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bonjour, le RSA vient de faire un premier stage pour permettre d'effectuer dans certaines conditions, les inspection de navigabilité pour renouveler les certificats restreints des aéronefs.

Etant juste sorti de la première cession d'agrément des personnels d'inspection de navigabilité, voici quelques jours, au Musée RSA d'angers, avec examen validé par des inspecteurs de l'osac, je puis vous donner quelques précisions.


Le RSA négociait depuis longtemps de pouvoir disposer de PEN (personnels d'inspection navigabilité ) pour baisser les couts des visites avions CNRA, et aussi CNRAC, CNSK et CDN R , sous la fédération RSA.

Après beaucoup d'efforts et de diplomatie, Le Président Mr Hedi Belaje du RSA ainsi que Mr Ravel et bien d'autres, ont fini par établir un protocole de ce que seront les visites effectuées par les PEN.

le RSA n'effectuera grâce à ses PEN que les visites de RENOUVELLEMENT dans un premier temps (plusieurs années) renouvellements des avions restreints pour 1 an ou 3 ans comme existant. Nous autres les PEN, nous avons reçu un tampon "V" que l'on pourra apposer sur les carnets de route etc, que si l'avion est conforme à un certain nombre de points, et que si le proprio adhère au RSANAV et au RSA . En effet, cela est normal car toute cette procédure côute très cher.

lorsque l'avion n'est pas conforme à ce qui est obligatoire pour assurer la navigabilité des avions, autant administrativement que techniquement, on appose un écart N°1 et inscrivons sur le carnet de route /livret aeronef la mention : avion ne satisfait pas au vol ...etc etc et les infos sont envoyées à l'OSAC qui fait parvenir la situation "R" au proprio, qui devra rectifer dans les trois mois. ensuite re- viste...

allez sur le site RSA pour de plus amples précisions.

Bonjour,
Et les visites du RSA-NAV seront elles facturées moins que celles d'OSAC? Connaissez vous le montant?
Merci

Bonjour

J'ai un copain qui a un turbulent de chez DRuine fabrication amateur et il m'a parlé d'une visite par an facturé 100 Euro.

C'est une initiative excellente que celle de la RSA-NAV, car cela permettra diminuer un peu le prix de la navigabilité.
Les vélivoles (la FFVV) l'ont fait aussi, il y a quatre ans déjà...

Mais il ne faut pas se leurrer : le système "easien" est mortel pour l'aviation de loisir.
Même si ces initiatives des associations amortissent un peu le choc, l'essentiel est quand même évident : une augmentation vertigineuse de la paperasserie, et remplacement d'une réelle compétence et d'expertise par une obligation d'avoir des bons papiers avec des bons tampons (des exemples précis, j'en ai des dizaines, seulement je ne veux pas vous ennuyer).
Le résultat de la course est que le maintient en vol des aéronefs certifiés devient inutilement cher et fastidieux. Les coûts explosent...
La seule véritable raison est qu'il faut payer cette armée des bureaucrates supplémentaires, car il ne faut pas oublier que l'on a pas supprimé, ni même amaigri, des administrations existantes auparavant, on a seulement ajouté une couche, en plus la mieux payée !

Alors que les ULM-istes qui se croient hors danger, et qui pensent que cela ne les concerne pas, prennent garde !
Toute bureaucratie a une tendance naturelle à croître, à augmenter son périmètre d'action, et à multiplier des règlements, car c'est grâce à cela qu'elle survit, et même qu'elle en vit très bien. Si elle ne trouve pas de frein extérieur, cette croissance est sans aucune limite. A cet égard, le développement de l'EASA peut être considéré comme un cas d'école...