comment ne pas dépasser la masse max d'un ulm lors d'un grand voyage?

[F-ALBT]

pas de raisons de mettre un : !!!

La recherche d'un appareil est un moment casse tete certe, mais tres interessant dans la vie de l'ulmiste (enfin j'espere je n'y suis pas encore passe) et puis tu n'a pas disqualifie toutes les possibilites encore donc il y a de l'espoir.

[noraie]

Bonjour,

Depuis 10 ans ,, je vole aussi beaucoup (75/80 h l'an) dans les clous. IKARUS C42 compétition , avec parachute et transpondeur :286 kg.
ensuite pilote et copilote 134 kg , essence :65l soit 45 kg pour 4h de voyage =170x5..+ de 800 kms . Pas de pb pour rallier poitiers grenoble ou megeve ou la cote d'azur en direct.
rest 7/8 kg de bagage.

Pour des voyages + court comme Belle ile; 45l de carburant soit 31 kg; et bagages ...15 kg pour 5 à 6 j et c'est très bien. Carte carburant tatol pour refluer si besoin.

Donc , on peut faire.

Bonns vols.

André

[beaujeu]

Il n'y a de grand voyage en ULM que par petites étapes.

[Ramel]

Ou seul à bord, ou en sur-charge...
Voir ceux qui traversent les océans !

[Titoph]

A l'origine, le concept "d'ultra léger motorisé" n'est pas né pour que les pionniers fassent de grands voyages. C'était une façon plus libre d'accès pour connaître les joies de voler, de façon simple. La réglementation à bien dû créer un cadre pour reconnaître et officialiser le mouvement et d'une certaine façon, le protéger. Puis, cerlains industriels ont, au fur et à mesure du temps, récupérés le produit et créés de nouveau besoins - aller plus vite, plus loin, etc - en faisant miroiter que l'ulm était une forme moderne de l'expression : "le beurre, l'argent du beurre et la fille de la crémière ... " . La réglementation n'arrive plus à suivre les industriels qui proposent toujours plus et plus cher (bien sûr ! ) ... Vers la fin des années 90' des machines comme le Coyote 582 rentraient largement dans les clous, mais très rapidemment, les commerciaux ont "alourdi" l'offre (912 80 puis 100 cv, finition moquette, instruments, peinture, carénages, options à n'en plus finir ...), résultat dans le cas du Coyote : il a pris 60 kilos et est devenu dans sa forme actuelle un standard au niveau équipement, réclamé par les pilotes. Mais les 450 kg max de réglementation (hors parachute) n'ont pas suivi . D'où le souci constant des exploitants, instructeurs, et autres personnes responsables de la formation des élèves pour respecter les contraintes administratives ...

Alors certains en font des pages et des pages parce qu'il découvrent avec stupéfaction qu'au moment de franchir le pas pour réaliser des "grands voyages", qu'ils vont être "hors gabarit", mais ils oublient qu'ils ont un peu occulté ces considérations durant leur heures d'apprentissage et les épreuves de connaissances pour l'obtention du papier vert ...

Il y a un moyen très simple de rester dans les normes au niveau poids pour les pilotes trop inquiets : passer à l'avion, c'est à peine plus contraignant en formalités.

Bons vols,

Titoph

[Alexair]

A l'origine, le concept "d'ultra léger motorisé" n'est pas né pour que les pionniers fassent de grands voyages. C'était une façon plus libre d'accès pour connaître les joies de voler, de façon simple.

Il y a un moyen très simple de rester dans les normes au niveau poids pour les pilotes trop inquiets : passer à l'avion, c'est à peine plus contraignant en formalités.

Voila, tout est dit !!

[Luciano]

.... eppur, si muove !
(et pourtant, elle se meut)

Galileo Galilei. (1633)

pourrait devenir ici:

"... et pourtant, ils voyagent"


Bons vols ... à ceux qui volent,
Luciano

[Marc B]

A l'origine, le concept "d'ultra léger motorisé" n'est pas né pour que les pionniers fassent de grands voyages. C'était une façon plus libre d'accès pour connaître les joies de voler, de façon simple.

Il y a un moyen très simple de rester dans les normes au niveau poids pour les pilotes trop inquiets : passer à l'avion, c'est à peine plus contraignant en formalités.

Voila, tout est dit !!

Voilà, tout est dit ... pour ce qui était il y a 40 ans ... une éternité!
J'ai fait de l'aile delta dans les années '70 (à Overijse, à la ferme Libert et dans d'autres endroits sympathiques) avec ceux qui, en Belgique, allaient devenir les pionniers dont parle Titoph.
Etant parachutiste, j'ai continué mon sport alors qu'ils développaient de leur côté leurs "drôles d'engins". Pour la petite histoire, un de mes profs de chimie de fac (ULB) s'appelait Patriarche , ça doit aussi rappeler des souvenirs aux anciens de Buzet.
Tout ça pour dire que vivre le regard rivé dans le rétroviseur est une belle leçon mais l'avenir est tourné vers la face cachée de son miroir.
Il y a un sens au vecteur et dans tous les secteurs, les lois sont faites pour s'adapter (en démocratie) à l'évolution de la société et non l'inverse.
Je sais, le grand Satan EASA ...
J'ai envoyé hier soir les documents de demande de "permit to fly" dans les pays scandinaves pour cet été (merci Luciano pour le coup de main).
Ben oui, on peut voyager en ULM! Et même dans les clous avec un 912ULS de 100 ch
Et si je veux faire 2000 bornes en 3 heures avec plein de bagages, un PPL est inutile, la ligne ce sera beaucoup mieux et beaucoup moins cher.
C'est donc bien la définition du voyage et de ce que l'on veut y retrouver qui importe pour répondre à la question du fil.

Bons vols
Marc B

[Luciano]

+++++

Bons vols,
Luciano