu d'école de pilotage sur hydravion c'est un pilote licencie , qui s'achète un hydravion et se trouve un instructeur pour lui faire son annotation, aprés le pilote se débrouille.
La formation sur ski c'est plus simple le pilote a besoin de savoir taxier a terre , ce qu'il a besoin d'apprendre c'est le type de neige et les pièges sous la neige la cela prend des heures ('expèrience) , un instructeur ne peut pas passer une année a attendre les differentes conditions de neige .
La même chose pour fréquenter les champs sauvages les plages de sable , il y a pas d'école pour cela , tu suis les vieux pilotes expérimentés ,progressivement tu augmente tes limites .
André
C'est de l'instruction ou de l'accoutumance sur ton appareil que tu as besiona discussion est partie loin du sujet de départ
bon donc je répète : je suis breveté , proprio d'un appareil, je finis le second, et je ne sais pas tout à tel point que que consomme de la perf (surtout en vent de travers et en montagne)
mais je n'arrive pas a trouver d'instructeurs ... donc je demande faut t'il commander une machine pour en trouver un ?
telle fut ma question de départ
parceque c'est pas la même chose
Une fois breveté tu as les bases pour piloter. En changeant d'appareil il faut un accoutumance plus ou moins longue suivant les models avion
le vol de montagne , sur hydravion, sur ski c'est juste une annotation .
Les instructeurs volent en général sur des avions connu couvert par une assurance spécifique formation .
Pour les hydravions qui sont un cas spéciale , peu d'assurance veuille couvrir une école , il y a trés peu d'école de pilotage sur hydravion c'est un pilote licencie , qui s'achète un hydravion et se trouve un instructeur pour lui faire son annotation, aprés le pilote se débrouille.
La formation sur ski c'est plus simple le pilote a besoin de savoir taxier a terre , ce qu'il a besoin d'apprendre c'est le type de neige et les pièges sous la neige la cela prend des heures ('expèrience) , un instructeur ne peut pas passer une année a attendre les differentes conditions de neige .
La même chose pour fréquenter les champs sauvages les plages de sable , il y a pas d'école pour cela , tu suis les vieux pilotes expérimentés ,progressivement tu augmente tes limites .
André
- ICARE1951
- Messages : 1258
- Inscription : 30 janv. 2014, 14:24
Re: Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
JMI, pour l'entraînement au vent de travers, tu ne devrais pas avoir trop de difficultés à trouver un instructeur pour te perfectionner, pour ce qui est du vol en montagne, comme le dit Jodel F11 ce n'est pas si simple, c'est le fruit d'une longue expérience et de beaucoup de pratique, cependant, tu peux te rapprocher de l'AFPM (association française des pilotes de montagne), depuis deux ans nous organisons des stages "montagne" pour les pilotes ULM. Bien sûr ce n'est qu'une entrée en matière, mais, ça permet de débuter avec de bonnes bases...
Bons vols
Bons vols
ICARE
- Gérard Beaudoin
- Messages : 50
- Inscription : 17 mars 2012, 10:01
- Localisation : Chabottes (Hautes Alpes) France
- Contact :
Re: Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
Oui bien sur GAP est le meilleur pôle de formation montagne avec Paul Prudent pour les trois axes et quelques instructeurs sur base pour le pendulaire. Mais pour l'autogire en montagne ce n'est pas à GAP Tallard que tu trouveras un instructeur pour pratiquer. Je parle de pratique en montagne pas uniquement de survoljlsanto a écrit :http://www.pnvm-ffplum.info/pnvm/
Modérateur : suppression du plus gros de la citation d'un message précédent. Une petite partie de celle-ci suffit largement au bon enchaînement de la discussion.
Veuillez supprimer la partie du texte inutile lorsque vous utilisez la fonction CITER svp
- jlsanto
- Messages : 1106
- Inscription : 14 juil. 2011, 21:36
- Localisation : Corse, Ghisonaccia Alzitone LFKG
Re: Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
Bonsoir
Il y en a au moins un sur la liste des instructeurs labellisés indiqués sur le site : http://www.pnvm-ffplum.info/pnvm/docs/L ... cteurs.pdf
Patrick TAILFER . Ses coordonnées sont en ligne.
Bons vols
JLSanto
Il y en a au moins un sur la liste des instructeurs labellisés indiqués sur le site : http://www.pnvm-ffplum.info/pnvm/docs/L ... cteurs.pdf
Patrick TAILFER . Ses coordonnées sont en ligne.
Bons vols
JLSanto
TT de 1995 converti PPL - ULM 3 axes - Heureux propriétaire du Pioneer 200 Palme d'Or et constructeur du Kiebitz 434
Basé à LFKG dans mon île, La Corse.
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- jplandez
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- Inscription : 26 juil. 2011, 20:47
- Localisation : France - Provence-Alpes-Côte d'Azur
Re: Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
Il y a aussi Daniel Serres, pas en autogyre certes, mais très connu à St Auban.
- EchoVictor
- Messages : 527
- Inscription : 04 nov. 2016, 09:12
- Localisation : Tours - Le Louroux, Chatellerault
Re: Le sentiment qu'on gêne les instructeurs
Oui, surtout pour son caractère !!!
Eric
Eric
Je suis fascine par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre....Et les avions aussi.... (JCvD)