Présentation François 2 - Construction Souricette n°259
Publié : 31 déc. 2016, 18:41
Bonjour à tous,
59 ans, ingénieur, marié, grand père et bon vivant. Depuis plusieurs années, sans me mettre de pression, j'ai entrepris de construire un ULM 3 axes bois et toile dans mon sous sol, et j'y prend un réel plaisir . Ca avance doucement mais régulièrement. Je n'avais aucune expérience préalable. J'apprends tout, et quand je maitrise j'applique. Le fuselage sera bientôt terminé. Cet été, je devrais commencer les ailes. Le bazar devrait voler à peu près au moment de ma retraite.
Mon objectif, c'est aussi de pérenniser le savoir faire permettant de construire cette jolie machine, intéressante parce qu'elle n'est pas très chère (6-8000€), parce qu'elle est optimisée pour la sécurité plus que pour les performances, et parce qu'elle est considérée comme simple à construire. Pour soutenir cette idée de pérennisation, je rédige un cahier de construction ultra détaillé, présentant depuis le début chaque séance de travail dans les moindres détails. Il y a des croquis, des mesures, des résultats, les tours de main, les problèmes rencontrés, les erreurs et leurs corrections, les problèmes et les solutions que j'ai trouvé et qui sont validées par le concepteur (Michel Barry).
Un autre volet de cet effort de pérennisation, c'est le site web que je tiens à jour. Dans le même esprit que le carnet de construction, l est ultra détaillé. Il comporte beaucoup de texte et les images sont en lien. Il marche pas trop mal et semble très apprécié des gens qui, comme moi, sont débutant. Vous pouvez le consulter là:
http://fms7259.e-monsite.com/
J'espère que ca vous intéressera.
Pour ce qui est du choix de la machine, j'en avais retenu 3: un appareil à nom composé dont la deuxième partie est un nombre, le Pou et la Souricette.
J'ai immédiatement écarté la première possibilité, principalement du fait que son concepteur revendique publiquement que son appareil est le meilleur en tous points (le plus sur, le plus simple, le moins cher, le plus...le plus...le plus...). J'ai interprété ce propos comme un effarant manque de modestie et de capacité à se mettre en question. Il ne pouvait être question, à titre tout à fait personnel, d'accorder ma confiance à une personne dont la vision qu'elle a d'elle même et de sa conception est aussi rigide, exclusive et peu nuancée. Cela m'a paru assez peu scientifique. Puis, dans un second temps, ayant pris connaissance des incroyables polémiques dant le concepteur est le centre, j'ai tout simplement pris PEUR, ce qui m'a conduit à écarter définitivement cette option et, lorsqu'on me demande mon avis, à ne pas la recommander. Le choix d'une machine, c'est une liasse, un concepteur qui doit être accessible et avec qui on doit pouvoir discuter au sens scientifique du mot, un retour d'expérience venu des machines qui volent, et surtout, un contexte et une ambiance sereins pour abriter une aventure de plusieurs années... Là, ces conditions ne me semblait pas réunies.
Le Pou m'a énormément séduit. Je suis très "aviation populaire", et peut-être même presque "réac"... J'aime follement cette machine, son apparence qui semble la faire sortir d'un dessin animé... Et puis c'est un morceau d'histoire. Et puis, les hommes qui sont derrière le dessin inspirent la confiance, le respect, et l'admiration: C'est le résultat qui convainc, plus qu'une revendication aggressive et exclusive! Pourtant deux petits aspects m'ont fait reculer.
- le premier point réside dans le fait qu'il m'a semblé que les cotes d'un même modèle variaient d'une construction à l'autre. J'y ai vu un facteur un peu empirique, parce que qui valide? Sur quelle base académique et technique? J'ai l'impression, mais j'ai peut-être tort, que la validation repose sur l'expérience des ainés.
- le second point, c'est que c'est une machine deux axes, et je voulais m'engager dans une solution vraiment classique.
Il reste que j'ai, pour le Pou, une tendresse particulière qui ne se défera pas, et qui plus tard, pourrait bien m'attirer vers une seconde construction!
Finalement, la Souricette m'a séduit pas sa simplicité, son aspect un peu vintage, et son caractère tranquille. En plus, le concepteur est humainement impeccable. Accessible, indiscutable au plan académique et scientifique, c'est un véritable référent dont la solidité, une fois encore, ne s'adosse pas sur des rodomontades et des déclarations tonitruantes, mais sur une expérience théorique et pratique hors du commun, consacrée par le métier et des résultats professionnels tangibles et reconnus par tous. J'ai acquis la liasse n°259. Des précédentes, plusieurs dizaines de machines sont sorties complètes et mises en vol. Enfin, il existe une petite communauté de constructeurs dont la plupart acceptent de partager leurs savoirs. Il y a plusieurs motorisations: JPX, Rotax, Hirth, B&S Vangard, et bientôt 2CV... Voilà un fond documentaire technique des plus alléchant.
Voilà où j'en suis! Chacun est le bienvenu sur le site. Et je m'efforcerai de répondre à toutes les questions.
Bons vols à tous, et vive l'aviation populaire!
François 2
59 ans, ingénieur, marié, grand père et bon vivant. Depuis plusieurs années, sans me mettre de pression, j'ai entrepris de construire un ULM 3 axes bois et toile dans mon sous sol, et j'y prend un réel plaisir . Ca avance doucement mais régulièrement. Je n'avais aucune expérience préalable. J'apprends tout, et quand je maitrise j'applique. Le fuselage sera bientôt terminé. Cet été, je devrais commencer les ailes. Le bazar devrait voler à peu près au moment de ma retraite.
Mon objectif, c'est aussi de pérenniser le savoir faire permettant de construire cette jolie machine, intéressante parce qu'elle n'est pas très chère (6-8000€), parce qu'elle est optimisée pour la sécurité plus que pour les performances, et parce qu'elle est considérée comme simple à construire. Pour soutenir cette idée de pérennisation, je rédige un cahier de construction ultra détaillé, présentant depuis le début chaque séance de travail dans les moindres détails. Il y a des croquis, des mesures, des résultats, les tours de main, les problèmes rencontrés, les erreurs et leurs corrections, les problèmes et les solutions que j'ai trouvé et qui sont validées par le concepteur (Michel Barry).
Un autre volet de cet effort de pérennisation, c'est le site web que je tiens à jour. Dans le même esprit que le carnet de construction, l est ultra détaillé. Il comporte beaucoup de texte et les images sont en lien. Il marche pas trop mal et semble très apprécié des gens qui, comme moi, sont débutant. Vous pouvez le consulter là:
http://fms7259.e-monsite.com/
J'espère que ca vous intéressera.
Pour ce qui est du choix de la machine, j'en avais retenu 3: un appareil à nom composé dont la deuxième partie est un nombre, le Pou et la Souricette.
J'ai immédiatement écarté la première possibilité, principalement du fait que son concepteur revendique publiquement que son appareil est le meilleur en tous points (le plus sur, le plus simple, le moins cher, le plus...le plus...le plus...). J'ai interprété ce propos comme un effarant manque de modestie et de capacité à se mettre en question. Il ne pouvait être question, à titre tout à fait personnel, d'accorder ma confiance à une personne dont la vision qu'elle a d'elle même et de sa conception est aussi rigide, exclusive et peu nuancée. Cela m'a paru assez peu scientifique. Puis, dans un second temps, ayant pris connaissance des incroyables polémiques dant le concepteur est le centre, j'ai tout simplement pris PEUR, ce qui m'a conduit à écarter définitivement cette option et, lorsqu'on me demande mon avis, à ne pas la recommander. Le choix d'une machine, c'est une liasse, un concepteur qui doit être accessible et avec qui on doit pouvoir discuter au sens scientifique du mot, un retour d'expérience venu des machines qui volent, et surtout, un contexte et une ambiance sereins pour abriter une aventure de plusieurs années... Là, ces conditions ne me semblait pas réunies.
Le Pou m'a énormément séduit. Je suis très "aviation populaire", et peut-être même presque "réac"... J'aime follement cette machine, son apparence qui semble la faire sortir d'un dessin animé... Et puis c'est un morceau d'histoire. Et puis, les hommes qui sont derrière le dessin inspirent la confiance, le respect, et l'admiration: C'est le résultat qui convainc, plus qu'une revendication aggressive et exclusive! Pourtant deux petits aspects m'ont fait reculer.
- le premier point réside dans le fait qu'il m'a semblé que les cotes d'un même modèle variaient d'une construction à l'autre. J'y ai vu un facteur un peu empirique, parce que qui valide? Sur quelle base académique et technique? J'ai l'impression, mais j'ai peut-être tort, que la validation repose sur l'expérience des ainés.
- le second point, c'est que c'est une machine deux axes, et je voulais m'engager dans une solution vraiment classique.
Il reste que j'ai, pour le Pou, une tendresse particulière qui ne se défera pas, et qui plus tard, pourrait bien m'attirer vers une seconde construction!
Finalement, la Souricette m'a séduit pas sa simplicité, son aspect un peu vintage, et son caractère tranquille. En plus, le concepteur est humainement impeccable. Accessible, indiscutable au plan académique et scientifique, c'est un véritable référent dont la solidité, une fois encore, ne s'adosse pas sur des rodomontades et des déclarations tonitruantes, mais sur une expérience théorique et pratique hors du commun, consacrée par le métier et des résultats professionnels tangibles et reconnus par tous. J'ai acquis la liasse n°259. Des précédentes, plusieurs dizaines de machines sont sorties complètes et mises en vol. Enfin, il existe une petite communauté de constructeurs dont la plupart acceptent de partager leurs savoirs. Il y a plusieurs motorisations: JPX, Rotax, Hirth, B&S Vangard, et bientôt 2CV... Voilà un fond documentaire technique des plus alléchant.
Voilà où j'en suis! Chacun est le bienvenu sur le site. Et je m'efforcerai de répondre à toutes les questions.
Bons vols à tous, et vive l'aviation populaire!
François 2