@l@in a écrit :Cette affaire de parachute montrer bien que c'est une loi baclée qui a été rafistolée au fur et à mesure.
Pas tout à fait...
Je ne crois pas, @l@in, qe l'on puisse parler d'une loi "baclée".
Cette loi date de l'époque, où la grande nouveauté s'appelait un pendulaire, et elle a été conçue pour créer un espace à ce nouvel espèce de volatile.
L'évolution soudaine et fulgurante de l'ULM (surtout en France, mais aussi en Europe) arriva bien plus tard, et elle trouve sa source dans la naissance, et dans l'action d'un mécanisme européen qui s'appelle... vous l'avez compris,
EASA.
Mise en place pour s'occuper de la
SÉCURITÉ du transport aérien, et non pas du développement de l'aviation (considère, STP, la différence idéologique qui se cache dans cette opposition de sigles FAA / EASA), cet organisme produit une formalisation et une bureaucratisation à outrance de la législation, et - évidemment - est aux antipodes des besoins des citoyens libres et passionnés d'aviation.
C'est le manque d'air au sein de l'aviation générale qui est la source de l'appel d'air vers l'ULM.
La moitié de l'aviation de loisir se retrouve ainsi dans des habits trop courts, comme un adolescent qui a grandi de 15 cm pendant ses vacances.
Ensuite, on y a ajouté des pièces pour allonger les manches, mais ça reste un habit trop court.
Ce n'est pas la faute à Meureuse.
Pis, en attaquant le point "faible" de l'édifice, c'est-à-dire ces inconséquences, on creuse un petit trou dans le barrage. Le jour, où l'eau du Fleuve Jaune s'y engouffrera, on aura même pas le temps de dire "ouff"...
Si on veut que l'aviation de loisir redevienne "normale", il faut s'attaquer à l'ensemble du système qui rend cette aviation-là invivable.