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Mon constat, sur un FK9 ayant deux réservoirs communicants de 30 litres chacun :
1- selon la jauge visuelle (tube latéral coté droit) il reste 30 litres (exemple)
2- ajout de 20 litres (vérifiés sur le bidon de transport)
3- la jauge indique 50 litres (+ ou -, noté JT0)
4- le lendemain la jauge indique JT0 - n litres, (n variant de 1 à 3 litres) (48 litres + ou -)

Faites-vous le même constat ?
J'ai une explication plausible, mais en avez-vous de votre coté ?

Merci.

J'ai constaté le même phénomène.
Le repos du précieux liquide pendant un certain temps (dixit Fernand...) le ferait-il perdre du volume, en complément d'un refroidissement nocturne?

Non Gazaile, je pense à autre chose;
Regarde bien le circuit carburant.

C'est le temps du transfert vers le second réservoir via la petite Durit qui a du mal à équilibrer la pression sur la fin

Spader a écrit :C'est le temps du transfert vers le second réservoir via la petite Durit qui a du mal à équilibrer la pression sur la fin

Ça c'est vrai quand le niveau d'essence est en dessous du tube d’équilibrage qui se trouve au "milieu" du réservoir.
Comme j'ai refait mes réservoirs à l'occasion du gros chantier "train", je peux le décrire avec details:

Pour le tube qui sert à l’équilibrage bas, j'ai mis des passe-cloison "maison", dont le diamètre intérieur est 6mm, au lieu des 3mm d'origine.
Au delà de 25 litres, l’équilibre entre les 2 bidons se fait par un tube de diamètre 15mm intérieur, et donc de manière quasi instantanée.
Le départ carburant se fait du réservoir gauche, par un passe-cloison diamètre intérieur 10mm, aspiré par une (ou deux) pompes Bosch.
Mon carburant est "brassé" par retour de la rampe d'injection vers le réservoir gauche, au rythme d'environ 150 litres/heure (la pompe débite à 160l/h, ma conso est de 12l/h).
Enfin, j'ai un répétiteur de niveau fait maison aussi.
Un piquage est fait sur le tube d’équilibrage bas, et pour éviter que l'essence fasse trop le yoyo dans le tube gradué, il y a un insert avec un trou de diamètre 1,5mm en entrée de jauge.
Je ne sais pas si cette description est claire...

Et pourtant, je constate toujours le même phénomène de ""baisse" du niveau entre 2 journées de vol, et je n'ai pas d'explication.
Pourtant, et c'est heureux, il n'y a pas de fuites!!!! On va dire que c'est la part des anges aviateurs

Salut, je dirais plutôt : dilatation des durits du circuit carburant, ou d'une nourrice s'il y en a une.
On gagne quoi si on a raison ?

Ramel a écrit :Salut, je dirais plutôt : dilatation des durits du circuit carburant, ou d'une nourrice s'il y en a une.
On gagne quoi si on a raison ?

...Un tour dans mon aéroplane le jour où on se rencontre dans la vraie vie.
Malheureusement, je ne crois pas que la dilatation des durites soit suffisante pour "absorber' 1 à 2 litres d'essence.
Meme en comptant large, les 4 metres de durites en diametre 8 contiennent 200cc de liquide.
faudrait qu'elles gonflent beaucoup...

Sur mon Mark 3 carbu ma cinématique est un peu plus simple ...

2 bidons de 32 litres dans le coffre avec une durit tout en bas (disons vers 7-8L) qui équilibre le tout.
Quand je fais le plein, je rempli le réservoir côté passager, il faut attendre un peu que les 2 bidons s'équilibrent, ce n'est pas un modèle de rapidité lol.
Je n'ai jamais remarqué ce phénomène d'évaporation dont vous parlez, même après plusieurs semaines sans utilisation ...

Ferme ton réservoir à clé , Jean.
Slts

Plus sérieusement , Jean et moi avons la même machine. Je vérifie toujours après chaque journée de vol le volume restant dans mes réservoirs ( histoire de savoir si je dois monter au terrain avec de l'essence au prochain vol).
Le niveau que je retrouve est toujours au litre près celui que j'avais laissé.

Slts

gazaile100 a écrit :

Ramel a écrit :Salut, je dirais plutôt : dilatation des durits du circuit carburant, ou d'une nourrice s'il y en a une.
On gagne quoi si on a raison ?

...Un tour dans mon aéroplane le jour où on se rencontre dans la vraie vie.

Dommage que mon travail ne m'amène pas plus au Nord ! Même en perdant, j'aurais tenté ma chance ! Tu vas pas au festival de Vannes à tout hasard ?

J'essayerai d'y aller, mais rien de moins sur. Je te contacte...

Pas encore évoqué plus haut, tu n'aurais pas une petite fuite quelque part dans le circuit, Jean?
Si je me souviens bien sur le MK4 la jauge descendait dans les minutes qui suivaient le remplissage pour les raisons évoquées ci-dessus: passage lent d'un bidon à l'autre (diamètre de la durite).
Sur le ELA avec réservoirs d'ailes c'est encore bien plus compliqué de savoir la quantité d'essence qu'il nous reste. A part le chrono (en espérant ne pas avoir été syphonné , pas question de faire confiance au jauges visuelles.
@+
Marc B

acrobate a écrit :Plus sérieusement , Jean et moi avons la même machine. Je vérifie toujours après chaque journée de vol le volume restant dans mes réservoirs ( histoire de savoir si je dois monter au terrain avec de l'essence au prochain vol).
Le niveau que je retrouve est toujours au litre près celui que j'avais laissé.

Slts

Idem !
Je n'ai jamais remarqué de perte de carburant

Merci pour toutes vos réponses et explications.

Je crois bien que la bonne explication est celle du transvasement un peu lent entre le réservoir/bidon droit et le gauche.

La jauge électrique (installée sur le gauche) met plus d'une dizaine de minutes à se stabiliser après avitaillement, et je n'avais jamais fait attention à cela, préoccupé par la surprise du lendemain avec une jauge tube ayant perdu plusieurs litres et une jauge électrique que je ne voyais guère bouger (2/60 = épaisseur d'aiguille).
Je n'ai jamais mis en évidence une fuite.

Je reviendrai vers vous au sujet du bouchon et des différentes jauges.