Le forum des ULM, et des ELA, LSA, VLA, et de tous les autres aéronefs biplaces et monoplaces légers

hello,
suite de cet article http://www.aerobuzz.fr/spip.php?article2436

combien d'heures par an nous volons , ??

Admin :
Vu l'intérêt de l'article dont tu fais allusion, je le copie-colle ici :

• La sécurité des vols reste le point noir de l’aviation générale
  Sécurité
  
  publié le vendredi 3 février 2012
  par Gil Roy de Aerobuzz.fr
  
  Sur 301 accidents aériens recensés en France en 2011, 284 sont imputables à l’aviation générale. Les crashs d’avions légers et d’ULM ont causé à eux seuls 66 morts (sur un total de 82) et 52 blessés graves.
  
  En 2011 encore, le bilan des accidents aériens est accablant pour l’aviation générale. Sur un total de 301 accidents survenus en France, l’année dernière, 8 relèvent du transport aérien (aucune victime n’est à déplorer), 9 du travail aérien (5 morts et 1 blessé grave) et 284 de l’aviation générale. Ils ont fait 77 personnes et fait 61 blessés graves. Le BEA (Bureau d’enquêtes et d’analyses) qui dresse ce pré-bilan, a recensé 123 accidents d’avion et autant d’ULM. 34 personnes ont trouvé la mort dans ces accidents d’avions légers et 14 ont été grièvement blessées. Pour ce qui concerne, l’ULM, les chiffres sont respectivement de 32 morts et 38 blessés graves. Pour compléter ce bilan, il faut ajouter 4 morts dans 12 accidents d’hélicoptères et 7 morts dans 23 accidents de planeurs. 3 accidents de ballons sont également à déplorer, sans décès toutefois (un seul blessé grave).
  
  
  Ramenée au nombre des heures de vol, l’évolution du nombre des accidents en avions légers est préoccupante…
  
  Le nombre d’accidents d’avion est stable depuis 2006. Celui d’ULM est en très forte hausse d’une année sur l’autre puisqu’il passe de 76 en 2010 à 123 en 2011. En ce qui concerne plus particulièrement les aéro-clubs et les propriétaires privés de monomoteurs, André Paris, en charge de la sécurité des vols au sein de l’Association nationale des pilotes instructeurs (ANPI), note que « même si les résultats ne sont pas aussi faibles que souhaités, l’année 2011 aura vu une amélioration significative puisqu’elle aura compté 16 accidents de moins qu’en 2010 ». Le bilan 2011 fait néanmoins état de 90 accidents impliquant 106 personnes dont 31 sont décédées et 23 blessées. Sur 90 accidents, 30 accidents ont entrainé des dommages corporels (17 morts et 13 blessés). 12% de ses 90 accidents ont eu lieu au sol (parking, roulage, collision), 10% au décollage et 43% à l’atterrissage. André Paris souligne que « comme d’habitude, la météo intervient comme facteur contributif à près de 50% dans la chaîne des erreurs, oublis, sur-confiance, objectif destination ou défaut d’analyse dans la représentation de la réalité… »
  
  Malgré les symposiums organisés par la DGAC et les campagnes de sensibilisation menée par la FFA, le nombre des accidents d’avions légers ne recule pas. Pire, sur les dernières années, le nombre d’heures de vol des aéro-clubs n’a cessé de baisser. « Ramené aux heures de vol, on ne peut que constater que le ratio se détériore », déclare Roger Pessidous, président de l’ANPI, qui pose ouvertement la question de l’encadrement de la pratique en aéro-club. « Nous ne tenons pas la comparaison avec nos voisins les plus proches qui ont un taux d’accident inférieur de moitié au notre. Nous avons pourtant la même réglementation, les mêmes avions, la même météo, le même environnement, la même pratique… La seule différence réside au niveau des structures dans lesquelles se développe l’activité. Du point de vue de l’encadrement, le système associatif est à bout de souffle ». Le constat de l’ANPI qui a fait de l’amélioration de la sécurité une priorité, est sans appel.
  
  Gil Roy

Comme je pressens que le sujet va maintenant dévier sur la sécurité des vols, je demande aux intervenants de répondre en priorité à la question du nombre d'heures de vol effectué en moyenne par les pratiquants de l'ULM.

Lors de la réunion d'information qui s'est tenu à Avignon en début d'année, je croisme souvenir que Mr Mereuze avait fait état de 10 heures de vols par an et par pilote, en moyenne. Quelle que soit la valeur exacte, elle m'avait parue très insuffisante au regard de "l'entretien" du pilote, qu'exige notre pratique.
Certes, ce n'est que mon avis.

De mon côté, je vole entre 60 et 100 h par an.

Bon vols

Lors de ma meilleure année, j'ai volé 117h (en ULM).
La moins bonne doit être à 80.

Entre 120 et 150 heures/an.
Pourvu que ça dure

Bonjour,
80h en 9 mois en 2011.
25h en 2012 vu la meteo picarde, c'est pas gagné...

skycoyotte a écrit :......... je croisme souvenir que Mr Mereuze avait fait état de 10 heures de vols par an et par pilote, en moyenne. Quelle que soit la valeur exacte, elle m'avait parue très insuffisante au regard de "l'entretien" du pilote, qu'exige notre pratique .......

J'espére que tu te trompes. 10 heures en moyenne, ça fait vraiment trés peu.
Si il y en a qui volent 10 heures par ans, il est largement préférable de passer un PPL et de voler en club.
L'achat, l'entretien et la location d'une place sur un terrain sont des incompressibles qui ne sont rentabilisés qu'avec un minimum d'heures de vol par an.

Ensuite, il faut un minimum pour se maintenir. J'ai la chance de pouvoir voler 3, 4 ou 5 fois par semaine et même comme ça je me dis qu'il y a encore du chemin avant que toutes mes réactions instinctives soient toujours les bonnes ... Alors avec une moyenne de 10 heures ...

skycoyotte a écrit :Lors de la réunion d'information qui s'est tenu à Avignon en début d'année, je croisme souvenir que Mr Mereuze avait fait état de 10 heures de vols par an et par pilote, en moyenne.

Un des paramètres principaux est l'accessibilité au vol...

Il est très difficile d'aligner beaucoup d'heures si on loue un appareil car tout le monde veut le louer en même temps, et les vols sont rapidement rébarbatifs à moins de 50km de la base...

Ensuite il y a les copropriétés. Mes deux premiers appareils ont été acquis sur cette base. Dans ce cas de figure, voler beaucoup revient vite à se faire allumer par les autres copropriétaires, même si l'amortissement et les frais variables sont répartis en fonction de l'utilisation...

Enfin son propre appareil. Pour ma part cela a impliqué d'acheter un appareil trois fois moins cher plutôt qu'une nouvelle machine à trois. La logique est implacable. Et pour la pousser plus loin, même si parfois on lorgne un peu sur ces fines machines en composites, on a bien plus de liberté en étant propriétaire d'une petite machine que copropriétaire d'une machine chère. Ceci dit, la copropriété reste une bonne solution pour débuter, si elle est correctement décrite par contrat, mais c'est un autre sujet...

Cela fait un an et cinq mois que j'ai ma propre machine. Un an et cinq mois de liberté. L'année passée elle m'a fait voler durant 175h, et cette année 58h, en étant immobilisée plus d'un mois pour lui refaire une beauté (tableau de bord et circuit de carburant). Avec ce nombre d'heures j'estime ne pas avoir assez d'entraînement et prends encore de temps en temps des cours avec l'un ou l'autre instructeur, pour corriger ou peaufiner. Et puis il y a les cours de mécanique forcés pour réparer mes bêtises

Alors que dire de dix heures par an ? Si elles sont effectuées en compagnie d'un instructeur, pourquoi pas...
Sinon autant aller jouer au bowling; ce sera moins cher et moins dangereux...
D'autant qu'il ne s'agit que d'une moyenne. Ducoup quand je vois le total des heures de certains d'entre nous, je me demande combien de pilotes ne volent qu'une heure par an, voire moins

Depuis 2005 lorsque j'ai débuté l'activité vol (ULM), 115 h par an en moyenne comme cdb
30h par an comme co-pilote de ma Piloteuse en Chef (sachant que sa part risque de croître sérieusement à l'avenir , au détriment de la mienne )

Bons vols,
Luciano

Je fais en sorte de voler une heure par semaine avec au moins un atterro/h. C'est pour moi un minimum mais il m'est difficile de faire plus aujourd'hui.
La moyenne annuelle depuis 1973 est de 40,5 h comme cdt de bord en ayant cesser de piloter cdt de bord pendant 2 années pleines.
Bons vols avec plus de vols pour tous
bb44

Je me posais la question : sur combien d’heures ,au totale en additionnant tout les pilotes ,
J’ai trouver ça

http://www.ansv.it/cgi-bin/all/Rapporto%202011.pdf

pour ma part,ça tourne entre 100 et 150 heure,sur different type de trois axes,sans compter le pendulaire,qui doit etre autour de 20 heure max.

Bonjour
Perso je vole environ 40-50h/an, des fois plus les bonnes années : je vole surtout quand cela me va bien, quand j'en ai envie, quand la météo picarde me facilite le plaisir, quand mes douleurs de "vieux" me fichent la paix, quand j'ai un passager (pas de difficulté de ce coté là) car je n'aime pas trop voler seul ! Cool donc et je ne fais pas la course aux heures ! D'autant qu'il me faut 3/4 h pour rejoindre le terrain ce qui, parfois, notamment l'après-midi, m'empêche d'y aller faute de temps dispo jusqu'au coucher du soleil !
Mais il est terriblement vrai, comme cela a été dit, qu'il faut s'entrainer le plus régulièrement possible : et j'en fais l'expérience quand je tarde trop à voler ! Dans ce cas je me fais deux à trois tours de piste ou un très petit local avant de prendre le large !
Voilà, voilà et bons vols à tous

Il me semble que j'avais plutôt entendu 50h en moyenne par an

donc en France , un pilote vol en moyenne 50 h/an,
15000 ? pilote qui vol ?

50 h x 150000 c est ça ? = nbs heures en ulm

je me demande ,si c est bien ça la réponse ! 75000000 heures de vols en additionnent tout les pilotes ulm, pour l'anné 2011,

Y'a comme une erreur!!!
on n'est pas 150 000 pilotes d'ULM. Ca se saurait.
donc 15 000 x 50h = 750 000 heures totales.
C'est déjà pas mal...

Heuuu je me suis laissé prendre ...
Voilà ce qui arrive quand on ne sépare pas les groupes de 3 chiffres ...
Le pôv admin