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Ah bon, temps que tu n’as pas changé de référentiel un système levogire reste levogire en physique.
Et regarder ton axe par dessus ou par dessous, tu restes dans le même referentiel inertiel. (Ou galiléen si tu veux être précis)

Bon, je m’exprime mal et ces foutus délais de corrections ne permettent pas de corriger
Le couple ne change pas de sens même si on le regarde à l’envers C’est à ça que Claude fait référence je suppose

Marc, si tu places ta montre de façon à voir en même temps les aiguilles et les palles du rotor, du dessus c'est anti horaire (SIAM) du dessous c'est SAM.

Oui, j’ai bien compris mais je voyais le problème en termes de mécanique et donc de référentiel, qui lui ne change pas. Bien sûr que tu vois les choses en miroir mais ton couple, lui n’a pas changé de sens.
Je cherchais sans doute trop loin pour comprendre.
Sorry pour cette incompréhension

Pour faire simple: quand on est assis sur le siège, la pale va de droite vers la gauche.
Ç est vrai que l autogire fait peur à certaines personnes et pourtant, je l ai déjà dit, c est pour moi la plus sécuritaire qui existe. Le problème: c est tellement facile à piloter que certains auraient tendance à en faire n importe quoi et ç est de temps en temps l accident grave. Si on reste dans le domaine de vol, c est une superbe machine avec laquelle on peut se poser dans un mouchoir de poche en cas de panne moteur. Elle vole assez vite ( 140km/h en croisière), mais aussi très doucement ( a moins de 50, ça vole toujours) et ça ne décroche pas ( ça parachute)
Le bémol serait peut être sa consommation: disons dans les 18L/h

Claude, donne-nous encore quelques détails et autres vidéos et les plus réfractaires vont être curieux de faire un tour d'autogire.
Ce que je crains avec les voilures tournantes, c'est la tenue mécanique de la tête de rotor et le suivi de son état .
J'ai eu la chance de faire un vol avec un virtuose de l'autogire et je pense en refaire un autre, surtout que dans notre secteur, il y a un nid de ces bourdons.
Comme tu le dis Claude, la conso reste un problème, surtout avec les temps qui courent

Voilà ce qu il faut éviter de faire: ç est rigolo, mais les évolutions sont trop basses. Ça pourrait mal se terminer et encore ternir l image de l autogire. Et pourtant.....
https://www.youtube.com/watch?v=7YUHUAk ... re=related

Claude Nowak a écrit : Je vais faire appel a l ami Jean-Claude ( Debreyer) pour vous expliquer pourquoi ça marche ainsi. Lui a les bons mots.

Les bon mots, je suis pas sûr. Avec quelques dessins, çà ira mieux.

Articulation de battement des pales
En translation, la pale du côté avançant se déplace dans l’air plus vite que la pale du coté reculant. Il s’en suivrait une dissymétrie de portance si les pales n’étaient pas articulées de manière qu’elles puissent se soulever et s’abaisser librement. Le mouvement de soulèvement diminue alors l’angle d’attaque de la pale, et le mouvement d’abaissement l’augmente.
L’équilibre des moments s’établit ainsi automatiquement lorsque la dissymétrie des angles d’attaque compense exactement la dissymétrie des vitesses. Le plan réel de rotation des bouts de pales est alors simplement plus cabré de quelques degrés que le plan normal au moyeu, puisque le point culminant de leur montée se situe à l’avant du disque et le point le plus bas se situe à l’arrière. Aïe, Quelle image pourrie! Bon, l'informatique et moi, çà fait deux.

Conicité du rotor
En vol, la combinaison de la portance et de la force centrifuge détermine une certaine conicité. Vibrations 2 cycles par tour
Au bout du compte, en translation l’angle de battement et la conicité provoque le décentrage du centre de gravité des éléments symétriques de la paire de pale. Le maximum est atteint pour la position 12h/6h (ci-dessous à gauche), et le recentrage étant forcément rétabli en position 3h/9h (ci-dessous à droite). Il apparait donc une vibration de fréquence 2 par tour, due à l’inertie de ces paires.
Pour minimiser les vibrations, il faut positionner le pivot de balancier à la hauteur du centre de gravité de l’ensemble des masses du rotor. Ainsi, le centre de gravité du rotor reste sur l'axe du moyeu pendant la rotation. Vous allez me dire que la conicité va changer d'un vol à l'autre selon la charge du rotor. Heureusement non, car si la charge varie le régime d’autorotation varie aussi. La conicité du rotor reste alors constante, sauf...
Bon çà suffit pour aujourd'hui, non?

la j'ai vraiment les boules, quand ça devient très intéressant je n'arrive pas à comprendre

Tu veux dire que les 8 pages précédentes, c était pas intéressant?? Bien la peine de se casser le c..

Bon merci Jean-Claude pour l'explication. Je le relirai un jour où je serai moins fatigué, parce que là j'ai compris l'idée de la trajectoire des boutes de pales (montante / descendante) et des cycles vibratoires, mais je n'ai pas compris quel axe pouvait être rehaussé pour éviter les vibrations...

Pour le coup, je me sens moins seul

Ce n'est pas grave, il n'est pas nécessaire de plonger dans une théorisation pour bien comprendre le fonctionnement et le pilotage très naturel d'un autogire. Quelques éléments simples et simplement expliqués par votre instructeur suffisent à exploiter le potentiel de la machine en toute sécurité.

Claude Nowak a écrit :Tu veux dire que les 8 pages précédentes, c était pas intéressant?? Bien la peine de se casser le c..

Pas du tout, écriture maladroite de ma part.

Ramel a écrit : je n'ai pas compris quel axe pouvait être rehaussé pour éviter les vibrations...

L'axe de balancier doit être réhaussé au niveau du centre de gravité du rotor, prenant en compte sa conicité)