J'avais prévu de faire un voyage nécessitant la traversée de zones contrôlées (j'ai radio et transporteur mode S) jeudi ou vendredi prochain ...
Une grève est annoncée (que je comprends)
Les compagnies réduisent le nombre de vols mais qu'en est-il de l'aviation de loisir en ces jours là ???
Jamais eu le cas ... donc ne me suis jamais posé la question
Y a -t-il une réglementation ou un usage (je comprends bien qu'en sous effectif, moins il y a de trucs qui volent plus les contrôleurs sont contents lors de ces grèves)
Voler un jour de grève des contrôleurs aériens ?
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arnaud64
- Messages : 84
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gazaile100
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Re: Voler un jour de grève des contrôleurs aériens ?
Bah tu es bien bon. Le grand public ignore souvent les "conditions de rémunération et d'emploi" de cette catégorie de fonctionnaires...arnaud64 a écrit : Une grève est annoncée (que je comprends)
Ça laisse rêveur.
Certes, il y a du stress et une nécessité de rester concentré, mais s'il y a autant de candidats au poste, c'est que les conditions sont très loin d’être celles de la mine que certains nous décrivent parfois devant les cameras de TV...
Un contrôleur ne reste pas derrière ses écrans durant 12 heures d'affilée. Ça, c'est la durée maximum de son amplitude horaire. Et les équipements des salles de repos de certains centre de contrôle sont dignes de lounges de grands hôtels... Sofa, piano, PS3 et/ou Xbox...
Tu voles en VFR, sans plan de vol, donc:arnaud64 a écrit :Y a -t-il une réglementation ou un usage (je comprends bien qu'en sous effectif, moins il y a de trucs qui volent plus les contrôleurs sont contents lors de ces grèves)
En temps normal, quand une zone contrôlée est inactive, elle passe généralement de classe D à E, et donc en auto info...
Par contre, si elle reste active et que le contrôleur a été réquisitionné, tu risques un refus de clairance, et donc un contournement obligatoire.
Une écoute de l'ATIS, ou un appel sur la fréquence de contact te donnera le statut de la zone.
Bon vol
XK9 (FK9 Mk3 modifié train classique avec moteur VIJA 100cv, injection)
basé LFAD (Compiegne-Margny)
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Jean Bossy
- Messages : 192
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- Localisation : France - Provence-Alpes-Côte d'Azur - Bouches-du-Rhône - Aix - Les Milles
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Re: Voler un jour de grève des contrôleurs aériens ?
La première fois que je me suis trouvé dans un cas semblable date d'une bonne vingtaine d'années, les classes d'espace fonction du service rendu venaient de sortir.
J'avais prévu un déplacement en monomoteur a/r dans la journée avec une grève nationale de contrôleurs et application du service minimum.
Hors de question de consommer un créneau IFR pour un 4 POB.
donc départ LFML (Marseille Provence) vers 08h30LT sans FPL.
ATIS ok
Pas de réponse du GND à mes appels, mais quelques petites minutes passent et un IT ou AF demande sa mise en route (PREFLIGHT et GND couplées)
J'informe tout le monde sur la fréquence GND (=2 acft) que je débute le roulage de L vers la 32.
Le GND autorise le repoussage de l'IFR et l'informe de la présence d'un monomoteur incontrôlé sur les TWY.
Je précise sur la fréquence ma position (arrivant sur telle bretelle), j'indique en plus à l'iT/AF que je lui laisserai la priorité au décollage et que faute de réponse du GND ou de TWR je circulais en auto-info (pas difficile avec un trafic quasi inexistant (<10 mvts/h).
Je n'ai jamais été ennuyé sur cette manip, mais la leçon a été vite apprise par les ATC : quelques mois plus tard, les notams précisaient si les espaces étaient déclassés (rare) ou fermés aux VFR (très courant) à chaque grève.
Il serait plus honnête de la part des services ATS de traiter IFR et VFR de manière équitable (donc non exclusive), les notams indiquant des risques de délais fortement accrus pour l'obtention de clairances (et quelques refus possibles).
En vol à vue, le principe de base "voir et éviter" est souvent remplacé par "dégage, j'y suis".
Jean Bossy
J'avais prévu un déplacement en monomoteur a/r dans la journée avec une grève nationale de contrôleurs et application du service minimum.
Hors de question de consommer un créneau IFR pour un 4 POB.
donc départ LFML (Marseille Provence) vers 08h30LT sans FPL.
ATIS ok
Pas de réponse du GND à mes appels, mais quelques petites minutes passent et un IT ou AF demande sa mise en route (PREFLIGHT et GND couplées)
J'informe tout le monde sur la fréquence GND (=2 acft) que je débute le roulage de L vers la 32.
Le GND autorise le repoussage de l'IFR et l'informe de la présence d'un monomoteur incontrôlé sur les TWY.
Je précise sur la fréquence ma position (arrivant sur telle bretelle), j'indique en plus à l'iT/AF que je lui laisserai la priorité au décollage et que faute de réponse du GND ou de TWR je circulais en auto-info (pas difficile avec un trafic quasi inexistant (<10 mvts/h).
Je n'ai jamais été ennuyé sur cette manip, mais la leçon a été vite apprise par les ATC : quelques mois plus tard, les notams précisaient si les espaces étaient déclassés (rare) ou fermés aux VFR (très courant) à chaque grève.
Il serait plus honnête de la part des services ATS de traiter IFR et VFR de manière équitable (donc non exclusive), les notams indiquant des risques de délais fortement accrus pour l'obtention de clairances (et quelques refus possibles).
En vol à vue, le principe de base "voir et éviter" est souvent remplacé par "dégage, j'y suis".
Jean Bossy
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Makaya
- Messages : 86
- Inscription : 17 août 2013, 11:00
- Localisation : Candillargues LFNG / Dammam OEDF
Re: Voler un jour de grève des contrôleurs aériens ?
Je suis tout à fait d'accord avec Jean.
Il est normal que, comme tout un chacun, les contrôleurs puissent exercer leur droit de grève. Et que cela soit justifié ou pas n'est pas du tout mon propos.
Par contre, que l'espace aérien, normalement déclassé se voit fermé aux usagés par notam relève du kidnapping. C'est contraire au principe de libre circulation sur le territoire. Et cela fait d'eux juges et partis dans une manip où nous avons juste le droit de subir et eux d'abuser.
En plus d'être franchement malhonnête, cela me parait assez futile, car la valeur de l'ATC c'est la gestion des trafics IFR en zones très denses. Si ils ne bossent pas, les lignards ne pourrons plus assurer le service. Mais abuser de son pouvoir pour grounder quelques tagazous qui ne demandent justement rien et n'ont pas besoin du service atc, en plus d'être moralement indéfendable, cela ne rapporte aucun bras de levier à leurs revendications.
Il est normal que, comme tout un chacun, les contrôleurs puissent exercer leur droit de grève. Et que cela soit justifié ou pas n'est pas du tout mon propos.
Par contre, que l'espace aérien, normalement déclassé se voit fermé aux usagés par notam relève du kidnapping. C'est contraire au principe de libre circulation sur le territoire. Et cela fait d'eux juges et partis dans une manip où nous avons juste le droit de subir et eux d'abuser.
En plus d'être franchement malhonnête, cela me parait assez futile, car la valeur de l'ATC c'est la gestion des trafics IFR en zones très denses. Si ils ne bossent pas, les lignards ne pourrons plus assurer le service. Mais abuser de son pouvoir pour grounder quelques tagazous qui ne demandent justement rien et n'ont pas besoin du service atc, en plus d'être moralement indéfendable, cela ne rapporte aucun bras de levier à leurs revendications.