ICARE1951 a écrit :Après je vous laisse imaginer ce qui se passerait en cas de panne moteur au dessus la couche soudée....
Chacun fait comme il veut, c'est le principe de la responsabilité, mais n'oublions pas que nous faisons de l'ULM...
J'attendais cette remarque, fort judicieuse. Seulement, le problème de la panne moteur on top n'est pas propre à l'ULM.
Il est le même pour tous les cas de vols suivants, pour tout type de monomoteur (du Quicksilver au TBM700, en fonction des vols autorisés pour chaque type):
- VFR on top
- VFR de nuit
- IFR
et avec une problématique différente, tout survol de région inhospitalière (maritime, grande forêt, ...)
Dans la première catégorie, on a de forte chances d'être incapable d'avoir une quelconque maitrise lors de l'atterrissage d'urgence.
Dans la deuxième catégorie, l'atterrissage d'urgence peut se passer correctement. En revanche, la suite risque d'être plus problématique (durée de flottabilité, chute dans les arbres, efficacité des secours...)
En conclusion, tout les cas de vol cités ci-dessus sont réglementairement autorisés (avec des contraintes légitimes) mais présentent des risques particuliers (tout comme la voltige, le vol de montagne, les voyages...)
Nous entrons ici dans le domaine du "risque calculé", notion très importante en aéronautique. Dès que vous décollez, vous prenez un risque. Ensuite, en fonction du type de vol, vous allez augmenter la part de risque, parfois de façon drastique.
Le plus important est d'être conscient de la quantité de risque accumulée, et surtout d'assumer les conséquences de cette prise de risque (si possible sans se retourner vers une tierce personne à ce moment).
Ce que dit donc Icare1951 est juste, à condition d'effacer la fin de sa phrase:
ICARE1951 a écrit :Chacun fait comme il veut, c'est le principe de la responsabilité...
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