Le forum des ULM, et des ELA, LSA, VLA, et de tous les autres aéronefs biplaces et monoplaces légers
Forum des ULM, ELA, LSA, VLA, et autres biplaces et monoplaces. Concerne les Pendulaires Paramoteurs Hydravions Autogires Hélicoptères 3 AXES. Aussi : Petites annonces Photos Vidéos Construction Technique Mécanique Moteurs Radios Hélices etc.
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Lochardet a écrit :Dernier exemple (authentique) : un pilote avion (un vrai) habitué des trajets Paris Cote d'Azur en "gros" Cessna essaie un VL3 (avec pilote auto) le moniteur enclenche le pilote auto pour un 360° (inclinaison 20-25°) panique immédiate du "client" on n'incline pas comme ça, moi je ne fais que des virages à plat... !!
Et le moniteur ne lui a pas fait une demo de la touche "recovery". J'ai été impressionné par ce truc qui équipe le VL3 d'un copain.
L'avion mis en vrac, on pousse le bouton magique et Otto le pilote se demerde pour remettre tout ça à plat et sans "G" inutiles.
Ton "pilote" aurait pleuré sa mère avec ça!!!
Pas besoin d'une machine de voltige pour démontrer une sortie de virage engagée, un ULM std convient parfaitement, idem pour contrer une entrée en autorotation ( décrochage et abattée sur une ailes ) et pour les autorotations, le plus simple c'est en planeur avec par ex un ASK13, c'est moins chères et plus réaliste que en CAP 10.
Je pense qu'il ne faut pas continuellement ramener tous les danger du pilotage au vrilles et autres décrochages non maîtrisés.
Les causes des accidents se retrouvent souvent ailleurs.
La pratique de la voltige, même à très haut niveau n'est pas une garantie : regardez simplement le cas de Renaud Escaille qui se tue suite à une erreur humaine ...
Quand au dangers du dernier virage, nul besoin d'aller tâter de la voltige pour s'en sortir, ni même pour apprendre à ne pas y rentrer; il suffit simplement de s'imposer le respect des indications du badin et de la bille (et accessoirement du vario si l'on atterri sur une surface ne permettant pas d'estimer la hauteur (sur eau, sur neige, la nuit, ...)
Et surtout, n'oublions pas qu'un éventuel manque de dextérité au pilotage n'est pas, et de loin, la principale source d'accidents et d'incidents graves.
Oui Luciano, tu a raison, mais pour ma part j estime à 50% le nombre de pilote que n ose pas mener leurs machine au décrochage, comment tu fait pour calculer tes 1,3 de VS ? Jen ai vue tester leurs badin au GPS....En voiture par la fenêtre ouverte, le badin tenue à bout de bras....
Revenir au fondamentaux du vol ferait beaucoup de bien à certain, plutôt que de balblater a la radio et tourner les boutons du transponpon.
Pour moi depuis 10 ans, le niveau des pilote ULM c'est nettement améliorer en radio, en nav, etc et c'est tant mieux, mais le niveau de pilotage en "mania" des pilotes multiaxes c'est dégradé, avec des écoles qui cherche à se rapprocher des std avion.
A mon avis ce qui suit est la base.
Déterminer la vitesse de décrochage lisse volets, 1 cran volets, 2 crans et full pour ceux qui en ont. On peut ne pas amener la machine à l'abattée en notant ses réaction nez haut donc aux grands angles d'incidence et revenir aux petits angles par adaptation d'incidence progressivement, la remise des gaz doit s'accompagner d'un correction palonniers adaptée pour contrer les effets moteur.
L'autre méthode est plus hard, provoquer l'abattée, tenir l'inclinaison nulle par roulis induit laisser, pas d'action au manche, laisser la machine saluer puis des que l'on a une indication VI cohérente ressource souple et remise des gaz assiette de palier atteinte ne pas oublier les effets moteur) Pas de remise des gaz nez bas, ça creuse la trajectoire.
Connaitre la vitesse de finesse max et savoir passer du palier croisière au vol en déscente finesse max compensateur réglé en moins de 5 secondes.
Pour faire des exercices moteur coupé, choisir une piste de 300 m, se porter à la verticale terrain à 2000 ft sol, couper le moteur et faire des encadrements jusqu'à ce que ça marche à tout les coup.
Puis refaire le même exercice à 1500, 1000 et 500ft même chose à droite et à gauche avec et sans vent.
Chaque type de machine a ses particularités, le super guépard par exemple si vous laisser la VI passer au dessus de 90 les volets sont inopérants, telle autre sera un vrai boulet full volets.
Bien sur ce n'est pas en faisant 25 h avec un instructeur que l'on en est capable à 100%.
C'est en travaillant que l'on améliore son pilotage et pas là sa sécurité et celle de ceux que l'on emmène.
Cela se fait après brevet et il faut au moins 150 h pour faire le tour de l'élastique.
Dernière chose, ce n'est pas en refusant l'obstacle que l'on progresse. Au contraire le champ des capabilités va en se resserrant et on vole de moins en moins ce qui n'améliore pas les choses. En abordant de face ses faiblesses on prend confiance et on volera plus.
Retourner voir vos instructeur après votre brevet, c'est là que ça commence !
Bons et nombreux vols avec ou sans IULM.
Pedro.
Dernière modification par D19578ANL le 03 janv. 2016, 21:20, modifié 1 fois.
pourquoi vouloir faire ce job de pilote d'essais alors qu'un constructeur sérieux te donne tous ces paramètres dans l'enveloppe de vol prévue pour l'appareil ?
Je pourrais en comprendre la nécessité si on vole en dehors de cette enveloppe ( en cas de surpoids, par exemple), ou dans le cas de constructions personneles où le constructeur est forcé de jouer ce rôle.
Pour les machines de série, n'en faisons pas, de grâce, quelque chose de systématique qui sera loin d'apporter la qualité des résultats obtenus par des testeurs professionnels.
Mais bien entendu chacun peut décider de faire ce qu'il pense être le mieux dans son cas.
D185509 a écrit :
(...)
Retourner voir vos instructeur après votre brevet, c'est là que ça commence !
(...)
+1000!
Je me souvient d'un monteur, lors d'une journée sécurité à Bruxelles qui disait:
" le brevet, c'est juste se donner le droit de ne pas se tuer tout de suite, c'est seulement après que ça commence".
@ Luciano,
j'aime aussi "sentir" ce qui se passe et si ça tourne mal (pour quelle que raison que ce soit), j'aurai au moins déjà ressenti ce qui va se passer. C'est pas le moment de le découvrir quand ça part en sucette, ce sont de dixièmes de secondes qui peuvent coûter cher.
Tu as raison sur le principe. Cependant tu sais très bien que chaque machine a un petit lambda de différence avec la série.
Sans compter que les instruments sont parfois capricieux et on trouve souvent des marges non négligeables d'une à l'autre.
C'est aussi sans tenir compte des machine de construction amateur (je crois que ce forum leur est dédié aussi).
Je n'ai pas voulus tenir compte de la masse de la machine mais là aussi selon réservoirs vides et mono pilote et réservoir plein et deux pilotes ça change beaucoup de choses notamment sur la vitesse de finesse max et un pilotage approximatif sur le plan de la vitesse de finesse max peu se traduire pas un posé la ou on ne voulait pas.Par exemple un ration de 120 kg en plus ou en moins peut faire varier la vitesse de finesse max de 15 km/h sans variation de la finesse réelle. :
Que tout cela fasse parti du domaine d'un pilote d'essais ça j'en doute quand même un peu. :lol
Pour moi, c'est du perfectionnement pilotage tout simplement.
C'est aussi se mettre un peu plus de chance de son côté en cas de panne moteur.
Tu as ton opinion, je la respecte, j'ai la mienne et je m'y conforte !
Cordialement, Pedro.
Skylane29 a écrit :Tu veux réinventer l'avion?
Hervé
Non il s'agit d'inciter le législateur à libérer des contraintes ( poids et 65 km/h ) pour avoir des machines plus fiables et plus '' pardonnantes '' d'erreurs de pilotage afin de réduire le nombre d'accidents.
l'ULM du futur : le Rallye MS 880 biplace 100 CV : grosse inertie, solidité, moteur de 100CV increvable, volets, ailerons, slats... un veau...
Oui mais il y a eu peu d'accidents avec ce veau. C'est une machine qui peut être pilotée par monsieur tout le monde et qui presque toujours a ramenée son pilote à la maison même si celui ci était peu en forme, peu entrainé, etc.....
Faut-il s'en inspirer pour créer le multiaxe du futur ? sans doute en le mettant au gout du jour car il a déjà plus de 50 ans ce bon vieux Rallye....
Ben, le gars Loïc ne dit pas que des conneries: L ULM étant un ultra léger ( enfin, de moins en moins!!!) il est plus difficile à maîtriser qu un engin plus lourd qui a plus d inertie.
Skylane29 a écrit :Tu veux réinventer l'avion?
Hervé
Non il s'agit d'inciter le législateur à libérer des contraintes ( poids et 65 km/h ) pour avoir des machines plus fiables et plus '' pardonnantes '' d'erreurs de pilotage afin de réduire le nombre d'accidents.
Je ne comprends plus rien
Nous sommes dans un domaine d'activité mécanique, évoluons dans les trois dimensions, nous ne sommes pas encore des oiseaux.
Il existe d'innombrables modèles d'aéronefs sous des législations différentes.
A chacun d'y trouver sa voie en fonction de ses désirs et capacités.
Lorsque nous sommes sur un vélo, nous ne pouvons pas ignorer les risques que nous encourons, alors lorsque nous volons, soyons des responsables modestes en sachant nous remettre en cause.
La plus parfaite des machines sera forcément "dangereuse" si son domaine d'exploitation n'est pas respecté
L'essor de l'ULM est inversement proportionnel à la chute d'activité dans l'aviation légère certifiée.
Pour vu que ca dure car la médiatisation des accidents de 2015 va en refroidir plus d'un de s'essayer à L'ULM.
D'ailleurs, il me semble qu'il y a environ 30 000 à 40 000 licenciés avions mais que le turn over est élevé, de l'ordre de 10 à 20% par an dans cette population.
L'ULM est donc très loin de récupérer la grande majorité de ceux qui arêtent l'avion, alors qu'il s'agit d'une population qui aime voler, qui sait voler, et qui a les moyens financiers de le faire.
Pourquoi ne rejoigne t'-ils pas tous massivement l'ULM ? : sans doute , entre autres, parce qu'ils ne ' le sente pas '' en termes de qualité, robutesse, fiabilité des machines proposées.