Justement.
Je te conseille vivement de lire l'
Instruction du 21 février 2012, dernière en date, en ce qui concerne les ULM.
Les fameux 156 kg qui te froissent tant, ne sont qu'une
valeur forfaitaire, utilisée pour déterminer la masse maximale
de référence du type d'aéronef, présenté par le constructeur pour l'identification.
La masse (pardon, Jethro !) maximale au décollage, est toujours un
poids réel de l'aéronef au moment donné.
Et il reste
toujours sous la responsabilité du commandant de bord. Aucune législation ne lui enlèvera jamais cette responsabilité !
Quand je remorque les planeurs avec notre DR-300, je ne mets que 40 à 50 litres d'essence, alors que les réservoirs peuvent contenir 3 fois plus... C'est un sacré calcul à faire avant chaque décollage !
Tu pourrais aussi consulter les
Conditions techniques supplémentaire spécifiques à l'aptitude au remorquage de planeur par un ULM. Ce document de la DGAC précise la nature des équipements supplémentaires, spécifiques au remorquage (renforts structurels et le dispositif de largage), ce qui veut dire que l'ULM remorqueur devra nécessairement être plus lourd que sans eux.
Dans le cas d'espèce, dont on parle, un pilote de remorqueur est
obligatoirement seul à bord (comme ç'a déjà été dit plus haut). Je n'en connais que très peu qui arrivent à la barre fatidique de 156 kg...

Dans ces circonstances, je ne vois aucun obstacle, à que cet ULM pèse plus qu'une machine destinée au voyage ou à la formation. Si je devais remorquer avec, je ne serais certainement pas à au MTOW de 472,5 kg, et même pas à 450 kg.
Evidemment, tout ceci condamne la machine en question, en ce qui concerne ses capacités de voyage, mais - crois-moi - c'est le dernier des soucis des clubs de vol à voile !
Dis, Whisky, tu ne serais pas l'Australien d'origine, par hasard ?
Tu retournes, tel un boomerang, toujours au même endroit...
