VTOL STOL électrique
Publié : 20 oct. 2020, 18:42
Bonjour à tous
Le 5 juillet 2020, jeromef a publié un tableau Excel traitant du vol électrique en phase de décollage vertical.
Voir ici : https://www.forum-ulm-ela-lsa.net/viewt ... 4&start=15
J'avais trituré ledit tableau Excel et jeromef et moi en avions conclu que Lilium (4 occupants sans bagages) équipé d'hélices carénées de 16 cm de diamètre, n'était pas viable (besoin d'une puissance de 1000 kW en phase de décollage vertical), alors que par contre, Lilium équipé d'hélices carénées de 25 cm de diamètre était presque viable (besoin d'une puissance de 500 kW en phase de décollage vertical).
Depuis, le contact avec jeromef est rompu. Or, on ne peut s'empêcher de penser qu'une sorte de Lilium doté d'hélices carénées de 39 cm de diamètre serait préférable sur le plan du rendement aérodynamique en phase de décollage vertical. Dès lors, on songe à concevoir un Lilium Dolmush capable de transporter 6 occupants (sans bagages). Un tel Lilium doit être doté d'ailes grandes assez et rigides assez pour supporter la base pivotante qui supporte les hélices carénées de 39 cm de diamètre, d'une façon qui ne ruine pas la finesse en phase de vol horizontal.
Une option à tel niveau consiste à doter chaque tuyère de deux hélices contrarotatives, de façon à tranquilliser la masse d'air éjectée. Mais gare au surpoids. Inutile de sur-motoriser. En ce qui concerne le décollage et l'atterrissage vertical, jeromef fait bien de dire qu'il faut plafonner la vitesse d'éjection en sortie de tuyère de façon à éviter que le moindre gravier sur le tarmac ne se transforme en projectile potentiellement mortel.
Une finesse de 8,5 est-elle atteignable en phase de vol horizontal, qui est le double de la finesse de la navette spatiale, et la moitié de la finesse d'un jet commercial?
A tel stade, on peut estimer le poids approximatif représenté par les 6 occupants (disons 540 kg sans bagages), la cellule nue (disons 540 kg), les ailes (disons 135 kg), et les tuyères motrices montées sur leur base pivotante (disons 135 kg au pifomètre, valeur à affiner de façon itérative). Total ici : 1.350 kg hors batterie.
Commence alors un calcul itératif visant à déterminer le poids des tuyères motrices (avec électronique, moteur, hélice, pylône), la puissance électrique nécessaire lors du décollage vertical, la puissance électrique nécessaire lors de la montée transitionnelle, la puissance électrique nécessaire lors du vol horizontal à 200 km/h, l'énergie électrique nécessaire pour opérer une mission-type, et "last not but least", le poids de la batterie.
Voici la mission-type : opérer un vol en ligne droite de 100 kilomètres consistant en une montée verticale jusqu'à 25 mètres, un vol transitionnel en montée pour atteindre 500 mètres d'altitude et 200 km/h, un vol horizontal à 200 km/h à 500 mètres d'altitude, un vol transitionnel en descente pour attendre 25 mètres d'altitude et 0 km/h, et une descente verticale jusqu'au sol. Telle mission-type consiste à établir une liaison de centre-ville à centre-ville, ou éventuellement de centre-ville à gare internationale ou aéroport international.
On calculera la capacité nominale de la batterie à neuf (en kWh) en sachant que telle mission-type doit être opérée au moyen d'une batterie chargée à 90% de sa capacité nominale à neuf, et qu'après avoir atterri, telle batterie doit encore contenir de quoi tenir 3 minutes en vol stationnaire, ce qui peut vouloir dire 30 kWh nets délivrés pendant 3 minutes sous une puissance constante de 600 kW.
Le 5 juillet 2020, jeromef a publié un tableau Excel traitant du vol électrique en phase de décollage vertical.
Voir ici : https://www.forum-ulm-ela-lsa.net/viewt ... 4&start=15
J'avais trituré ledit tableau Excel et jeromef et moi en avions conclu que Lilium (4 occupants sans bagages) équipé d'hélices carénées de 16 cm de diamètre, n'était pas viable (besoin d'une puissance de 1000 kW en phase de décollage vertical), alors que par contre, Lilium équipé d'hélices carénées de 25 cm de diamètre était presque viable (besoin d'une puissance de 500 kW en phase de décollage vertical).
Depuis, le contact avec jeromef est rompu. Or, on ne peut s'empêcher de penser qu'une sorte de Lilium doté d'hélices carénées de 39 cm de diamètre serait préférable sur le plan du rendement aérodynamique en phase de décollage vertical. Dès lors, on songe à concevoir un Lilium Dolmush capable de transporter 6 occupants (sans bagages). Un tel Lilium doit être doté d'ailes grandes assez et rigides assez pour supporter la base pivotante qui supporte les hélices carénées de 39 cm de diamètre, d'une façon qui ne ruine pas la finesse en phase de vol horizontal.
Une option à tel niveau consiste à doter chaque tuyère de deux hélices contrarotatives, de façon à tranquilliser la masse d'air éjectée. Mais gare au surpoids. Inutile de sur-motoriser. En ce qui concerne le décollage et l'atterrissage vertical, jeromef fait bien de dire qu'il faut plafonner la vitesse d'éjection en sortie de tuyère de façon à éviter que le moindre gravier sur le tarmac ne se transforme en projectile potentiellement mortel.
Une finesse de 8,5 est-elle atteignable en phase de vol horizontal, qui est le double de la finesse de la navette spatiale, et la moitié de la finesse d'un jet commercial?
A tel stade, on peut estimer le poids approximatif représenté par les 6 occupants (disons 540 kg sans bagages), la cellule nue (disons 540 kg), les ailes (disons 135 kg), et les tuyères motrices montées sur leur base pivotante (disons 135 kg au pifomètre, valeur à affiner de façon itérative). Total ici : 1.350 kg hors batterie.
Commence alors un calcul itératif visant à déterminer le poids des tuyères motrices (avec électronique, moteur, hélice, pylône), la puissance électrique nécessaire lors du décollage vertical, la puissance électrique nécessaire lors de la montée transitionnelle, la puissance électrique nécessaire lors du vol horizontal à 200 km/h, l'énergie électrique nécessaire pour opérer une mission-type, et "last not but least", le poids de la batterie.
Voici la mission-type : opérer un vol en ligne droite de 100 kilomètres consistant en une montée verticale jusqu'à 25 mètres, un vol transitionnel en montée pour atteindre 500 mètres d'altitude et 200 km/h, un vol horizontal à 200 km/h à 500 mètres d'altitude, un vol transitionnel en descente pour attendre 25 mètres d'altitude et 0 km/h, et une descente verticale jusqu'au sol. Telle mission-type consiste à établir une liaison de centre-ville à centre-ville, ou éventuellement de centre-ville à gare internationale ou aéroport international.
On calculera la capacité nominale de la batterie à neuf (en kWh) en sachant que telle mission-type doit être opérée au moyen d'une batterie chargée à 90% de sa capacité nominale à neuf, et qu'après avoir atterri, telle batterie doit encore contenir de quoi tenir 3 minutes en vol stationnaire, ce qui peut vouloir dire 30 kWh nets délivrés pendant 3 minutes sous une puissance constante de 600 kW.