Le forum des ULM, et des ELA, LSA, VLA, et de tous les autres aéronefs biplaces et monoplaces légers

Bonjour,

Mes différents ULM, tous des monoplaces, avaient des charges alaires qui variaient selon les modèles entre 15 kg/ m2 à 24 kg/ m2. Actuellement, mon ULM est à environ 16,4 kg/ m2 de charge alaire. Il va sans dire que je me fais secouer trop souvent à mon gout.

Pilotes ULM 3 axes, comment gérez-vous la turbulence due à l'activité thermique lorsque vous la subissez en vol ? A part réduire la vitesse, voler haut ou aller se poser, vous êtes-vous aguerri au fil des ans pour dire comme certains "même pas peur" ? Ce n'est pas mon cas, et les variations rapides d'inclinaison me sont très désagréables.

Je me souviens d'un vol lors de mon unique tour de France ULM où pendant 1h30 je me suis fait "lessiver". Le plus étrange c'est que je me dis souvent plus jamais ça, que des vols lors de journées de curée, sans vent, sans thermique, et puis je remets ça.

Cordialement.

Salut lannier.

Cool j'suis pas tout seul !!!! Je suis comme toi , j'essaye un maximum de voler le matin tot ou tard le soir , mais il est vrai que quand les copains vont voler avec leur machine plus lourde et plus performante et ben j'y vais en même temps et je bats des ailes pendant 1 h !!!!!!

Comment je le gère ???? et ben j'me dis que si j'avais su je serai resté au sol !!! et pis voilà !!

Hello,

Le monde est petit. J'ai eu un temps un Minimax. Je crois que l'Air bike a le même type d'aile que le Minimax (7,60 m d'envergure pour environ 10 m2 de surface).
De plus, pendant près de 5 ans, j'étais basé sur une plateforme ULM (dans l'Yonne) qui a vendu son Air bike l'année dernière.

Mon ULM actuel est un Koala FP 202 de chez Fisher (construction amateur).

Le lien de la vidéo montre le Koala. http://www.youtube.com/watch?v=tJltCpFDCEY

Cordialement.

je ne sur-pilote pas c'est tres fatigant les coups de manche "reflexes" je prefere corriger plus globalement. J'ai volé avant-hier (vent à 30-40kmh + quelques thermiques) avec un ami qui a beaucoup plus d'expériences (et un bien meilleur pilotage) mais je dois dire que sur le sujet des "branlées" je suis pas du tout d'accord avec lui j'ai l'impression qu'il considere que l'ULM est incapable de se gerer un minimum en turbulence (aile haute bien chargée lorsqu'on est 2) , et franchement c'est bien plsu stressant que les secousses

lannier a écrit : Je crois que l'Air bike a le même type d'aile que le Minimax (7,60 m d'envergure pour environ 10 m2 de surface).

Exactement !!!

Sympa le vol le coude à la fenêtre !!!

Bonjour à tous,

D'abord, il y a des moments où les thermiques ou autres coups de vent rendent le vol inconfortable... chacun jugera.

Ensuite, en cas de turbulence, je laisse la machine "se secouer", et, quand elle a fini, je corrige si besoin...

Bon vols !

Avec le temps je me suis habitué et maintenant ça ne me fait rien. Ce qui me permet de rassurer mes passagers avec calme tout en leur expliquant le pourquoi du comment, et en les rassurant sur la non-dangerosité de la chose.
Je corrige que si jamais l'inclinaison devient forte.

Pour ma part, du haut de ma grande expérience de 5h10, tout ce que je peux dire, c'est que je surcorrige. Mon instructeur m'a fait remarquer ce matin qu'en arrêtant de secouer le manche dans tous les sens, ben çà fini généralement par revenir à peu près à la position d'origine. Pas besoin de corriger le moindre pet de travers donc, reste plus qu'à le mettre en application

Même technique que Thierry, la machine vole mieux que moi, je laisse aller sans forcer sur les commandes et quand ça se calme, je corrige la route.
Je me souviens d'un atterro à Mende en plein après-midi de mois d'août... Je crois que si j'avais tenté de surcorriger, j'aurais cassé quelque chose en vol.
Donc, tout en souplesse

@+
Marc B

J'ai longtemps voulu corriger et réagir immédiatement à toute modif un tantinet brutale de trajectoire, d'assiette ou de roulis.
J'en souffrais réellement physiquement et nerveusement.

La bonne solution - que j'ai découverte grâce, et, en compagnie d'un de mes amis instructeur - a consité à me forcer de maintenir les mains sur les genoux tout en corrigeant légèrement aux paloniers si vraiment nécéssaire.
Le tout c'est d'arriver à se rendre compte que l'appareil se dandine et se trémousse, mais revient de lui-même en oscillant autour de sa position de vol.

Tout ça n'est évidemment d'application qu'en vol de croisière avec une bonne altitude de sécurité; donc ni près du sol ni en finale.

La vitesse doit évidemment être adaptée aux condition de turbulence, càd toujour inférieure à l'arc jaune.

Bons vols,
Luciano

... foutez lui la paix à votre zinc quand il se remue... il arrêtera tout seul...

vous pouvez aussi voler avec un "pavé"... très peu sensible aux turbulences... (PA28 180 CV, charge alaire 73 kg/m2),
ou enfin trouver un ULM qui soit hypersustenté de façon moderne (volets Fowler déployables à double fente) pour tenir les 65 km/h, tout en ayant en croisière, quand tout est rentré, une surface alaire faible... et une charge alaire supérieure à celle d'un avion certifié (Dynaéro Sportster charge alaire 86 kg/m2)!

P.S. pour mémoire le Savannah S à la MTOW a une charge alaire de 36 kg/m2 ... c'est sûr que ça secoue pas mal...

ThierryCONIL a écrit :Bonjour à tous,

D'abord, il y a des moments où les thermiques ou autres coups de vent rendent le vol inconfortable... chacun jugera.

Ensuite, en cas de turbulence, je laisse la machine "se secouer", et, quand elle a fini, je corrige si besoin...

Bon vols !

+1

La seul difficulté qui me vient à l'esprit avec les turbulences c'est de garder un cap sur une navigation et dans ce cas vive le GPS.

Je fais un virage serré, j'y retourne, et en redemande, le vario chante et je prend entre 500 et 1000 ft/min gratuit, jusque ce que le SIV m'engeule comme quoi je n'ai pas demandé de clearance pour la zone MIL qui commence au 115 alors j'ai beau lui dire que c'est pas moi mais les thermiques ou les brises de pente des monts d'Auvergne et je me fais passer un savon ... pas grave je coupe tout, et plane gentiment en descente espérant retrouver ce coup de pied au cul magique

J

Avant le virage serré je tire bien fort nez au ciel et en haut hop on balance tous et on récupère le thermique secoueur ...y a bon sinusite ..la brasse cool ...bon ok ----> je sort