Présentation du "Nieuport 17" (ULM) de Toulouse

[Toms]

@Toms tu fais ton patin avec un vieux ski que tu coupes en gardant la partie avant depuis la grosse épaisseur vers la fixation qui sera ton point de... fixation et la spatule frotte parterre. un ski dans les bosses même en matraquant, c'est super solide, si tu fais du ski tu le sait...

Edit: j'ai été mesurer des skis, des courts, en coupant à la hauteur de la butée avant,la longueur jusqu'à la spatule, fait 70cm. on peut percer à travers et boulonner, avec une plaque sous la semelle, cette partie restant même intégrée à l'intérieur du fuselage , il ne dépassera que la pointe du ski avec la spatule.La construction est plus légère et avec un meilleur look.

Je note toutes ces bonnes idées.
Mais pour l'instant, comme mon manche tient le coup, je préfère le laisser en place.
J'ai passé tellement de temps à bricoler que je préfère voler quand j'en ai l'occasion!

[Toms]

Et comme toutes les précédentes aventures ne m’ont pas fait oublier mes problèmes de refroidissement, j’ouvre une ouïe supplémentaire sous le capot pour favoriser la circulation en sortie du compartiment.

[Toms]

Le dimanche suivant, je m’octroie le droit de faire un petit vol pour reprendre mon programme d’amélioration du refroidissement. Lors du roulage, je rudoie un peu mon patin pour vérifier sa résistance. Tout se passe bien. En vol, je constate que les températures des culasses sont toujours proches de 200°. L’ouverture supplémentaire percée la semaine précédente ne semble pas avoir amélioré les choses. Dois-je continuer à faire des trous dans mon capot pour augmenter le débit d’air ? Je me pose au bout de 10 minutes. Des observateurs au sol me disent que le moteur tourne rond et fait un joli bruit, du même niveau sonore que le Volkswagen de mon Coach. En vol, à cause des bruits aérodynamiques et de l’absence de pare brise, j’ai bien du mal à apprécier cette douce musique…

[Toms]

1er mai, fête du Nieuport (non ?). A la PPV, je constate que la bague d’admission droite (pièce sur laquelle est fixé le carburateur) est desserrée. Je la resserre en me notant de surveiller ces pièces de près. En vol, la culasse droite reste sous 200° mais la gauche augmente allègrement vers 215° lors d’une montée à 4800 t/mn. Quand je réduis à 4300 t/mn, elle chute vers 205, pour se stabiliser autour de 200 à 4000 t/mn, ce qui me permet à peine de tenir le palier. Une mesure de consommation sommaire me permet de confirmer les 8 l/h préalablement mesurés. Je me pose après 1 heure 20 de vol.
Le Nieuport au ravitaillement :

[Toms]

Avec ses ponts à répétition, ce mois de mai est décidément favorable aux loisirs. Samedi, j’installe une version définitive et mieux finie des tôles de refroidissement.

[Toms]

J’ai également décidé d’ouvrir une ouïe de plus sur le capot. Les ouvertures du capot moteur sont à présent symétriques, ce qui n’est pas conforme à l’original, mais si ça peut favoriser le refroidissement…

J’aimerais bien sûr encore abaisser les températures des culasses mais je considère qu’avec 200°, je peux entamer d’autres essais.

[Toms]

Et comme le moteur vibre un peu, je me suis amusé à mesurer le niveau de vibrations avec une petite application iphone :

Malheureusement, je suis bien incapable d’interpréter ces gribouillis !

[gazaile100]

Tant que l'electromotorogramme n'est pas plat, c'est que ça vit, et c'est bien la l'essentiel.
Les gribouillis nauraient pas été les mêmes pendant ta vache.
D'ailleurs il y a une relation intime et généralement inverse entre le moteur de l'avion et celui du bonhomme:
Quand le 1er s'arrête, le second monte rapidement en régime

[Yankeeromeo]

C'est presque comme l'hélice qui, comme tout le monde sait, ne sert qu'à refroidir le pilote...
La preuve : lorsqu'elle s'arrête de tourner, il a rapidement très chaud !

[Toms]

Tout cela est plein de bon sens!

...Me voici donc à nouveau sur le terrain le lundi 7. Le vent souffle d’Est pour 10 kt. Je décolle en 15 pour un vol que je ferai durer autant que possible. Je fais quelques essais de décrochage. L’avion salue gentiment vers 55 km/h. J’entame ensuite des mesures au régime de croisière, et confirme une consommation à 8 l/h. Comme le vent s’est calmé, je me pose en 33 au bout de 2 heures.
Je fais un prompt ravitaillement, Et je redécolle peu de temps après pour un autre vol d’une durée d’une heure. Le bilan de la journée n’est pas mauvais : 3 heures de vol sans incident, j’ai l’impression de tenir le bon bout !

[kawa1135]

Et qu'en est-il de la tempé culasses, lors de ce vol ?

[Toms]

Et qu'en est-il de la tempé culasses, lors de ce vol ?

Toujours autour de 200°.

[serge5694]

enfin quelques nouvelles, tous les jours que j'allume mon ordi pour lire la suite de ton aventure et ces derniers temps c'est souvent la déception , que tu prenne un jours par ci par la passe encore mais il ne faudrai pas que ça devienne une habitude , t'as un tas de lecteurs mon pote faut pas les décevoir sinon

bon ça c'est dit,

pour la tempé 200°, y a mieu mais, sur les BM ils ont pas mis de sonde comme ça, ça chauffe pas trop. as tu enrichi un peu comme sur les jabiru pour réduire la chaleur à dissipéer et puis peu être des bougies plus froide, ou alors toute l'artillerie, une autre hélice, des radiateurs, du glicol, un iceberg, etc, j'sais plus moi.

encore bravo et un grand merci de nous faire partager ton aventure, bonnes fêtes.

[Toms]

T'inquiètes, Serge, je suis en vacances, donc je vais essayer de suivre!

[Toms]

Parallèlement à mes vols et aux travaux sur l’avion, j’ai débuté une tâche beaucoup plus triviale : la réalisation d’une mitrailleuse (une Vickers). Les spécifications sont simples, elle doit être (très) légère tout en étant (raisonnablement) ressemblante. Le choix des matériaux s’impose donc : carton fort, balsa, papier ! Je réalise la partie arrière de l’arme en utilisant les techniques du cartonnage.