Gasoil4ever a écrit :(...)
Après c'est vous qui avez peur que l'on mette un contrôle médical ou technique en contrepartie d'une modification de la MTOW. Personne n'a jamais posé ça dans la balance. Mais si vous êtes tant inquiets il doit y avoir une bonne raison. Moi je suis très à l'aise là dessus...
Après c'est vrai je n'ai pas peur du changement. Il n'y a de constant que le changement. Et au changement on s'adapte, c'est le propre de l'homme. (...)
Ou alors sinon faut décréter l'ULM monoplace et on en parle plus... Alors si moi je veux changer les règles que pour moi... toi tu ne veux les conserver que pour toi... donc 1 - 1 la balle au centre...
A la différence près que le fait de faire 1m87 ou 87kg n'est pas un danger en soi, ni un handicap, alors que si un médecin ne renouvelle pas sa licence à un pilote pour raisons médicales... il y a peut être un sujet de sécurité...
Alors au final qu'est ce qui est le plus grave ? Décoller se sachant 10 kgs au dessus de la MTOW pour des problèmes d'assurance... ou décoller alors qu'on sait qu'on est pas admissible à une visite médicale aéronautique mais que là on est dans le cadre de la loi ?
Parce que des pilotes dont le PPL n'est plus renouvelable qui sont en ULM j'en ai quand même vu quelques uns... (...)
Sinon pour conclure je le répète ici je peux voler à 500kgs de MTOW si ça me chante, ça ne pose pas de problème tant que l'aéronef est prévu pour, par contre j'ai une visite médicale annuelle, et là non plus j'ai pas de problème...
Force est de constater Gasoil4ever que tu reproches l'égoïsme aux autres, mais tu en donnes toi-même une belle preuve...
Chez Whisky, cela ne m'aurait pas étonné, mais chez toi...
Ce qui parle à ta décharge c'est ton jeune age. On pourrait dire : "dans 20 ans, tu comprendras", mais je vais t'économiser ce temps.
Exemple : j'ai un copain vélivole, qui à 75 ans s'est vu refusé sont certificat médical classe 2 (pour voler en planeur, c'est le-même qu'en avion). Pas qu'il était malade ou inefficient, sourd ou aveugle. Non, le CMAC a jugé qu'il devenait "à risque". Il a donc acheté un ULM (il y a quelques uns de ces planeurs motorisés qui sont classés ULM) et depuis six ans il écume les sommets de la classification Netcoupe (c'est un concours sur le Net, où tout le monde publie ses vols, ce qui permet une classification). "Et alors ?" tu demanderas peut-être... Et alors, c'est un exemple typique (et j'en ai d'autres) pour le parapluie qu'ouvrent en grand nos administrations (parce que le CMAC n'est qu'une administration). Dans tous les autres pays, où j'ai pu voir le fonctionnement de la visite médicale, on évalue
l'état de santé de l'examiné au moment de l'examin, et chez nous on peut se voir interdit de vol pour une ou deux années, ou pour toujours par... précaution... une spécialité française.
Reste que tous les pilotes morts de leur mort naturelle aux commandes de leurs appareils, l'ont été avec leur médical valide !
Je n'ai aucun problème personnel avec la visite médicale, mais je vois qu'elle est devenue aberrante, en ce qui concerne l'aviation non-professionnelle.
La navigabilité ? Elle est peut-être facile au Cameroun (

), mais ici elle devient un casse-tête de plus en plus difficile, et de plus en plus cher. En plus, comme pour la visite médicale, ceci ne se justifie par rien (nos sondes Pitot ne sont pas soumises aux mêmes contraintes que celles des Airbus), en revanche d'ici 5 à 10 ans la maintenance sera exclusivement professionnelle et on voit bien où cela va mener : à l'extinction du modèle associatif, tel que nous le connaissons en France.
Bien sûr, là où tu es, tu n'as aucun problème avec cela !

Mais en fait : pourquoi ne voles-tu pas en avion certifié, mais en ULM ?
Ne serait-ce pas moins cher, plus facile, bref : plus accessible ? Tu reproches aux autres de vouloir se libérer de toute contrainte, mais n'est-ce pas ce que tu recherches toi-même ?
Je ne vois pas pourquoi, il serait indécent d'avouer clairement que l'ULM est un refuge pour ceux qui ne peuvent plus, ou ne veulent plus, passer sous le fourches caudines de l'administration, que ça soit pour la visite médicale, ou pour les coûts de navigabilité. Une administration qui n'arrive pas à maîtriser les vrais problèmes (cf. le vol AF447), mais qui ne veut pas lâcher des tâches pour lesquelles elle n'as même pas le temps, sans parler du besoin, ou de nécessité.
La vraie question est, combien de temps encore ce refuge pourra-t-il exister ?
Alors, je dits encore une fois : arrêtez de vous chamailler pour 22,5 kg. Cela n'a aucune importance, au fond.
Parce qu'au fond, il y a un système qui tend à supprimer progressivement, ou au moins limiter le plus possible, tout ce qui vole, en-dessous des Citations, Falcon, ou autres TBM-850.
Je sais bien, que je n'ai que peu de chance d'être écouté... Quand on essaye de montrer la lune, les gens le plus souvent ne voient que le doigt...
@ Stephan
Je ne vois pas pourquoi tu t'interdises de publier un lien pour une source d'information que tu juges intéressante... Voici
l'article d'ULM Actualité.
Comme l'Europe suit souvent les USA avec 10 ans de retard, on peut imaginer que ce qui est arrivé là-bas, va nous arriver ici.
Encore que les cahiers de charges de la FAA et celui de l'EASA ne sont pas formulés de même manière. Question culturelle, peut-être... sans doute.