J'ai maintenant pris le temps de lire tout ton message...

Ce qui me conduit à quelques réflexions !
Deux réflexions à ces constatations intéressantes : La première, c'est qu'à 1000 ft/min de taux de montée, on peut plus aisément franchir l'obstacle mal jugé, par exemple en cas de remise de gaz quand "ça ne passe pas", par exemple... et là, je suis bien d'accord, pas pour en profiter d'aller taquiner les ailes des anges...Alexair a écrit :...
La seule différence entre un Kiebitz 100cv et un Kiebitz 75cv c'est le taux de monté : 1000+/min sur le 100cv et 700-800ft/min pour le 75cv.
A 5kt prés, la croisière est identique (a conso quasiment équivalente). Je vois pas en quoi ça peut changer grand chose.

La seconde réflexion est que tu confirmes qu'à consommation identique, on ne vas pas sensiblement plus vite avec un 100 cv qu'avec un 80 cv... ce qui est tout-à-fait logique, puisque de la consommation de carburant découle la puissance fournie par le moteur... cela corrobore ce que j'exposais dans mon message précédent...
Personnellement, je n'aime pas trop me traîner... mais tout dépend évidement de ce que je veux faire : si je suis dans une région à découvrir, je vais me balader à petites vitesses, dans les 150 à 160 km/h, et à basse altitude dans les 500 à 1000 ft/sol, de façon à bien profiter du paysage... mais si par contre j'ai prévu de rejoindre un point éloigné, donc d'effectuer une nav. un peu longue, je préfère de beaucoup avoir la possibilité de voler plus haut, en niveaux de vol, et à vitesse raisonnablement élevée : en général, j'affiche 25 pouces à l'admission, et je règle l'hélice à 5000 rpm, ce qui me donne 230 kmh-IAS à 2000 ft-QNH, et surtout une consommation relativement raisonnable d'un peu moins de 17 L/H...Alexair a écrit :...
Quant aux perfos qui peuvent soit disant améliorer la sécurité, si ça passe pas en ULM avec mon 75cv c'est que je devrais pas y aller non plus avec un 100cv...
Il faudrait revenir aux sources, pourquoi vouloir voler avec un ULM comme en avion, pour ma part je fais les deux, de l'ULM 75cv et 100km/h, jusqu'au Cheyenne II 1240cv et 280kt TAS, je sais donc faire la part des choses et je n'utiliserai jamais un ULM comme un avion.
Toujours plus haut et toujours plus vite, à croire que vous êtes tous pressé de regagner le plancher des vaches, vous êtes pas bien en l'air ?
Quand je vais à Gap pour casse la croûte au départ de Cuers, je mets 2 fois plus de temps que les copains qui rigoles bien, MAIS je prends 2 fois plus de plaisir, pas trop haut, pas trop vite, que du bonheur... C'est ça l'ULM !!
Pas de contradictions à t'apporter, en fait je suis assez d'accord avec tes conclusions...Alexair a écrit :...
Quant à la question initiale, oui pour moi c'est justifié, pourquoi ?? Parce-que l'être humain ne sait pas être raisonnable, il en veut toujours plus. Toujours plus de capacité d'emport de charge, de passagers, de puissance, de vitesse, d'autonomie, de performances... Si on ne l'arrête pas ça n'en finirais jamais. A notre niveau, est-ce vraiment si important que ça que d'avoir des ULM ultra-puissant pour être sûr que ça passe dans toute les conditions ?
Faudrait vous mettre à l'aviation certifié alors... Et encore, même là vous risquez de ne pas en avoir assez. Car même avec un avion de 1240cv comme le Cheyenne II, si vous partez à la masse max (comme on le fait souvent en ULM) et bien là aussi vous pouvez vous retrouvez avec le même genre de limites et de risques qu'en ULM si vous vous mettez dans des situations délicates...
Est-ce que le schmilblick avance ?![]()
Alex
Je me bornerai donc à reprendre une de mes vieilles idées, simplement pour peut-être éclairer la question initiale sous un autre angle...
Et si, dans une réaction de sagesse, lorsqu'il a été nécessaire de légiférer sur cette histoire de puissance maximale, et si donc le législateur, considérant l'aventure ULM, avait délibérément limité :
- La Masse Maximale au Décollage (MTOW), à moins de 500 kg pour rester dans une nouvelle catégorie à part de l'aviation certifiée, d'une part,
- La puissance maximale admissible (peut-être compte-tenu du parc moteurs disponible)...
...et qu'en réunissant ces conditions limitatives, il imposait de ce fait aux constructeurs une contrainte de recherches d'améliorations tous azimuts de nos machines volantes, en considérant les dérives de masses et de puissances constatées dans le domaine de l'aviation légère certifiée ?
Je constate qu'en tous cas, les constructeurs ULM se sont plus ou moins adaptés dans ce sens, et fournissent aujourd'hui des machines auxquelles on ne pouvait que rêver il y a quelques 20 ans...
Cordialement,