VFR on TOP en ULM?

[KITFOX21]

Pfffff salauds de pauvre au Grand Darois (LFGI) nous avons une piste en dur

[ICARE1951]

Bonjour,
Je suis tout nouveau sur ce forum, je ne devrais par conséquent pas intervenir, mais lorsque je lis la prose de"Swiftlightpas" je suis atterré!
Nous comprenons tous que cet individu est totalement incompétent, mais ce qui est insupportable c'est qu'il est abjecte.
Peut on tout laisser dire au nom de la liberté d'expression?

[Modo UFO]

Bonjour bonjour,
je crois que la digression a pris une bien mauvaise tournure. Je comprends que le sujet douloureux pour certains est traité de manière très "légère" par d'autres.
Essayez SVP de revenir au sujet de départ du VFR.

[Gilles CHRISTEN]

Hello ...

Tu as raison, revenons à notre sujet ...

Bon , là il n'y a pas de nuages , mais pas vraiment de vache possible non plus ...

Bien ? Ou pas bien ...



Bien à vous !

[Ramel]

En tous cas, bien ou pas bien je sais pas mais c'est beau !
Concernant le vachage, si tu as regardé la télé hier soir, il suffit d'avoir un canot pneumatique pour sauter de l'avion !

[ICARE1951]

Superbe panorama...
Vu ta hauteur, je suis sûr qu'il doit y avoir un terrain vachable accessible...
C'est toujours mieux que de découvrir le sol en traversant une couche....
Continues de nous faire rêver, moi j'attends que la piste sèche...

[luc 27310]

Non d'un chien que c'est beau, yen a qu'ont d'la chance!
Mais il me semble que l'on doit toujours voler avec un terrain vachable en vue non??? Dites moi si je me trompe s'il vous plait.

[kawa1135]

Pourquoi avoir toujours en tête, "la vache, la vache"?? ....Faut positiver, et profiter de l'instant présent...
La vache on s'en fout!..... De toute façon, plus le paysage est beau, moins on a de chance de s'en sortir!! ...
Donc pas la peine de faire semblant, genre le pilote responsable, prévoyant, et tout, et tout!!
Alors, autant profiter de chaque vol, sans se stresser, tant que cette merdasse de Rotax tourne encore!!
Un autre moyen, pour oublier le terme "vache", c'est de changer de moteur!!

[ICARE1951]

Non d'un chien que c'est beau, yen a qu'ont d'la chance!
Mais il me semble que l'on doit toujours voler avec un terrain vachable en vue non??? Dites moi si je me trompe s'il vous plait.

Non, on ne doit pas.... Réglementairement rien ne t'y oblige, mais on devrait .....

[Woopy]

Je crois que c'est un choix de chaque pilote, un état d'esprit, pas une réglementation. Il me semble qu'il y a un esprit "aviation certifiée", par lequel on fait une très grande confiance en son moteur qui est entretenu selon un plan de maintenance très rigoureux, qui s'oppose à un état d'esprit vélivole, avec lequel on vole toujours de cône en cône. Historiquement, les ULMs (moteurs non certifiés, révisions à la volonté du propriétaire) devraient hériter de l'esprit vélivole. Cela reste sans doute vrai de beaucoup, notamment ceux qui volent avec un moteur 2 temps.
Mais visiblement, ce n'est plus tout à fait vrai pour ceux qui volent avec un moteur considéré comme très fiable s'il est normalement entretenu (je pense au Rotax 912 bien sur, je veux bien ajouter le Vija et l'Ecoyota pour faire plaisir à notre ami motard ).

Chacun fait comme il veut, personnellement je viens du vol à voile, et je continue à visualiser les champs vachables et à contourner les massifs forestiers, même lorsque je suis assis derrière un 912

[kappaman]

Le problème, c'est qu'il y a des régions où on ne volerait jamais. Et pas forcément celles auxquelles on pense.
J'habite Bordeaux, eh bien les vaches ne sont pas légion. Entre les vignes, les pins et les maïs l'été, la roulette russe est moins dangereuse.
Le plafond règlementaire est entre 1500 et 2000 pieds, voir 1000 pieds pour le bassin d'Arcachon, ça ne laisse guère de temps ni d'endroit pour trouver ta vache.
Donc, on vole, beaucoup même, mais on laisse la vache dans la Beauce.

))

Thierry

PS: les dernières tempêtes ont éclairci les landes, mais assez encore.

[Marc B]

Il y a des vols où j'aime autant ne pas croiser une vache...

DSC_2097.jpg

DSC00564.JPG

@+
Marc B

[Toms]

Après je vous laisse imaginer ce qui se passerait en cas de panne moteur au dessus la couche soudée....
Chacun fait comme il veut, c'est le principe de la responsabilité, mais n'oublions pas que nous faisons de l'ULM...

J'attendais cette remarque, fort judicieuse. Seulement, le problème de la panne moteur on top n'est pas propre à l'ULM.
Il est le même pour tous les cas de vols suivants, pour tout type de monomoteur (du Quicksilver au TBM700, en fonction des vols autorisés pour chaque type):
- VFR on top
- VFR de nuit
- IFR
et avec une problématique différente, tout survol de région inhospitalière (maritime, grande forêt, ...)
Dans la première catégorie, on a de forte chances d'être incapable d'avoir une quelconque maitrise lors de l'atterrissage d'urgence.
Dans la deuxième catégorie, l'atterrissage d'urgence peut se passer correctement. En revanche, la suite risque d'être plus problématique (durée de flottabilité, chute dans les arbres, efficacité des secours...)

En conclusion, tout les cas de vol cités ci-dessus sont réglementairement autorisés (avec des contraintes légitimes) mais présentent des risques particuliers (tout comme la voltige, le vol de montagne, les voyages...)
Nous entrons ici dans le domaine du "risque calculé", notion très importante en aéronautique. Dès que vous décollez, vous prenez un risque. Ensuite, en fonction du type de vol, vous allez augmenter la part de risque, parfois de façon drastique.
Le plus important est d'être conscient de la quantité de risque accumulée, et surtout d'assumer les conséquences de cette prise de risque (si possible sans se retourner vers une tierce personne à ce moment).

Ce que dit donc Icare1951 est juste, à condition d'effacer la fin de sa phrase:

Chacun fait comme il veut, c'est le principe de la responsabilité...

[ICARE1951]

Après je vous laisse imaginer ce qui se passerait en cas de panne moteur au dessus la couche soudée....
Chacun fait comme il veut, c'est le principe de la responsabilité, mais n'oublions pas que nous faisons de l'ULM...

J'attendais cette remarque, fort judicieuse. Seulement, le problème de la panne moteur on top n'est pas propre à l'ULM.
Il est le même pour tous les cas de vols suivants, pour tout type de monomoteur (du Quicksilver au TBM700, en fonction des vols autorisés pour chaque type):
- VFR on top
- VFR de nuit
- IFR
et avec une problématique différente, tout survol de région inhospitalière (maritime, grande forêt, ...)
Dans la première catégorie, on a de forte chances d'être incapable d'avoir une quelconque maitrise lors de l'atterrissage d'urgence.
Dans la deuxième catégorie, l'atterrissage d'urgence peut se passer correctement. En revanche, la suite risque d'être plus problématique (durée de flottabilité, chute dans les arbres, efficacité des secours...)
En conclusion, tout les cas de vol cités ci-dessus sont réglementairement autorisés (avec des contraintes légitimes) mais présentent des risques particuliers (tout comme la voltige, le vol de montagne, les voyages...)
Nous entrons ici dans le domaine du "risque calculé", notion très importante en aéronautique. Dès que vous décollez, vous prenez un risque. Ensuite, en fonction du type de vol, vous allez augmenter la part de risque, parfois de façon drastique.
Le plus important est d'être conscient de la quantité de risque accumulée, et surtout d'assumer les conséquences de cette prise de risque (si possible sans se retourner vers une tierce personne à ce moment).

Ce que dit donc Icare1951 est juste, à condition d'effacer la fin de sa phrase:

Chacun fait comme il veut, c'est le principe de la responsabilité...

Oui, Toms, nous sommes totalement d'accord, mais ma dernière phrase, mal exprimée, soulignait juste le fait que chacun devait prendre ses responsabilités en toute connaissance de cause.
Ainsi, je ne me sens pas à l'aise à 1500 ft au dessus des Landes ou en traversant l'embouchure de la Gironde, mais je dois reconnaître qu'il m'arrive de le faire....
De même, je ne serais pas à l'aise, aujourd'hui, en monomoteur lors d'une traversée maritime ou en IFR dans une couche et pourtant je l'ai fait de nombreuses fois lorsque j'étais plus jeune....
Ainsi, les critères évoluent, sans doute avec les individus, l'âge et l'expérience (pas toujours dans le même sens d'ailleurs), l'essentiel est, à mon avis, de rester très conscient de la situation et des risques consentis.
Enfin et surtout, puisque nous parlons ici ULM, il est important que le vol reste un grand moment de plaisir....
Bons vols à tous!

[Woopy]

...
Nous entrons ici dans le domaine du "risque calculé", notion très importante en aéronautique. Dès que vous décollez, vous prenez un risque. Ensuite, en fonction du type de vol, vous allez augmenter la part de risque, parfois de façon drastique.
Le plus important est d'être conscient de la quantité de risque accumulée, et surtout d'assumer les conséquences de cette prise de risque (si possible sans se retourner vers une tierce personne à ce moment).

Oh oui, Toms, mais il est parfois difficile d'estimer le cumul des risques pris. N'oublie pas l'intervention des lutins et Gremlins, bien expliquée dans le premier tome de ton remarquable ouvrage vers les pages 143-144...
Il faut alors être intelligemment prudent ou prudemment intelligent, ou les deux

Ayant lu les bons auteurs, et ne voulant pas expérimenter la vache entre les souches dans une aire de défrichement (tu as eu beaucoup de chance quand même), je continuerais donc sur nos petits monomoteurs à contourner les massifs forestiers. Après, comme tu dis, chacun fait comme il veut.
Mais quand, même, pour tous ceux qui lisent ce fil, lisez donc les mémoires de Toms (La meilleure façon de voler, 2 tomes, librairie Volez!) , cette lecture aide à la lucidité aéronautique !