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Bonjour,

Je viens de me procurer un voltmètre et je vais tester ma bobine d'allumage (Rappel: montée sur un moteur 2 temps Rotax 277, monocylindre, allumage à rupteur).

Avant de tester la bobine d'allumage qui est montée sur mon Rotax 277, j'ai mesuré 3 autres bobines que je pensais pouvoir utiliser comme pièce de rechange (bobines récupérées sur d'autres moteurs Rotax, allumage à rupteur).

Voilà les mesures qu'affiche mon voltmètre:
- 1° bobine : 3,2 ohms (entre les 2 bornes primaires) /// 7,82 Kilo ohms (entre 1 borne primaire et la borne secondaire);
- 2° bobine : 3,1 ohms (entre les 2 bornes primaires) /// 7,98 Kilo ohms (entre 1 borne primaire et la borne secondaire);
- 3° bobine : 3,2 ohms (entre les 2 bornes primaires) /// 7,58 Kilo ohms (entre 1 borne primaire et la borne secondaire).

Comme vous le constatez, ces mesures sont soient identiques, soient très proches les unes des autres.

Cependant, si je me réfère aux indications disponibles sur la page de AEROFIX AVIATION (http://www.aerofixaviation.co.uk/rotaxb ... ting.shtml) , ce dernier donne des mesures différentes et recommande le changement de bobine si les mesures observées ne correspondent pas aux fourchettes que AEROFIX AVIATION recommande (plus bas, c'est pas bon; plus haut, non plus).

Voilà les mesures recommandées par AEROFIX AVIATION:
- Entre bornes primaires, la mesure doit être entre 2 ohms et 2,5 ohms;
- Entre 1 borne primaire et la borne secondaire, la mesure doit être entre 7,0 kilo ohms et 7,5 kilo ohms.

Questions:
- Quelqu'un pourrait-il vérifier les mesures observées sur sa propre bobine d'allumage ?
- Est-ce que je dois considérer que mes 3 bobines d'allumage sont HS ou bien puis-je penser que les fourchettes recommandées sont bien trop étroites, et que mes 3 bobines d'allumage sont opérationnelles ?

Merci de vos commentaires.

Je viens d'appeler un motoriste ULM (depuis 1975) qui me dit : "personne ne peut donner les mesures optimums pour une bobine d'allumage à rupteur". D'expérience, ils ont observé que même sur 2 bobines neuves, les mesures sont souvent différentes, sans que pour cela, le bon fonctionnement du moteur en soit affecté.

Salut, merci d'avoir fait la question et la réponse
Qu'est-ce qui t'a donné envie de vérifier ta bobine ?

Ce type de vérification n'est pas très fiable. Il donne une idée si la bobine est complètement HS.
Lorsqu'on teste l'enroulement d'une bobine, on le fait à l'aide d'un multimètre alimenté sous une tension faible, 9V par exemple.
Il arrive que l'enroulement est OK, à quelque ohm près, mais que deux ou trois spires amorcent lors de passage de haute tension. On ne peut donc pas voir ceci avec un ohmètre.

Le phénomène était connu à l'époque des TV cathodiques qui avaient des étages en haute tension, où la seule détection pouvait se faire à l'aide d'un oscillo pour vérifier la forme des signaux, et mettre en évidence un amortissement dû (probablement) à une spire en court-circuit.
Au multimètre, tout allait bien. Le seul moyen de s'en assurer, je pense, serait de trouver une bobine en prêt et de tester.

J'ai voulut tester ma bobine d'allumage car je rencontre UN BIG problème de moteur relaté dans 2 autres posts.

lannier a écrit :J'ai voulut tester ma bobine d'allumage car je rencontre UN BIG problème de moteur relaté dans 2 autres posts.

Pardonne moi, mais quel est le problème ?
Pour ma part, outre la vérif à l'ohmètre (pas forcément suffisante comme écrit plus haut), j'utilise un éclateur branché en lieu et place de la bougie.
(si ca allume pas bien, ca peut aussi venir du condensateur)
J'ai eu aussi une autre suprise avec une moto ancienne a allumage par vis platinées + condensateur + bobine.
Il était prévu pour des bougies sans antiparasite interne (résistance) avec les capuchons antiparasités.
J'avais monté des bougies avec antiparasite interne (des NGK genge BPxxx R : R signifiant "avec résistance") et ca marchait pas bien (démarrage difficile)
Quand j'ai mis les même bougies sans le "R", ca a marché nickel.

Bonjour,

Effectivement, le seul bon moyen de vérifier un élément d'allumage est de le faire "in situ", c'est-à-dire "dans les conditions d'utilisation réelles"... ou au moins sur un banc conçu à cet effet !
Le contrôle à l'ohmmètre n'est intéressant que parce qu'il indique qu'aucun des enroulements n'est franchement coupé !
Ce genre de contrôle ne dira jamais s'il y a une couche de bobinage court-circuitée dans l'enroulement haute tension : quelques dizaines d'ohms, voire quelques centaines d'ohms, de plus ou de moins sur des 7 ou 8 kilo-ohms... ça ne se distingue pas !
C'est tout simplement en-dessous de la tolérance de fabrication du bobinage, ou en-dessous de la précision de l'ohmmètre, la plupart du temps !

Cordialement,

Pour préciser l'interet d'un "eclateur", c'est qu'il permet de voir avec quel écartement d'élelectrodes, l'étincelle se produit.
Il ne suffit pas que la bougie étincelle si on la sort, en effet, c'est à la pression atmosphérique.
Or, dans le moteur, la bougie doit faire une étincelle sous une pression d'environ 10 bars, en fin de compression. Si en plus, elle est "mouillée"...ca complique encore. (ce qu'on appelait dans le temps "moteur noyé".)
On considère qu'il faut qu'avec l'éclateur ca étincelle, à la pression atmosphérique, a environ 1cm d'écartement, ce qui est très différent des 0.5mm de l'écartement de la bougie.
Pour info, avec les allumages anciens, le bruit de l'éticelle est un petit "clic" alors que les allumages d'aujourd'hui produisent des étincelles plus brillantes, et font plutot un "clac"