Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
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- Messages : 446
- Inscription : 11 mars 2015, 13:39
- Localisation : le puy loudes
Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
+1
Ça fait 25 ans que je soude et je me pose régulièrement la question en fonction de l'ouvrage à exécuter.
C'est la certitude et l'absence de questionnements qui me semble dangereux.
Ça fait 25 ans que je soude et je me pose régulièrement la question en fonction de l'ouvrage à exécuter.
C'est la certitude et l'absence de questionnements qui me semble dangereux.
- ICARE1951
- Messages : 1265
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Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
"C'est la certitude et l'absence de questionnements qui me semble dangereux."
Et c'est vrai dans tous les domaines....
Et c'est vrai dans tous les domaines....
ICARE
- jplandez
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Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
Parce que ayant passé 10 en tant que niveau 3 cofrend à contrôler des soudures, je sais la quantité de défauts qui peuvent exister et qu'on peut générer.Claude Nowak a écrit :Pourquoi cette réflexion à 2 balles?
Je ne sais pas souder autre chose que de braser de la plomberie domestique, et il ne me viendrait pas à l'idée de souder moi-même un bâti-moteur au TIG.
La brasure est plus simple, mais elle n'est pas sans risques. De plus, le procédé de soudage fait partie de la conception (pas question selon moi d'assembler une treillis prévus par brasage de le souder au TIG, ni inversement).
La soudure est un métier, je dirais presque un art, qu'il faut maîtriser, pas évident pour l'amateur.
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Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
Monsieur Delemontez indique dans ses plans de bati moteur du D18 , entre autre, de braser ( au bronkz) pour ma part je réalise tjrs les soudures (brasures) de la sorte avec un chalumeau propane / oxygène . les résultats sont parfaits d'autant que la brasure crée un congé qui participe à la transition de la contrainte, ce que n'offre pas le TIG ( joint trop étroit et forte chauffe) lorsqu'on soude au TIG, il faut "tranquilliser " les aciers (25 CD4S) par chauffe post soudure. pas besoin avec la brasure .
la brasure que j'utilise à une résistance de 40 kg mm2 , or la surface d'une brasure est très importante ( le congé dont je parlais) et on arrive à de grandes résistances.
sur les tubes à parois très fines ( tubes raynolds) des vélo de course avant l’avènement du carbone, on brasait ...
la brasure que j'utilise à une résistance de 40 kg mm2 , or la surface d'une brasure est très importante ( le congé dont je parlais) et on arrive à de grandes résistances.
sur les tubes à parois très fines ( tubes raynolds) des vélo de course avant l’avènement du carbone, on brasait ...
- Daniel C
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Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
J'ai côtoyé il y a de nombreuses années un constructeur de cadre motos. Edouard Moréna qui fut un temps le mécanicien d'un certain C Estrosi
Il fabriquait des cadres motos en acier étiré à froid (tube hydraulique), en particulier pour Japauto et certaines de ces machines on couru au Bol d'or. Cadres PEM. Il a aussi réalisé des châssis de karting.
Les cadres étaient tous brasés.
Il fabriquait des cadres motos en acier étiré à froid (tube hydraulique), en particulier pour Japauto et certaines de ces machines on couru au Bol d'or. Cadres PEM. Il a aussi réalisé des châssis de karting.
Les cadres étaient tous brasés.
mon avion SD1 Minisport http://danielcl.free.fr/
- Claude Nowak
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- Inscription : 15 janv. 2014, 21:11
Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
Heureusement que les constructeurs amateurs ne pensent pas comme toi, sinon la construction amateur n existerait plus.jplandez a écrit :Parce que ayant passé 10 en tant que niveau 3 cofrend à contrôler des soudures, je sais la quantité de défauts qui peuvent exister et qu'on peut générer.Claude Nowak a écrit :Pourquoi cette réflexion à 2 balles?
Je ne sais pas souder autre chose que de braser de la plomberie domestique, et il ne me viendrait pas à l'idée de souder moi-même un bâti-moteur au TIG.
La brasure est plus simple, mais elle n'est pas sans risques. De plus, le procédé de soudage fait partie de la conception (pas question selon moi d'assembler une treillis prévus par brasage de le souder au TIG, ni inversement).
La soudure est un métier, je dirais presque un art, qu'il faut maîtriser, pas évident pour l'amateur.
Mon métier n est pas soudeur. Pourtant, j ai soudé au TIG tout le châssis de mon autogire qui vole à merveille. Je ne suis pas un Pro du composite. J en fais régulièrement. Je ne suis pas un Pro du collage du bois et pourtant mon avion vole depuis 17 ans.
Alors, la soudure, un art? Non, sincèrement faut pas s en faire un monde, faut simplement essayer, voir comment fait un qui sait et ç est parti. Ç est vrai pour toutes les choses de la vie.
- Claude Nowak
- Messages : 2888
- Inscription : 15 janv. 2014, 21:11
Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
Je suis d accord avec toi. La brasure pour un bâti moteur en 25CD4 tubes minces, c est une bonne solution. En TIG, c est plus coton à faire, mais si on le fait dans les règles de l art, c est une bonne solution aussi.flyer999 a écrit :Monsieur Delemontez indique dans ses plans de bati moteur du D18 , entre autre, de braser ( au bronkz) pour ma part je réalise tjrs les soudures (brasures) de la sorte avec un chalumeau propane / oxygène . les résultats sont parfaits d'autant que la brasure crée un congé qui participe à la transition de la contrainte, ce que n'offre pas le TIG ( joint trop étroit et forte chauffe) lorsqu'on soude au TIG, il faut "tranquilliser " les aciers (25 CD4S) par chauffe post soudure. pas besoin avec la brasure .
la brasure que j'utilise à une résistance de 40 kg mm2 , or la surface d'une brasure est très importante ( le congé dont je parlais) et on arrive à de grandes résistances.
sur les tubes à parois très fines ( tubes raynolds) des vélo de course avant l’avènement du carbone, on brasait ...
- jplandez
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- Inscription : 26 juil. 2011, 20:47
- Localisation : France - Provence-Alpes-Côte d'Azur
Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
Je dois être victime d'un syndrome de déformation professionnelle.Claude Nowak a écrit : Heureusement que les constructeurs amateurs ne pensent pas comme toi, sinon la construction amateur n existerait plus.
Il reste que l'opération de soudage est critique en construction mécanique. Pour moi, surtout parce qu'on ne voit pas ce qui se passe sous le cordon de soudure. J'ai vu beaucoup de défauts, comme des collages, des manques de pénétration sous un cordon qui avait l'air nickel.
Et, c'est presque toujours aux soudures que ça casse.
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- Messages : 141
- Inscription : 14 févr. 2017, 16:56
Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
la casse aux soudures provient souvent du changement de métallurgie du fait des très hautes températures localisées par l'arc TIG ; dans la grande aviation, les pièces soudées au TIG étaient repassées à l'autoclave longtemps . en construction amateur on arrive pas à bien maîtriser cette tranquillisation . d'où le fait que je préfère comme indiqué la brasure et ses beaux congés .
- Claude Nowak
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- Inscription : 15 janv. 2014, 21:11
Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
J imagine que tu penses à un revenu très lent qui se fait dans un four et non pas dans un autoclave.
- jplandez
- Messages : 2768
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- Localisation : France - Provence-Alpes-Côte d'Azur
Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
Outre de possibles transformations de la structure métallurgique au voisinage (importance du choix du métal d'apport), il y'a surtout les contraintes résiduelles laissées par la soudure.
Dans mon ex-métier (surtout de l'inox), il fallait faire une cycle de réchauffage qu'on appelait "détensionnement", selon un cycle bien précis).
Si on laisse des contraintes, elles s'ajoutent aux contraintes de fonctionnement, et si la charge de rupture est dépassée, ca casse.
Dans mon ex-métier (surtout de l'inox), il fallait faire une cycle de réchauffage qu'on appelait "détensionnement", selon un cycle bien précis).
Si on laisse des contraintes, elles s'ajoutent aux contraintes de fonctionnement, et si la charge de rupture est dépassée, ca casse.
- Claude Nowak
- Messages : 2888
- Inscription : 15 janv. 2014, 21:11
Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
Détensionnement sur de l inox austénitique ( celui qui est amagnetique): jamais entendu parler en 35 ans de carrière???
Sur du martensitique, c est possible.
Sur du martensitique, c est possible.
- jeromef
- Messages : 519
- Inscription : 28 janv. 2016, 18:54
Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
Sauf que le 25CD4S n'est ni inox, ni austénitique!
Jérôme
Avid Flyer MKIV 582
Avid Flyer MKIV 582
- jplandez
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Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
Je me souviens que sur de grosses pièces mécanosoudées en 304L ou 316L (je me souviens plus..Alzheimer doit me courir après ), si on détensionnait pas avant usinage final, d'une part on ne tenait pas les tolérances d'usinage, et que d'autre part on ne savait pas justifier la résistance mécanique.Claude Nowak a écrit :Détensionnement sur de l inox austénitique ( celui qui est amagnetique): jamais entendu parler en 35 ans de carrière???
Sur du martensitique, c est possible.
- Claude Nowak
- Messages : 2888
- Inscription : 15 janv. 2014, 21:11
Re: Problématiques du soudage des treillis metalliques des ULM ?
Quelqu un a dit ça?jeromef a écrit :Sauf que le 25CD4S n'est ni inox, ni austénitique!
Dernière modification par Claude Nowak le 07 juin 2017, 20:19, modifié 1 fois.