Le forum des ULM, et des ELA, LSA, VLA, et de tous les autres aéronefs biplaces et monoplaces légers

Lu a l'instant .
L'autogyre bénéficie d'une publicité comme étant insensible aux problèmes météo . Enfin c'est ce que j'entends régulièrement . Que penser de ce fait divers.
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/ ... ons-de-gap

Claude

Modif titre
G'mod

Tu voulais dire "moins sensible", je suppose...?

Effectivement, de quoi se poser des questions, cela dit, le commentaire de la presse est peu loquace, mais les photos montrent certes des machines endommagées mais pas non plus fortement accidentées, (même si elles sont inutilisables, voire irréparables) il serait intéressant d'avoir la version des 2 pilotes sur ces crashs en série, et également de pilotes chevronnés utilisant ces machines !.
J'ai volé justement sur un DTA (avec un instructeur) deux fois ce mois ci, il y avait du vent, des thermiques, je n'ai ressenti aucune turbulence, ou effets désagréables durant toute la durée de ces deux vols, j'ai donc du mal à comprendre (à mon niveau de débutant) ces deux accidents.

"Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage"!

Si vous marquez autogyre dans le tître, on aura peut être un passage de Claude qui pratique

Bonsoir,

Concernant les 2 autogyres.
Les machines ne sont bien sur pas responsables , mais les pilotes ont bravé les éléments qui eux ont eu raison de leurs témérités .

Bonne soirée à tous .
Claude .

J'y connais rien en autogyre,
Mais je connais la région en planeur et avion.
Ca turbule fort, souvent, surtout l'après midi, quand la brise est établie.
C'est du vol en montagne... Le passage des cols, ca demande un certain entrainement, car c'est pas si facile, souvent aux limites de la machine.

Et oui, la montagne n est pas a la portée du premier venu. L autogire a plein de qualités, mais il n aime pas, mais pas du tout la surcharge. Et quand il y a surcharge, il ne monte pas et si on veut absolument passer un col, on peut se casser la figure parceque trop près du relief, un petit (ou un gros rabattant ) et c est directement au tas.
Alors oui, on peut voler avec du vent, des turbulences, mais faut être bien conscient des capacités de son appareil avant d attaquer la montagne.
Claude

C'est vrai en planeur, évidemment, mais aussi en avion. en haute montagne, il ne faut pas trop compter sur le moteur (avec des petits avions). si on vole en dessous des crêtes, ce qui est souvent le cas, si on est pas au bon endroit ou "ca monte", c'est qu'on est à l'endroit ou "ca descend", et quand ca descend à -5m/s ou plus (ce qui n'est pas rare) , le moteur ne suffit pas.
Pour ma part, j'ai appris à passer les cols en me tenant au plus près de la paroi "qui monte", en gardant toujours la possibilité de replonger dans la vallée, et à aborder le col de par le coté, de manière à pouvoir replonger si ca passe pas.Si on y va "de face", c'est pas bon...
En gros, même avec un moteur, il faut le faire à la vélivole.
Pour ma part, si j'avais un conseil à donner à ceux qui veulent admirer les Alpes, c'est de faire un stage de Vol Montagne.
Quand à maitriser les altiports, c'est aussi une autre histoire. c'est assez impressionnant, tant la marge d'erreur devient faible.

Le col Bayard c'est pas non plus le mont-Blanc à franchir!!!
Encore un bel exemple pour notre activité...

Avant d'émettre toutes considérations et jugements intempestifs, ne faudrait-il pas connaître le lieu et les circonstances EXACTES de ces accidents ?

Endroit, météo, expérience, machines, .... bref une démarche permettant de parler en connaissance de causes... ou d'attendre les conclusions du BEA s'il y a une enquête officielle.


Bons vols
Luciano

laurentbot a écrit :Le col Bayard c'est pas non plus le mont-Blanc à franchir!!!

Ce n'est pas l'altitude ... c'est l'environnement !. Au nord de Gap, c'est la montagne...
Pour exemple, l'aérodrome de Aspres est plutot délicat par Mistral, pourtant il est pas haut. mais y'a du relief juste derrière.
Autre exemple : St Crepin à 1000m environ. la brise souffle à 30kts l'après midi, ca fait de fortes ascendances coté sud, et ca descend ferme de l'autre côté.
Juste pour souligner que l'aérologie en montagne n'est pas la même qu'en plaine.

Luciano a écrit :Avant d'émettre toutes considérations et jugements intempestifs, ne faudrait-il pas connaître le lieu et les circonstances EXACTES de ces accidents ?

.... bref une démarche permettant de parler en connaissance de causes... ou d'attendre les conclusions du BEA s'il y a une enquête officielle.


Bons vols
Luciano

C'est pour cela qu'annoncer "un vol se terminant par une vrille à plat" de votre part sur un autre forum, alors que vous n'étiez pas présent, me semble un peu contradictoire dans votre mode de fonctionnement ...

Bon vol,

Titoph

C'est quoi une "vrille" pour un autogyre ?
Je croyais qu'il était de fait toujours en "autorotation" (enfin, je veux dire : le rotor).

Les Gyros, sont très confortable en turbulence, mais il subisse l'aérologie comme les autres aéronef, et si en plus la machine est bien chargé, et que tu passe sous le vent d'un relief, ben cela monte plus...