Tu avais raison.MYR a écrit :Réponse à JASC sur la classe 6 :
Pour connaitre un peu des hélicos (seulement ceux à "turbines") : ils sont toujours presque "à fond", la plupart du temps en limite de puissance, surtout en stationnaire. Le problème est encore plus crucial avec les moteurs à pistons car leur rapport poids/puissance est encore plus défavorable.
De mémoire : un Puma en croisière est à environ 97 à 98 % de ses "NG" max. En stationnaire il est à plus de 99 %.
Un même moteur à piston serait beaucoup plus sollicité dans un hélico que dans un ULM. C'est bien dans un hélico que l'on verra rapidement les limites de fiabilité des Rotax et autres moteurs à régime élevé (surtout en utilisation en montagne où il faut beaucoup de puissance pour se poser, et décoller).
Pour plus de sécurité, il faudrait des moteurs puissants. Pour plus de fiabilité, il faudrait des moteurs à régime plus faible, donc à plus grosse cylindrée, donc plus lourds.
Cette contrainte de poids est incompatible avec les hélicos de 450 kg de MTOW. Pour gagner une dizaine de kg environ de charge utile, le parachute est quasiment impossible à installer. L'installation de flotteurs pour gagner 10% de MTOW et arriver à 495 kg, apportera autant d'inconvénients que d'avantages, car ils sont lourds et présentent beaucoup de trainée.
Une autre raison de la surcharge "par nature" des hélicos-ULM par rapport aux ULM 3 axes, est qu'il faut emporter davantage de carburant pour la même durée de vol. Leur consommation est plus importante car le moteur à travers le disque rotor sert à assurer en même temps et la propulsion et la sustentation (la conso ne varie pas beaucoup en fonction de la vitesse, elle est toujours non loin du maximum).
Si la MTOW des hélicos ULM était fixée à 450 kg, je partage l'avis de JASC sur le fait que les hélicos biplaces risquent bien d'être des hélicos monoplaces dans les faits.
Qu'en est-il de l'ELA hélico ?
Le Fama à jeté l'eponge et n'est pas venu à la pesée.
Reste plus que le Kompress pour sauver la classe 6. Que d'énergie perdue pour rien. Alors qu'il y avait tant à faire ailleur.