Après son crash en ULM à La Baule....
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- alain roy
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Re: Après son crash en ULM à La Baule....
Merci du retour,
C'est bien ce que je dis, on est tous à la veille d'en faire une !!! En espérant qu'elle ne soit pas trop grave
C'est bien ce que je dis, on est tous à la veille d'en faire une !!! En espérant qu'elle ne soit pas trop grave
Biplan SE5a - Pas belle la vie ???
(alainulm@orange.fr)
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- KTZ737
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Re: Après son crash en ULM à La Baule....
Bonsoir à tous.
Approche tout réduit ou approche au moteur ? Vaste sujet ...
Il fut un temps où les ULM étaient des machines rustiques, volant avec des moteurs parfois pas vraiment prévus pour ça. Alors oui, 10 fois oui, une approche "planeur" avait tout son sens, et lorsqu'on se retrouvait un peu haut sur le plan, une petite glissade permettait de corriger le tir.
Aujourd'hui, voler avec un Rotax, c'est voler avec la même probabilité de panne qu'un Lycoming de DR400 ou Cessna, qui font tous des approches sur un plan moyen de 3°, donc forcément au moteur.
Pourquoi serait-ce dangereux pour un ULM et safe pour un avion ?
Bien sûr, faire des approches tout réduit ajoute un zeste de sécurité, puisqu'il prend en compte le cas très improbable du moteur qui aurait décidé de s'arrêter en finale. Bref, à mon sens, c'est plus une philosophie, issue d'un apprentissage traditionnel, qu'une nécessité sécuritaire.
Personnellement avec mon MCR, je fais des approches au moteur sauf quand j'ai décidé de m'entrainer à des approches tout réduit type encadrement.
Pour rebondir sur le sujet de l'accident, un jour, après des essais sol un peu exhaustifs (je venais d'installer un kit LAD injection), je me suis aligné, ai mis la puissance, et ai réalisé après une déja franche accélération, que j'avais oublié de faire la C/L avant décollage. Résultat: les volets étaient rentrés. La piste étant longue j'ai poursuivi tout en les sortant, bref un non évènement... J'ai 14000 heures de vols, TRI/TRE, 10 ans d'essais en vol et j'ai fait ce jour là une belle boulette, qui aurait pu avoir des conséquences plus problématiques sur une piste en herbe courte...
Bref, dans la vie, il y a les pilotes qui ont fait des conneries, et les pilotes qui vont en faire. L'important c'est d'en tirer quelque chose de positif.
Prudence et humilité, quelque soit l'expérience
Approche tout réduit ou approche au moteur ? Vaste sujet ...
Il fut un temps où les ULM étaient des machines rustiques, volant avec des moteurs parfois pas vraiment prévus pour ça. Alors oui, 10 fois oui, une approche "planeur" avait tout son sens, et lorsqu'on se retrouvait un peu haut sur le plan, une petite glissade permettait de corriger le tir.
Aujourd'hui, voler avec un Rotax, c'est voler avec la même probabilité de panne qu'un Lycoming de DR400 ou Cessna, qui font tous des approches sur un plan moyen de 3°, donc forcément au moteur.
Pourquoi serait-ce dangereux pour un ULM et safe pour un avion ?
Bien sûr, faire des approches tout réduit ajoute un zeste de sécurité, puisqu'il prend en compte le cas très improbable du moteur qui aurait décidé de s'arrêter en finale. Bref, à mon sens, c'est plus une philosophie, issue d'un apprentissage traditionnel, qu'une nécessité sécuritaire.
Personnellement avec mon MCR, je fais des approches au moteur sauf quand j'ai décidé de m'entrainer à des approches tout réduit type encadrement.
Pour rebondir sur le sujet de l'accident, un jour, après des essais sol un peu exhaustifs (je venais d'installer un kit LAD injection), je me suis aligné, ai mis la puissance, et ai réalisé après une déja franche accélération, que j'avais oublié de faire la C/L avant décollage. Résultat: les volets étaient rentrés. La piste étant longue j'ai poursuivi tout en les sortant, bref un non évènement... J'ai 14000 heures de vols, TRI/TRE, 10 ans d'essais en vol et j'ai fait ce jour là une belle boulette, qui aurait pu avoir des conséquences plus problématiques sur une piste en herbe courte...
Bref, dans la vie, il y a les pilotes qui ont fait des conneries, et les pilotes qui vont en faire. L'important c'est d'en tirer quelque chose de positif.
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- Luc84
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Re: Après son crash en ULM à La Baule....
C'est l'avantage des ULM "rustiques" tout ce qu'il n'y a pas dessus ne peut pas être oublié ou tomber en panne.
-
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Re: Après son crash en ULM à La Baule....
@ KTZ737,
Bonjour Didier, Tout à fait en accord avec tes dires sur les pentes en finale et si tu permets, je rajouterai qu'il faut pratiquer les deux régulièrement :
1) la pente "au moteur" dès qu'il y a du monde dans le circuit afin que les trajectoires soient identiques et ne pas percuter un appareil en finale par le haut. Les films montrant deux avions en finale avec le plus haut posant sur le plus bas à 50 pieds sont courants et ça fait des morts à chaque fois…
Personne en finale ne cherche un avion au dessus ou 10 mètres derrière !
2) Dès que possible, s'entrainer au plein réduit, voire même moteur coupé afin d'appréhender son taux de descente, vent, point d'impact et maitriser la glissade.
Avantage :Il y a moins d'un mois, panne moteur en Italie, j'ai posé dans le seul champ utilisable au pied d'une belle colline après un "Mayday" sur la fréquence qui a refroidi Milano CTL . Résultat: Aucune casse avion (ni pilote et pax), retour quelques jours après sur remorque
Sinon, quand j'avais mon MCR, j'ai fait la même bourde (avec beaucoup plus d'heures) comme quoi !
Maintenant c'est C/L systématique en lecture papier avant D/L et 3 memory items pour l'atterrissage (train, plein petit pas, volets), même retraité, j'arrive à retenir
Bons vols à tous et happy landings avec moteur !
Sharky
Bonjour Didier, Tout à fait en accord avec tes dires sur les pentes en finale et si tu permets, je rajouterai qu'il faut pratiquer les deux régulièrement :
1) la pente "au moteur" dès qu'il y a du monde dans le circuit afin que les trajectoires soient identiques et ne pas percuter un appareil en finale par le haut. Les films montrant deux avions en finale avec le plus haut posant sur le plus bas à 50 pieds sont courants et ça fait des morts à chaque fois…
Personne en finale ne cherche un avion au dessus ou 10 mètres derrière !
2) Dès que possible, s'entrainer au plein réduit, voire même moteur coupé afin d'appréhender son taux de descente, vent, point d'impact et maitriser la glissade.
Avantage :Il y a moins d'un mois, panne moteur en Italie, j'ai posé dans le seul champ utilisable au pied d'une belle colline après un "Mayday" sur la fréquence qui a refroidi Milano CTL . Résultat: Aucune casse avion (ni pilote et pax), retour quelques jours après sur remorque
Sinon, quand j'avais mon MCR, j'ai fait la même bourde (avec beaucoup plus d'heures) comme quoi !
Maintenant c'est C/L systématique en lecture papier avant D/L et 3 memory items pour l'atterrissage (train, plein petit pas, volets), même retraité, j'arrive à retenir
Bons vols à tous et happy landings avec moteur !
Sharky
- KTZ737
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Re: Après son crash en ULM à La Baule....
Salut Gilles !
Heureux d'avoir de tes nouvelles
Un atterrissage en campagne en Shark, ça doit faire monter l'adrélnaline ! Problème d'injection ?
Je te rejoins sur la nécessité de garder les skills d'une approche tout réduit. Lorsque je suis seul dans le circuit à Etampes je m'amuse régulièrement à tout réduire en vent arrière et poser sans retoucher aux gaz. Comme tu dis, un jour ou l'autre, avoir le plan dans l'œil ça peut servir.
A bientôt
Didier
Heureux d'avoir de tes nouvelles
Un atterrissage en campagne en Shark, ça doit faire monter l'adrélnaline ! Problème d'injection ?
Je te rejoins sur la nécessité de garder les skills d'une approche tout réduit. Lorsque je suis seul dans le circuit à Etampes je m'amuse régulièrement à tout réduire en vent arrière et poser sans retoucher aux gaz. Comme tu dis, un jour ou l'autre, avoir le plan dans l'œil ça peut servir.
A bientôt
Didier
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Re: Après son crash en ULM à La Baule....
Salut Didier,
Non pas en Shark ! lui il fonctionne bien, retour direct de Slovaquie en patrouille en 4h36 à 3000 ft - 142 kts de moyenne et 17 litres/heure avec LAD.
Non, c'était une autre machine et un autre type de moteur mais peux pas en dire plus pour l'instant…
Donc, continuons à nous entrainer pour rester vivants
A+ et au plaisir de t'accueillir dans le sud.
Sharky
Non pas en Shark ! lui il fonctionne bien, retour direct de Slovaquie en patrouille en 4h36 à 3000 ft - 142 kts de moyenne et 17 litres/heure avec LAD.
Non, c'était une autre machine et un autre type de moteur mais peux pas en dire plus pour l'instant…
Donc, continuons à nous entrainer pour rester vivants
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Sharky
- KTZ737
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- Luc84
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Re: Après son crash en ULM à La Baule....
Pas besoin d'aller bien loin. Le rapport 2022 du BEA sur les accidents d'ULM est très instructif et pousse à la réflexion. Tout pilote devrait le lire. L'étude des accidents est le socle de la formation à la sécurité.
18 rapports d'accidents mortels, 8 pour les paramoteurs et pendulaires, 9 pour les classe 3 dont certains de conception simple.
https://bea.aero/bilans-etudes-1/enseig ... /ulm-2022/
Dans une très grande majorité de cas, le décrochage est la cause de l'accident.
Les accidents non mortels ne sont pas répertoriés.
Il est à noter que le nombre d'accidents mortels est à peu près identique entre aviation générale et ULM. 25 morts en ULM, 30 en avion léger.
Pourquoi donc les médias ne parlent ils quasiment toujours que des accidents d'ULM ? Un peu de lobbying pour nous préparer à un durcissement de la réglementation ? Je sais, je suis parano...
Bonne soirée.
Didier
- alain roy
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Re: Après son crash en ULM à La Baule....
Et pourquoi remet on systématiquement l'instruction en cause pour les ULM et pas pour les avions certifiés ?
Biplan SE5a - Pas belle la vie ???
(alainulm@orange.fr)
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- gipel
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Re: Après son crash en ULM à La Baule....
Je partage à 200% l'analyse de KTZ737et le commentaire d'Alain.
Je pense que la Fédé à pris le sujet sécurité à bras le corps. Mais oui , sans doute mieux communiquer dans les médias ne serait pas inutile....
Je pense que la Fédé à pris le sujet sécurité à bras le corps. Mais oui , sans doute mieux communiquer dans les médias ne serait pas inutile....
Vol sur MCR motorisé avec Rotax 912 S
- Luc84
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Re: Après son crash en ULM à La Baule....
Peut être que maintenant on pilote les ULM comme on pilote les avions.
Certains en école sont si chers qu'on ne prend pas de risques, on reste cantonné aux aérodromes.
Quand il y a une panne c'est à ce moment là qu'on se rend compte que la terre arrive vite et on ne sait plus quoi faire
ni comment se poser en campagne.
- Bob01
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Re: Après son crash en ULM à La Baule....
Quand certaines sociétés forment des IULMs avec 40 ou 50 heures de vol (au total !), comment ne pas s'étonner qu'un de ceux-là (encore instructeur stagiaire) formant un pilote-propriétaire d'un ULM (avec peu d'heures ULM mais plus de 800 h sur son avion qu'il vient de vendre) ne soit pas capable de gérer une panne au décollage ?
On ne saura jamais lequel des deux a voulu faire demi-tour à 50 ou 80 m / sol. Soit le pilote, avec l'instructeur qui n'a pas pu ou su l'empêcher, soit l'instructeur par manque d'expérience...
Résultat : deux morts...
On ne saura jamais lequel des deux a voulu faire demi-tour à 50 ou 80 m / sol. Soit le pilote, avec l'instructeur qui n'a pas pu ou su l'empêcher, soit l'instructeur par manque d'expérience...
Résultat : deux morts...
- piper84
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- Inscription : 19 mai 2013, 13:30
- Localisation : Rhône Alpes, Drôme, LFHD PIERRELATTE
Re: Après son crash en ULM à La Baule....
Bonjour,
Il me semble que depuis la réforme il n'est plus possible de se présenter à une formation IULM avec 40h de vol, mais comme d'hab ce n'est que du déclaratif!
Il me semble que depuis la réforme il n'est plus possible de se présenter à une formation IULM avec 40h de vol, mais comme d'hab ce n'est que du déclaratif!
Ancien TT, instructeur ULM multiaxes AIRLONY SKYLANE, Pierrelatte LFHD (26)