Je rebondis
Et oui quand il pleut, on peut lire les CR du BEA (toujours instructif) on peut surfer sur le net, aller au musée... et on peut aussi simuler

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Perso, j'y trouve plusieurs dimensions.
J'en profite aussi au passage pour développer un peu la liaison entre le réel et le virtuel.
Prenons un exemple simple avec un peu de bon sens. On peut ainsi s'entrainer par exemple au tour de piste, tenir les trajectoires, les altitudes, les Tr/min en début de vent arrière, la hauteur en début de base....
Un tour de piste, c'est l'école de de la rigueur quel que soit l'appareil mais la rigueur ne vient pas d'elle même, c'est la résultante d'un travail et d'un conscience importante de la tâche à accomplir.
Sur simul, tu peux trouver ton terrain avec des add ons, voir ton appareil ou qque chose d'approchant, y mettre un peu de MTO, travailler sur certains paramètres (poids, visibilité,). E bien sur tu ne trouveras pas 100% des sensations, même avec full motion. Mais le bonheur réside dans la préparation, tu travailles le sujet, tu t y prépares, tu l'exécutes. tu peux travailler, t'entrainer, matérialiser tes trajectoires, tes vitesses d'approches, travailler les points d'aboutissement dès la fin de dernier virage.... L'important pour moi réside plus dans l'enchainement honnête des phases, le respect des paramètres, ... tout cela développe la confiance en soi, même assis dans un fauteuil. Dans le virtuel, il faut cependant faire comme dans le réel, s'isoler, avoir du temps, ne pas être dérangé.
Ensuite, que faire toujours en tour de piste ? Et bien prendre une carte VAC d'un terrain connu ou inconnu et c'est reparti. La concentration, la lecture et compréhension de la carte, travailler, travailler et se jeter seul ou avec un copain qui connait et qui peut t'épauler....sans parler de l'aspect sympathique.
Et ensuite ?
ensuite, tu changes d'appareil, tu en prends un que tu connais pas ou peu et tu t'appropries le manuel de vol, les paramètres principaux . Le top étant ensuite d'aller le faire en vrai !
Je veux dire qu'avec de la patience, de l'intérêt et un peu d'imagination, tu peux t'entrainer à enchainer les différents gestes et moments.
Voilà pour exemple simple, le tour de piste. Je ne suis pas instructeur mais cela m'a beaucoup aidé à maitriser le tour de piste d'un terrain nouveau et d'un appareil qui était différent de celui sur lequel j'avais pris l'habitude de voler. Lorsqu'on découvre une appareil neuf et un nouveau terrain, la densité des infos à digérer et la précision des gestes à restituer peut être dense voir nous mener à saturation intellectuelle. Il faut rester humble, moi ça m'aide de voler sous FSX. le travers, c'est de ne pas prendre de mauvaises habitudes et le vol annuel avec un instructeur est là aussi pour corriger et apprendre encore et toujours.
Toujours en tour de piste, on peut aussi travailler la panne moteur, la baisse de régime, rendre la main, comprendre pas depuis chez soi qu'une contre QFU à 100 pieds ne passera et travailler le déclenchement de la remise des gaz qu'on envisage à différents moments...
En fin de compte, à part les sensation,s je crois qu'on peut se mettre en confiance réelle via un bon simulateur ou plutôt entraineur. C'est enfin aussi l'occasion de prolonger sans stress et à coût raisonnable une bonne partie ce que nos instructeurs nous ont appris à reconnaitre.
Maintenant, il faut un PC honnête avec une carte graphique, des paysages qui ressemblent à ceux que tu connais, des cartes à jours et des appareils qui te laissent une impression conforme à la réalité dans certaines phases de vol. Même des ulm plausibles, cela se trouve en cherchant bien. bref, il faut un peu de matériel quand même, sans forcément y laisser un bras.
Désolé d'être un peu long. j'essayais de donner mon avis à différentes remarques et de partager un peu. Un ultime exemple, j'ai préparé il y a 10 jour une petite nav en région parisienne d'une heure. Je l'ai préparé avec google earth, les cartes à jour, le log de nav calculé avec le crayon, le calcul des temps, le rapporteur... puis j'ai simulé. 2 jours après, j'ai fait la nav avec ses hauts et ses bas, ses erreurs, ses corrections, un GPS pour confirmer et me sentir à l'aise pour ne pas faire n'importe quoi... Puis ensuite j'ai rejoué la scène à la maison et j'ai saisi encore beaucoup de choses de ce vol, y compris mes erreurs, même minimes.
Au niveau méthodologie, je pense que la liaison simul / réel a de belles perspectives et pour notre bonheur aussi !
dom