J'ai toujours compris que la MTOW était un concept sécuritaire imposé aux pilotes par les constructeurs afin de savoir à partir de quel poids on se mettait en danger et ce, pour tous types d'aéronefs (du plus léger au plus gros).
En d'autres termes, au delà de cette masse l'avion n'est plus volable, ou risque de ne plus l'être (indépendamment du centrage).
Cette même classification sert également à savoir combien de taxes on doit payer (sur les gros aérodromes)
Par contre, cette MTOW a été utilisée, pour les ULM, comme maximum administratif, comme son nom l'indique ... au décollage.
Résultat, tout le blabla sécuritaire qui tend à nous faire croire que c'est bien pour nous est basé sur cette fameuse énergie cinétique à dissiper... à l'atterrissage! Et non au décollage.
En effet, la plupart des 3 axes décollent à plus de 65 km/h me semble-t-il, sinon, gare au second régime!
Tout ça pour dire que oui, ça peut être un challenge pour les constructeurs que de rester dans le cercle vertueux décrit par JL. Mais ce cercle n'est pas le même d'un pays à l'autre et une machine dans les clous en Belgique peut ne pas l'être en France. Casse-tête pour les constructeurs, sauf si ce sont des amateurs (à prendre au vrai sens étymologique) locaux.
Est-ce vers ça qu'on veut confiner l'ULM? De la construction amateur locale?
Les nostalgiques auront peut-être tendance à répondre oui. Les amateurs d'innovations technologiques (quasi impossibles dans le cadre certifié) verront peut-être la chose autrement...
On tiendra jusqu'à Noêl
@+
Marc B