Les colonels sont interdits de réponse !
Quiz ! Inventeur du manche, ailerons, moteur étoile, monoplan ?
-
Mandy
- Messages : 7
- Inscription : 01 mai 2010, 03:01
Quiz ! Inventeur du manche, ailerons, moteur étoile, monoplan ?
Quel est le nom de la personne qui a inventé : le manche, les ailerons, le moteur en étoile, l'avion monoplan ? (rien que ça !).
Les colonels sont interdits de réponse !
Les colonels sont interdits de réponse !
-
titof
- Messages : 390
- Inscription : 15 sept. 2011, 13:09
- Localisation : France - Midi-Pyrénées - Tarn-et-Garonne (82) - Base ULM de Leguille (LF8253)
- Contact :
Re: Quiz ! Inventeur du manche, ailerons, moteur étoile, monoplan ?
au pif,blériot,j'ai bon ou je 
Base ULM de leguille /monclar de quercy (lf8253)
- hobywan
- Messages : 337
- Inscription : 23 mars 2012, 09:09
- Localisation : France - Ile-de-France - Sud de la Seine-et-Marne
Re: Quiz ! Inventeur du manche, ailerons, moteur étoile, monoplan ?
tu
J'aurai dis comme toi mais j'ai cherché la réponse sur le net je n'ai donc pas de mérite. Donc j'vous le dirais pas
J'aurai dis comme toi mais j'ai cherché la réponse sur le net je n'ai donc pas de mérite. Donc j'vous le dirais pas
-
titof
- Messages : 390
- Inscription : 15 sept. 2011, 13:09
- Localisation : France - Midi-Pyrénées - Tarn-et-Garonne (82) - Base ULM de Leguille (LF8253)
- Contact :
Re: Quiz ! Inventeur du manche, ailerons, moteur étoile, monoplan ?
ha bhé ouai mais y'en a qui triche
bon j'utilise donc mon joker,le moteur du blériot etait un anzani ou quelque chose dans le genre,donc peut etre mr anzani(anziani?)
bon j'utilise donc mon joker,le moteur du blériot etait un anzani ou quelque chose dans le genre,donc peut etre mr anzani(anziani?)
Base ULM de leguille /monclar de quercy (lf8253)
- Toms
- Messages : 1748
- Inscription : 12 févr. 2012, 15:56
- Localisation : France - Midi-Pyrénées - Haute-Garonne - Toulouse / Maubec (LF8252)
Re: Quiz ! Inventeur du manche, ailerons, moteur étoile, monoplan ?
Pour le manche, c'est Bleriot, j'en suis à peu près sur.
Le reste...? J'ai des doutes.
Le reste...? J'ai des doutes.
Ehroflug Coach II S & Graham Lee Nieuport 17 full size.
- gazaile100
- Messages : 2747
- Inscription : 21 nov. 2010, 14:35
- Localisation : France - Picardie - Oise - Compiegne-Margny (LFAD)
Re: Quiz ! Inventeur du manche, ailerons, moteur étoile, monoplan ?
Robert Esnault-Pelterie
Et les ricains lui ont piqué l'idée du manche à balai.
Il n'avait pas déposé de brevet et n'a jamais pu récupérer les droits...
Et les ricains lui ont piqué l'idée du manche à balai.
Il n'avait pas déposé de brevet et n'a jamais pu récupérer les droits...
XK9 (FK9 Mk3 modifié train classique avec moteur VIJA 100cv, injection)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
- tim.911
- Messages : 137
- Inscription : 04 janv. 2011, 19:50
- Localisation : France - Picardie - Aisne (02) -
Re: Quiz ! Inventeur du manche, ailerons, moteur étoile, monoplan ?
Bon maintenant que Gazaille 100 a trouvé
un peu d'histoire:
Biographie
Issu d’une famille d’industriels, Robert Esnault-Pelterie achève en 1902 des études de physique à l'Université de Paris, puis installe en 1904 un laboratoire de recherche sur les moteurs, ainsi que sur les planeurs et les avions au fond du jardin de la résidence secondaire de ses parents, 35 rue des Abondance à Boulogne sur Seine.
Carrière
En 1905, il invente l’aileron en modifiant un avion de sa construction conçu d'après le Flyer des frères Wright. Avec les capitaux de sa grande-mère maternelle, son père, Albert, l'associe cette même année à une nouvelle société, les établissements Esnault-Pelterie, au capital de 800 000 francs. En 1906, la société acquiert 149 rue de Silly à Boulogne sur Seine un terrain et Robert invente le moteur en étoile. En décembre, il dépose le brevet du manche à balai. Le 10 octobre 1907, à Buc-Toussus-le-Noble, il teste son R.E.P. 1, monoplan à structure métallique entoilée et vernie, équipé d’un moteur en étoile. C'est le premier monoplan à voler et le premier avion construit à partir d'une armature de métal. Le métal apportait la rigidité et son surpoids était compensé par l'abandon de la structure biplane. Après un accident le 18 juin 1908, il abandonne le pilotage et la même année ouvre, sur le terrain de la rue de Silly, la deuxième usine aéronautique du monde après celle, toute proche, des frères Voisin, la société REP (qui existe toujours).
Il est le co-fondateur avec André Granet (1881-1974) de l'Association des Industriels de la Locomotion Aérienne (ancêtre de l'actuel Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales ou GIFAS). Avec lui, il sera à l'initiative de la première exposition de la locomotion aérienne au Grand Palais à Paris en 1909, qui deviendra l'actuel salon international de l'aéronautique et de l'espace1 du Bourget.
Avion Esnault-Pelterie, 1906
À partir de 1912, il se lance dans des études sur la propulsion par réaction et au vol spatial. Président de la Chambre Syndicale des Industries Aéronautiques, c'est lui qui reçoit sur l'aérodrome de Buc le 17 mai 1913 le roi Alphonse XIII pour la plus grande exposition d'avion jusqu'alors.
Le 8 juin 1927, il fait un exposé remarqué sur L'Exploration par fusées de la très haute atmosphère et la possibilité des voyages interplanétaires. En 1930, il publie L'astronautique où il vulgarise le concept de vol spatial. Dès lors, il anime à travers le monde des conférences sur le sujet, comme celle de New York en 1931 en ouverture du film de Fritz Lang, La fille de la Lune. En 1931, il réalise une fusée à combustible liquide. Il perd l’extrémité de quatre doigts de la main gauche lors d’une explosion dans son laboratoire de Boulogne-Billancourt2 alors qu'il fait des expériences sur le tétranitrométhane. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1936.
Une série de procès retentissants pour faire reconnaître ses brevets, notamment contre le gouvernement américain, deux arrêts de la Cour Suprême et un vote du Congrès des États-Unis, le freinent dans ses projets spatiaux. Il finit par obtenir un financement du gouvernement français mais celui-ci est sous dimensionné: la première fusée française ne sera pas construite avant la défaite de 1940 et c'est Wernher von Braun qui à Peenemünde, avant de continuer à la NASA, fera partir les premières fusées. Fatigué et malade, Robert Esnault-Pelterie s'exile en Suisse et meurt deux mois après le vol inaugural de Spoutnik au cours duquel il lui sera rendu hommage.
Il a également fondé en 1907 la société qui porte son nom : REP pour Robert Esnault-Pelterie).
Biographie
Issu d’une famille d’industriels, Robert Esnault-Pelterie achève en 1902 des études de physique à l'Université de Paris, puis installe en 1904 un laboratoire de recherche sur les moteurs, ainsi que sur les planeurs et les avions au fond du jardin de la résidence secondaire de ses parents, 35 rue des Abondance à Boulogne sur Seine.
Carrière
En 1905, il invente l’aileron en modifiant un avion de sa construction conçu d'après le Flyer des frères Wright. Avec les capitaux de sa grande-mère maternelle, son père, Albert, l'associe cette même année à une nouvelle société, les établissements Esnault-Pelterie, au capital de 800 000 francs. En 1906, la société acquiert 149 rue de Silly à Boulogne sur Seine un terrain et Robert invente le moteur en étoile. En décembre, il dépose le brevet du manche à balai. Le 10 octobre 1907, à Buc-Toussus-le-Noble, il teste son R.E.P. 1, monoplan à structure métallique entoilée et vernie, équipé d’un moteur en étoile. C'est le premier monoplan à voler et le premier avion construit à partir d'une armature de métal. Le métal apportait la rigidité et son surpoids était compensé par l'abandon de la structure biplane. Après un accident le 18 juin 1908, il abandonne le pilotage et la même année ouvre, sur le terrain de la rue de Silly, la deuxième usine aéronautique du monde après celle, toute proche, des frères Voisin, la société REP (qui existe toujours).
Il est le co-fondateur avec André Granet (1881-1974) de l'Association des Industriels de la Locomotion Aérienne (ancêtre de l'actuel Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales ou GIFAS). Avec lui, il sera à l'initiative de la première exposition de la locomotion aérienne au Grand Palais à Paris en 1909, qui deviendra l'actuel salon international de l'aéronautique et de l'espace1 du Bourget.
Avion Esnault-Pelterie, 1906
À partir de 1912, il se lance dans des études sur la propulsion par réaction et au vol spatial. Président de la Chambre Syndicale des Industries Aéronautiques, c'est lui qui reçoit sur l'aérodrome de Buc le 17 mai 1913 le roi Alphonse XIII pour la plus grande exposition d'avion jusqu'alors.
Le 8 juin 1927, il fait un exposé remarqué sur L'Exploration par fusées de la très haute atmosphère et la possibilité des voyages interplanétaires. En 1930, il publie L'astronautique où il vulgarise le concept de vol spatial. Dès lors, il anime à travers le monde des conférences sur le sujet, comme celle de New York en 1931 en ouverture du film de Fritz Lang, La fille de la Lune. En 1931, il réalise une fusée à combustible liquide. Il perd l’extrémité de quatre doigts de la main gauche lors d’une explosion dans son laboratoire de Boulogne-Billancourt2 alors qu'il fait des expériences sur le tétranitrométhane. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1936.
Une série de procès retentissants pour faire reconnaître ses brevets, notamment contre le gouvernement américain, deux arrêts de la Cour Suprême et un vote du Congrès des États-Unis, le freinent dans ses projets spatiaux. Il finit par obtenir un financement du gouvernement français mais celui-ci est sous dimensionné: la première fusée française ne sera pas construite avant la défaite de 1940 et c'est Wernher von Braun qui à Peenemünde, avant de continuer à la NASA, fera partir les premières fusées. Fatigué et malade, Robert Esnault-Pelterie s'exile en Suisse et meurt deux mois après le vol inaugural de Spoutnik au cours duquel il lui sera rendu hommage.
Il a également fondé en 1907 la société qui porte son nom : REP pour Robert Esnault-Pelterie).
Thierry - STORCH CL 582-
-
Coinc
- Messages : 5
- Inscription : 11 mai 2011, 17:15
Re: Quiz ! Inventeur du manche, ailerons, moteur étoile, monoplan ?
Pour les ailerons, ce sont les Frères Wright. Pour le reste, je ne sais pas. Les premiers moteurs en étoile étaient aussi bien à pistons rotatifs que villebrequin rotatif et Pierre Cleerget fut un ingénieur particulèrement brillant qui developpa avant la Grande Guerre des moteurs à pistons rotatifs Diesel 2 temps et des moteurs à essence aussi en V en ligne qui developpaient 200 CV pour 200 kgs. Un exploit pour l'époque.
-
swiftlightpas
- Messages : 1804
- Inscription : 08 août 2011, 13:50
- Localisation : France - Nord Est
Re: Quiz ! Inventeur du manche, ailerons, moteur étoile, monoplan ?
Le moteur en étoile est bien antérieur puisque par exemple la motocyclette Félix Millet, construite de 1893 à 1900 était déjà équipé d'un moteur en étoile rotatif (intégré à la roue arrière)...sachant qu'un moteur rotatif est identique à un moteur en étoile "normal" au niveau organisation bielles-manivelle...Le principe du moteur rotatif intégré à une roue a été repris en sur la moto Allemande Megola de 1921 à 1925 et qui a connu un certain succès...
A noter que le moteur Anzani des Blériot est en éventail...et qu'un moteur de moto Harley Davidson est assez comparable (mais ici pas de bielle maîtresse, mais des bielles coplanaires, dont l'une à fourche...
Quand au monoplan à moteur, le premier construit (ayant paraît-il décollé mais aucune preuve) et de conception autrement plus réaliste que celui de clément Ader, est celui de Félix du Temple en 1874, mais l'absence d'un moteur suffisamment puissant et léger, a stoppé son développement tout comme l'avion de Clément Ader...
Mais les planeurs monoplan de Jean Marie Le Bris ont réellement volé (entre 1858 et 1861), sans compter bien sûr les planeurs des frères Lillienthal (entre 1891 à 1996)...
A noter que le moteur Anzani des Blériot est en éventail...et qu'un moteur de moto Harley Davidson est assez comparable (mais ici pas de bielle maîtresse, mais des bielles coplanaires, dont l'une à fourche...
Quand au monoplan à moteur, le premier construit (ayant paraît-il décollé mais aucune preuve) et de conception autrement plus réaliste que celui de clément Ader, est celui de Félix du Temple en 1874, mais l'absence d'un moteur suffisamment puissant et léger, a stoppé son développement tout comme l'avion de Clément Ader...
Mais les planeurs monoplan de Jean Marie Le Bris ont réellement volé (entre 1858 et 1861), sans compter bien sûr les planeurs des frères Lillienthal (entre 1891 à 1996)...
-
swiftlightpas
- Messages : 1804
- Inscription : 08 août 2011, 13:50
- Localisation : France - Nord Est
Re: Quiz ! Inventeur du manche, ailerons, moteur étoile, monoplan ?
Non pas à pistons rotatifs...les moteurs rotatifs de l'époque n'avaient rien à voir ni de près ni de loin avec ce que l'on nomme aujourd'hui - improprement- un "moteur rotatif"...Coinc a écrit :Pour les ailerons, ce sont les Frères Wright. Pour le reste, je ne sais pas. Les premiers moteurs en étoile étaient aussi bien à pistons rotatifs que villebrequin rotatif et Pierre Cleerget fut un ingénieur particulèrement brillant qui developpa avant la Grande Guerre des moteurs à pistons rotatifs Diesel 2 temps et des moteurs à essence aussi en V en ligne qui developpaient 200 CV pour 200 kgs. Un exploit pour l'époque.
Un moteur rotatif Clerget, Gnome,le Rhone,Bentley,etc... est un moteur à pistons radiaux dont le vilebrequin est FIXE et le BLOC MOTEUR TOURNE, l'hélice étant fixée sur le bloc...
atMn9s6m-j4
Sur ce type de moteur, pas de carbu, le mélange est régulé par le pilote, la puissance modulée en coupant alternativement l'allumage des cylindres, le plus puissant construit développait 230cv, limite au delà de laquelle l'avion devenait incontrôlable du fait de l'effet gyroscopique du moteur.Cette configuration a été préférée à l'époque car permettait un poids réduit et aucun problème de refroidissement malgré des cylindres et culasse fonte...L'amélioration des autres moteurs et l'utilisation de l'aluminium ont entraîné la disparition de ces moteurs, mais il reste des collectionneurs, surtout américains, qui volent encore avec ce type de moteurs...
