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J'ai lu une petite polémique sur la distance des volets des Jodel par rapport au sol et l'impossibilité de faire un atterrissage aile basse au vent. Qu'en est-il ?
En réalité, l'inclinaison des bouts d'ailes relevés ne le rend t-elle pas cet avion comparable aux autres avions à ailes basses ?

Mesures la distance bout de volet sortis/sol et tu auras ta réponse (quoique par fort vent l'on pose souvent sans volets ou avec juste un cran), de toutes façons avec un aile basse, poser aile au vent basse est très risqué: ce n'est déjà pas facile avec un aile haute car même là l'on risque de toucher...En tout cas en observant les avions aile basse par fort vent, je n'en ai vu aucun poser autrement qu'à plat en décrabant juste avant de toucher..

swiftlightpas a écrit :Mesures la distance bout de volet sortis/sol et tu auras ta réponse (quoique par fort vent l'on pose souvent sans volets ou avec juste un cran), de toutes façons avec un aile basse, poser aile au vent basse est très risqué: ce n'est déjà pas facile avec un aile haute car même là l'on risque de toucher...En tout cas en observant les avions aile basse par fort vent, je n'en ai vu aucun poser autrement qu'à plat en décrabant juste avant de toucher..

Dans les années 68 -70 lors de nos formation, la finale se faisait dans l'axe , donc glissé et l'on se posait sur la roue au vent , s'il était fort. Maintenant cela se fait très peu , mais sur une piste en herbe cela m'est arrivé de le faire par fort vent de travers, c'était en D112, mais cela ne pose pas de problème si on a l'avion en main.

Marrant tout ça.
j'assistais il y a quelques semaines à un curieux spectacle:
A LFAD, un bon petit vent plein travers à 15kts, un dimanche.
Et là, à sortir des hangars et s'envoyer joyeusement en l'air, Jojo, Stampe, menestrel, aero45, mousquetaire, ULM tetras, FK14 train classique pilotés par quelques "inconscients".
Pendant ce temps, les "pilotes" de l'aéroclub restaient au sol, tournant autour des 3 DR400 et du tecnam impeccablement alignés sur le parking.
Aucun des "inconscients" n'a cassé de bois; très peu de "pilotes" ont volé ce jour là.
Comme quoi, la "vérité" n'est pas toujours là où on pense.
Je crois simplement que plus on vole, et plus on est à l'aise (c'est comme dans toute chose).
Entre un pilote d'AC qui vole 12 heures par an par CAVOK, et les "avionneux" de tout poil qui ont fait de belles démo d'atterro ce jour là, qui doivent tous avoir plus de 50 heures par an sur leur monture, il y a l différence de l'expérience récente...
...et le fait qu'on est obligé de poser plus finement avec un train classique.
C'etait un festival de glissades, posés sur une patte, de dérives frétillant à chaque touché. Du beau spectacle!!!
Ce qui m'a le plus étonné, c'est que les 2 instructeurs du club n'ont pas été sollicité par les hésitants pour profiter des conditions et apprendre un peu... dommage.

@swift: on a bien compris que tu préfères les tricycles aux traine queue.
Pour l'aile, j'ai pas encore de certitude, mais je penche pour les ailes hautes te concernant.

Dans notre région également il n'est pas rare que les ULM volent alors que les avions évitent de sortir le capot du hangar...
Chapeau tout de même au pilote de FK14 train classique. Pour avoir eu un FK14 tricycle, et posséder actuellement un Coyote classique, cette machine me semble être une des plus techniques à poser par vent de travers. Finalement il suffit peut-être tout simplement d'essayer...

PapaMike a écrit :Dans notre région également il n'est pas rare que les ULM volent alors que les avions évitent de sortir le capot du hangar...
Chapeau tout de même au pilote de FK14 train classique. Pour avoir eu un FK14 tricycle, et posséder actuellement un Coyote classique, cette machine me semble être une des plus techniques à poser par vent de travers. : Finalement il suffit peut-être tout simplement d'essayer...

Absolument, mais essayer... pas tout seul : les instructeurs sont là pour rattraper les loupés, au début !
Pour avoir beaucoup d'heures sur DR220, DR221, CAP10... je n'irai pas jusqu'à dire que c'est "fastoche"... mais pas du tout insurmontable : suffit d'avoir de l'expérience, comme toujours !
L'entraînement, l'entraînement, l'entraînement, tout le secret est là

Oui etc est la que joue pour beaucoup le role de l instructeur
apprendre meme par vents assez soutenue de face de travers et non pas seulement quand la meteo est "agréable"...

gazaile100 a écrit : @swift: on a bien compris que tu préfères les tricycles aux traine queue.
Pour l'aile, j'ai pas encore de certitude, mais je penche pour les ailes hautes te concernant.

Comme je m'intéresse aux vrai ulm, ceux qui décollent, volent et posent sans se poser de question et sans se compliquer la vie, je préfère en effet les tricycles , les ailes hautes et les machines réellement ADAC, robustes, et de préférence métalliques, c'est à dire par ex. le G1, le CH701, le Yuma, et d'autres machines comparables...A noter que je vole généralement lorsque la majorité reste au sol (quand on n'a pas de machine perso, l'on a pas trop le choix surtout lorsqu'on habite très loin du terrain, alors on vole quand ça tabasse et que le vent souffle et que les autres ont les pétoches...sans vouloir me vanter, il y a des jours ou je me suis posé relativement à l'aise avec mes coucous habituels, alors que bien d'autres ont eu la peur de leur vie voir se sont plantés...Moi je ne vole pas pour me faire peur ou pour jouer aux fiers à bras mais pour le plaisir de voler, point...
Maintenant faut de tout pour faire un monde

Un appareil à train classique, quel qu’il soit , est sensible au vent traversier quant au maintien de l'axe au roulage, au décollage et bien entendu à l'atterrissage.
Un Jodel à train tricycle est excellent en vent traversier, son aile à double dièdre ne l'empêche pas de mettre l'aile basse au vent, c'est une obligation lors des posés glissés. Maintenant on décrabe ... une autre école.
Un Jodel train classique, comme le dis jojo44 qui est un jodéliste averti, par vent traversier les décollages s'effectuent sur la roue au vent, les atterros sont plus délicats, soit trois points avec aileron levé au vent ou de piste queue haute.
Il faut beaucoup voler et aussi ne pas être inactif des pieds, savoir pédaler est un gage de savoir rouler droit

En ce qui me concerne, et tous mes élèves pourront le dire, en cas de vent de travers, c'est vol dissymétrique jusqu'au seuil de piste, décraber ET Aile dans le vent avec premier touché de la roue au vent.

Bien à vous,

Dekof

On m'a enseigné de la même façon, jusqu'à même décraber à l'excès vers le côté opposé au vent ? Je n'ai jamais trop compris pourquoi ? Tu aurais une explication ou un autre bien sur !

Pour ma part cela dépend surtout de la pente de descente...

• Si je suis trop haut j'en profite pour voler en dissymétrie et donc dans la direction de la piste.
• Si ma pente est bonne, je décrabe juste avant l'arrondi.

Le plus souvent donc, c'est un mélange des deux